La Chapelle-Montmartin est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire.
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La Chapelle-Montmartin | |
![]() Les élèves de l'école de filles vers 1910. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Centre-Val de Loire |
Département | Loir-et-Cher |
Arrondissement | Romorantin-Lanthenay |
Intercommunalité | Communauté de communes du Romorantinais et du Monestois |
Maire Mandat |
Claude Chanal 2020-2026 |
Code postal | 41320 |
Code commune | 41038 |
Démographie | |
Gentilé | Chapellois, Chapelloises[1] |
Population municipale |
419 hab. (2019 ![]() |
Densité | 39 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 16′ 16″ nord, 1° 44′ 26″ est |
Altitude | Min. 82 m Max. 152 m |
Superficie | 10,72 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Romorantin-Lanthenay (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Selles-sur-Cher |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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Localisée au sud du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Champagne berrichonne », un vaste plateau calcaire aux ondulations tendues.
L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Plusieurs espaces naturels d'intérêt sont présents sur la commune : un espace protégé, un site natura 2000. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 8 en 1988, à 7 en 2000, puis à 4 en 2010.
La commune de Chapelle-Montmartin se trouve au sud du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Champagne berrichonne[2],[3]. À vol d'oiseau, elle se situe à 47 km de Blois[4], préfecture du département, à 10,1 km de Romorantin-Lanthenay[5], sous-préfecture, et à 13,7 km de Selles-sur-Cher, chef-lieu du canton de Selles-sur-Cher dont dépend la commune depuis 2015[6]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Chabris[7].
Les communes les plus proches sont[8] : Saint-Julien-sur-Cher (2,8 km), Villefranche-sur-Cher (3,4 km), Gièvres (5 km), Chabris (6,5 km) (Indre), Langon-sur-Cher (6,7 km), Sembleçay (6,8 km) (Indre), Saint-Loup (7,6 km), Dun-le-Poëlier (7,6 km) (Indre) et Pruniers-en-Sologne (7,7 km).
La commune se trouve dans l'aire géographique et dans la zone de production du lait, de fabrication et d'affinage du fromage valençay[9].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[10]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1],[11]. La commune fait partie de deux unités de paysage : les « marges de la Champagne Berrichonne », au sein de l'ensemble des « confins du Berry », et « le Cher des confins de la Sologne », dans « la vallée du Cher »[12].
Les marges de la Champagne Berrichonne sont constituées d'un plateau calcaire légèrement festonné par le Cher et ses affluents : le relief s'assouplit doucement en suivant une pente légère avant de basculer plus brutalement sur les coteaux proprement dits, formant des croupes aplanies qui s'avancent en doigts de gant vers la vallée[13].
À l'entrée dans le département, le Cher s'épanouit sur une grande plaine agricole. Les coteaux, éloignés de 2,5 kilomètres entre Châtres-sur-Cher et Maray, offrent des points de vue remarquables qui se répondent d'une rive à l'autre : vers le sud, le regard porte sur les doux reliefs cultivés des confins du Berry et vers le nord, il embrasse l'immense horizon boisé de Sologne. Puis coteaux entre Mennetou-sur-Cher et Gièvres, un couloir régulier d'1,2 km de large en moyenne dessine une courbe puis la vallée s'ouvre à nouveau à l'approche de Gièvres pour former une petite plaine dont la perception est devenue peu sensible visuellement : la vallée très boisée s'avère souvent imperméable au regard[14].
L'altitude du territoire communal varie de 82 mètres à 152 mètres[15],[16].
La commune est drainée par le Cher (2,192 km) et par un petit cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 2,2 km de longueur totale[17].
Le Cher, d'une longueur totale de 365,5 km, prend sa source dans la commune de Mérinchal (Creuse) et se jette dans la Loire à Cinq-Mars-la-Pile (Indre-et-Loire), après avoir traversé 117 communes[18]. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en deuxième catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[19].
