La Ferté-sur-Chiers est une commune française, située dans le département des Ardennes en région Grand Est.
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La Ferté-sur-Chiers | |
Bloc 1 de l'ouvrage de La Ferté, ligne Maginot. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Ardennes |
Arrondissement | Sedan |
Intercommunalité | Communauté de communes des Portes du Luxembourg |
Maire Mandat |
Etienne Malcuit 2020-2026 |
Code postal | 08370 |
Code commune | 08168 |
Démographie | |
Population municipale |
174 hab. (2019 ![]() |
Densité | 27 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 34′ 32″ nord, 5° 14′ 34″ est |
Superficie | 6,41 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Carignan |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
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La Ferté se trouve au pied du mont Saint-Walfroy. Le village a été construit sur une île formée par la Chiers. Malgré des travaux récents, le site demeure inondable. Le toponyme La Ferté (latin : firmitas) est assez fréquent en France et désigne un endroit fortifié.
Villy | Margut | |
Malandry | ![]() |
|
Olizy-sur-Chiers(Meuse) | Lamouilly(Meuse) | Bièvres |
La Ferté-sur-Chiers est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (95,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (55,2 %), terres arables (38,9 %), zones urbanisées (5,8 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Bien que des épées mérovingiennes aient été trouvées dans le village, La Ferté apparaît bien plus tard dans l'histoire. C'est en 955 qu'il est question d'un Vautier de La Ferté. La famille de ce nom se rencontre ensuite souvent et Jean de La Ferté est abbé d'Orval au XIIIe siècle. Ses armoiries étaient de gueules à deux lions léopardés d'argent, l'un sur l'autre, au collier de sable.
En 1340, la châtellenie de La Ferté est vendue à Jean l'Aveugle, roi de Bohême et comte de Luxembourg. Deux ans plus tard, il met La Ferté à la loi de Beaumont.
Au XIVe siècle, La Ferté devient chef-lieu de prévôté et Jean l'Aveugle y installe même un atelier monétaire. On ne connaît aucune monnaie frappée à La Ferté.
Il existe un château à La Ferté et en 1535 et la place est considérée « comme la première bonne forteresse du pays de Luxembourg vers le quartier d'Yvoix »[réf. nécessaire].
Après le traité du Cateau-Cambrésis (1559) qui avait ordonné le démantèlement des fortifications d'Yvois (Carignan), les fortifications de La Ferté sont renforcées et la place défend le passage de la Chiers.
En 1594, le duc de Bouillon s'empare de la place qui est reprise par les Impériaux peu de temps après.
Le , la ville est prise par le maréchal de Châtillon qui décide de la raser.
En 1662, il y a un litige entre la France et l'Espagne à propos de la cession de La Ferté car la localité n'est pas expressément mentionnée dans le traité des Pyrénées qui cède la prévôté d'Yvois au roi de France.
Au XVIIIe siècle, il existe une tour avec pont-levis chargée de défendre le passage de la Chiers.
Pendant la Première Guerre mondiale, les Allemands aménagent un aérodrome dans la prairie de La Ferté. En 1918, le village est endommagé par l'aviation américaine.
La Ferté donne son nom au petit ouvrage de la ligne Maginot construit à partir de 1935 sur les communes de La Ferté et de Villy. Il est pris par les Allemands dans la nuit du 18 au et toute sa garnison est anéantie. Le village est endommagé au cours des combats. Peu avant la guerre, on entreprend la construction d'un casernement de sûreté sur la route de Bièvres mais il est resté inachevé.
Au XIXe siècle, les Chayaux ont installé une usine textile qui utilisait la force motrice de la Chiers. L'usine a fonctionné jusqu'en 1967.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 2001 | 2020 | Daniel Courtaux | ||
2020 | En cours | Etienne Malcuit[8] | Agriculteur | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[10].
En 2019, la commune comptait 174 habitants[Note 2], en diminution de 0,57 % par rapport à 2013 (Ardennes : −3,68 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
305 | 315 | 329 | 324 | 456 | 517 | 551 | 565 | 515 |
1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
488 | 475 | 460 | 449 | 454 | 443 | 430 | 430 | 427 |
1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
421 | 320 | 373 | 346 | 399 | 293 | 329 | 313 | 268 |
1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 | 2014 | 2019 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
252 | 245 | 202 | 224 | 203 | 192 | 184 | 173 | 174 |
Le collateur de l'église de La Ferté était l'abbé d'Orval. C'est un édifice très simple reconstruit au XVIIIe siècle. Il a été très endommagé en 1940.
À la sortie du village, vers Margut, se trouvent les tombes de la famille Montlibert. Jean-Baptiste Montlibert fut un bienfaiteur de la commune.
L’ouvrage de La Ferté, construit entre 1935 et 1939, est un petit ouvrage d'infanterie de la ligne Maginot qui comprend deux blocs de combat dont l'un est encore équipé d'un canon antichar de 47 mm et l'autre d'une tourelle à éclipse pour deux armes mixtes. C'est un des très rares sites où sont toujours implantés les réseaux défensifs de rails et de barbelés. L'ouvrage a été neutralisé par les Allemands dans la nuit du 18 au et toute sa garnison a été anéantie. L'ouvrage est inscrit au titre des monuments historiques en 1980[13].
![]() |
Les armes de La Ferté-sur-Chiers se blasonnent ainsi :
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