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000 | |
- Moyenne annuelle de température : 11,6 °C |
La commune bénéficie d'un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France définie en 2010. Ce type affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, et en particulier la plus grande partie du département de Loir-et-Cher. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée[20].
Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir cette typologie comportent 6 variables pour les températures et 8 pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[20]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer.
La protection réglementaire est le mode d'intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[21].Un espace protégé est présent sur la commune : « la Chapelle Montmartin », un terrain acquis par le Conservatoire d'espaces naturels Centre-Val de Loire. Il présente une superficie de 13,26 ha[22].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[23]. Une partie du territoire communal est incluse dans le site Natura 2000[24] : le « Plateau de Chabris / La Chapelle - Montmartin », d'une superficie de 16 669 ha[25].
La Chapelle-Montmartin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[26],[27],[28].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Romorantin-Lanthenay, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 29 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[29],[30].
L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (96,8 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante :
terres arables (11,6 %),
cultures permanentes (0,6 %),
zones agricoles hétérogènes (15,4 %),
prairies (3,5 %),
forêts (65,2 %),
milieux à végétation arbustive ou herbacée (0,7 %),
zones urbanisées (1 %),
espaces verts artificialisés non agricoles (0,5 %),
zones industrielles et commerciales et réseaux de communication (1,7 %),
eaux continentales (0,5 %)[17].
Le territoire présente un caractère rural marqué et identitaire : la pierre et la brique agrémentent le bâti agricole et lui confèrent une identité architecturale forte. À l'échelle de l'unité géographique Herbault, qui regroupe huit communes, dont Saint-Étienne-des-Guérets, la consommation d'espaces agricoles et naturels entre 2002 et 2015 pour répondre aux besoins de développement a été relativement faible, 81,5 % des aménagements (logements, équipements, entreprises) ont été réalisés sur de nouveaux terrains, soit 36,2 hectares[31].
En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée[32]. Par ailleurs, à la suite de la loi ALUR (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) de mars 2014, un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté de communes du Romorantinais et du Monestois a été prescrit le [33].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à la Chapelle-Montmartin en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (9 %) par rapport au département (18 %) et à la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 84,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (84,4 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.
La Chapelle-Montmartin[34] | Loir-et-Cher[35] | France entière[36] | |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 80,7 | 74,5 | 82,3 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 9,0 | 18 | 9,6 |
Logements vacants (en %) | 10,3 | 7,5 | 8,1 |
Le territoire communal de Chapelle-Montmartin est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement du Cher), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité faible)[37],[38].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[37]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[39]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[40].
Les crues du Cher sont moins importantes que celles de la Loire, mais elles peuvent générer des dégâts importants. Les crues historiques sont celles de 1856 (5 m à l'échelle de Noyers-sur-Cher), 1940 (4,03 m) et 1977 (3,58 m). Le débit maximal historique est de 1 560 m3/s et caractérise une crue de retour supérieur à cent ans pour Montrichard Val de Cher[41]. Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du Cher[42].
Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[43], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Chapelle-Montmartin devient formellement « commune de Chapelle-Montmartin »[43],[44].
En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Mennetou et au district de Romorantin[44]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[45],[46]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[45]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[47]. La Chapelle-Montmartin est alors rattachée au canton de Mennetou et à l'arrondissement de Blois par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[48],[44],[49]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.
Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Montmartin[50].
Entre le et le , plus de 3 100 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant Franco, arrivent dans le Loir-et-Cher. Devant l'insuffisance des structures d'accueil (les haras de Selles-sur-Cher sont notamment utilisés), 47 villages sont mis à contribution[51], dont La Chapelle-Montmartin[52]. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants, sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré[53]. Au printemps et à l'été, les réfugiés sont regroupés à Bois-Brûlé (commune de Boisseau)[54].
Durant la seconde Guerre Mondiale, le lieu-dit Les Souches est victime de la Gestapo allemande. Deux jeunes garçons de 14 et 15 ans, sont mitraillés après avoir lancé une grenade sur la voiture du général de la Gestapo. Grâce aux radios ils découvrent un groupe de résistant se cachant dans les bois du lieu-dit, et commencent à mitrailler et lancer des grenades. (les éclats de balle sont toujours visibles sur le portail qui les séparait des résistants) Finalement, la française « Pauline », espionne pour le gouvernement britannique, s'enfuit avec son fiancé et un jeune enfant d'une dizaine d'années par un chemin encore non découvert par les allemands
Le collège public (Clos-de-la-Garenne) de secteur[55] se trouve à Chabris. Le lycée public de secteur[55] se trouve à Romorantin-Lanthenay (lycée Claude-de-France).
La commune de Chapelle-Montmartin est membre de la communauté de communes du Romorantinais et du Monestois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [56].
Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Romorantin-Lanthenay, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[7], en tant que circonscriptions administratives[7]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de Selles-sur-Cher depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[57] et à la deuxième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[58].
Le conseil municipal de Chapelle-Montmartin, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[59] avec listes ouvertes et panachage[60]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 11. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[61].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 2014 | En cours | Claude Chanal[62],[63] | Ancien cadre |
L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[64].
Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine[65]. En 2019, la commune est membre du syndicat intercommunal à vocation multiple du canton de Mennetou-sur-Cher qui assure le service en le délégant à une entreprise privée, Veolia dont le contrat arrive à échéance le [66].
En 2019, la commune de Chapelle-Montmartin gère le service d'assainissement collectif en régie directe, c'est-à-dire avec ses propres personnels, avec le statut de entreprise privée[67]. Une station de traitement des eaux usées est en service au sur le territoire communal[68] : « Chapelle-Montmartin », un équipement utilisant la technique du lagunage naturel, avec prétraitement, dont la capacité est de 270 EH, mis en service le [69].
La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie de Mennetou-sur-Cher qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[70].
En matière de justice, La Chapelle-Montmartin relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[71], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[72].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[73]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[74].
En 2019, la commune comptait 419 habitants[Note 6], en diminution de 0,71 % par rapport à 2013 (Loir-et-Cher : −0,76 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
293 | 279 | 311 | 279 | 339 | 358 | 338 | 378 | 376 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
392 | 363 | 381 | 340 | 386 | 382 | 357 | 384 | 373 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
381 | 352 | 357 | 321 | 317 | 291 | 268 | 264 | 268 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
234 | 213 | 289 | 306 | 329 | 372 | 380 | 383 | 420 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
436 | 419 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 34,8 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 219 hommes pour 208 femmes, soit un taux de 51,29 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,55 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 2,0 |
7,1 | 75-89 ans | 10,5 |
26,5 | 60-74 ans | 23,0 |
20,4 | 45-59 ans | 19,5 |
16,6 | 30-44 ans | 13,5 |
12,3 | 15-29 ans | 14,5 |
16,6 | 0-14 ans | 17,0 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,1 | 90 ou + | 2,5 |
9 | 75-89 ans | 11,7 |
19,1 | 60-74 ans | 19,7 |
21 | 45-59 ans | 20,2 |
16,8 | 30-44 ans | 16,4 |
15,3 | 15-29 ans | 13,3 |
17,8 | 0-14 ans | 16,2 |
Le lieu des Souches : ancien château de campagne abritant des résistants durant la Seconde Guerre mondiale, dont l'agent britannique Pearl Witherington. Le , un combat faisant des victimes se déroule entre maquisards et forces allemandes venues en nombre. Le château est alors entièrement brûlé et ses propriétaires sont assassinés sous la torture et la déportation. Cet événement terrible est le point de départ de la répression nazie qui s'abat sur toute la région. Aujourd'hui une stèle placée à l'entrée de la propriété commémore le souvenir du combat des Souches. Les cendres de Pearl Witherington et de son époux Henri Cornioley y sont déposées.
Pearl Witherington
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