La Bastide-sur-l'Hers (La Bastida d'Èrç en occitan languedocien) est une commune française, située dans le département de l'Ariège en région Occitanie.
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La Bastide-sur-l'Hers | |
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![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Ariège |
Arrondissement | Pamiers |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Mirepoix |
Maire Mandat |
Guillaume Lopez 2020-2026 |
Code postal | 09600 |
Code commune | 09043 |
Démographie | |
Gentilé | Bastidiens |
Population municipale |
670 hab. (2019 ![]() |
Densité | 140 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 42° 57′ 24″ nord, 1° 54′ 35″ est |
Altitude | 438 m Min. 428 m Max. 721 m |
Superficie | 4,77 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Lavelanet (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Mirepoix |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
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Localisée dans le nord-est du département, la commune fait partie, sur le plan historique et culturel, du pays d'Olmes, haut lieu de la tragédie cathare alliant des paysages d'une extrême diversité. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l' Hers-Vif et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste ») et six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
La Bastide-sur-l'Hers est une commune rurale qui compte 670 habitants en 2019. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Lavelanet. Ses habitants sont appelés les Bastidhersois ou Bastidhersoises.
La commune de La Bastide-sur-l'Hers se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 25 km à vol d'oiseau de Foix[1], préfecture du département, à 30 km de Pamiers[2], sous-préfecture, et à 15 km de Mirepoix[3], bureau centralisateur du canton de Mirepoix dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Lavelanet[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Le Peyrat (1,0 km), Lesparrou (2,8 km), Laroque-d'Olmes (3,4 km), Léran (3,6 km), Régat (4,1 km), Dreuilhe (4,1 km), L'Aiguillon (4,3 km), Sainte-Colombe-sur-l'Hers (4,7 km).
Sur le plan historique et culturel, La Bastide-sur-l'Hers fait partie du pays d'Olmes, haut lieu de la tragédie cathare alliant des paysages d'une extrême diversité[5].
La Bastide-sur-l'Hers est limitrophe de cinq autres communes.
Commune des Pyrénées située dans le Massif du Plantaurel au nord-est de Lavelanet. Proche du département de l'Aude, elle fait partie du Pays des Pyrénées cathares.
La commune est située dans le Bassin aquitain, le deuxième plus grand bassin sédimentaire de la France après le Bassin parisien. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années, et pour d'autres du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de −252,2 à −66,0 Ma. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans la feuille « n°1076 - Lavelanet » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[7],[8] et sa notice associée[9].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 4,77 km2[10],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 4,81 km2[8].Son relief est relativement accidenté puisque la dénivelée maximale atteint 293 mètres. L'altitude du territoire varie entre 428 m et 721 m[13].
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par l'Hers-Vif, un bras de l'Hers, le ruisseau de Pépoulant, le ruisseau des Ecrevisses et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 6 km de longueur totale[15],[16].
L'Hers-Vif, d'une longueur totale de 134,9 km, prend sa source dans la commune de Prades et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Ariège à Cintegabelle, après avoir traversé 41 communes[17].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[18]. En 2020, la commune est du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[19].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[18].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[21] complétée par des études régionales[22],[23] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montferrier », sur la commune de Montferrier, mise en service en 1992[24] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[25],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 1 385,8 mm pour la période 1981-2010[26]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, dans le département de l'Aude, mise en service en 1948 et à 42 km[27], la température moyenne annuelle évolue de 13,7 °C pour la période 1971-2000[28], à 14,1 °C pour 1981-2010[29], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[30].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 6]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »[32], d'une superficie de 9 581 ha, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs, avec des zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège[33].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 7] sont recensées sur la commune[34] :
et trois ZNIEFF de type 2[Note 8],[34] :
La Bastide-sur-l'Hers est une commune rurale[Note 9],[41]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 2],[42].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lavelanet, dont elle est une commune de la couronne[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 28 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (56,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,2 %), prairies (29,5 %), zones agricoles hétérogènes (18,7 %), zones urbanisées (10,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,6 %)[43].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Son bâti est contigu à celui du bourg voisin du Peyrat.
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 536, alors qu'il était de 519 en 2013 et de 481 en 2008[I 5].
Parmi ces logements, 67,9 % étaient des résidences principales, 17 % des résidences secondaires et 15,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 72,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 21,3 % des appartements[I 5].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à La Bastide-sur-l'Hers en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (17 %) inférieure à celle du département (24,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 63,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (61 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 6].
Typologie | La Bastide-sur-l'Hers[I 5] | Ariège[I 7] | France entière[I 8] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 67,9 | 65,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 17 | 24,6 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 15,1 | 9,7 | 8,2 |
Accès avec l'ancienne route nationale 620 devenue (RD 620). L'ancienne ligne de Moulin-Neuf à Lavelanet est devenue une piste cyclable de Lavelanet à Moulin-neuf.
Le territoire de la commune de La Bastide-sur-l'Hers est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée)[44],[45].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement, crue torrentielle d'un cours d'eau, l'Hers-Vif, ou ruissellement d'un versant. L’épisode de crue le plus marquant dans le département reste sans doute celui de 1875. Parmi les inondations marquantes plus récentes concernant l'Hers figure la crue torrentielle de 2014 de l'Hers amont impactant en particulier le village de Lassur[46].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de La Bastide-sur-l'Hers[47]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[48].
Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques (PPR) inondation et mouvement de terrain approuvé le 27 mars 2015[49].
La bastide a été créée en 1252. Elle fut aussi dénommée La Bastide-de-Congoust, du nom des seigneurs impliqués.
Autrefois renommée pour la fabrication de la bijouterie en jais avec des mines exploitées dès le XIVe siècle, mais épuisées à la fin du XIXe, La Bastide-sur-l’Hers a acquis sa réputation avec la fabrication des peignes en corne. Le « Syndicat des ouvriers en peigne de La Bastide-sur-l’Hers » regroupa dès sa fondation en 1900 près de 800 ouvriers.
Sur la ligne de Moulin-Neuf à Lavelanet, la commune disposait d'une gare partagée avec Le Peyrat du 25 août 1903 au 18 avril 1939. Une réouverture temporaire du service voyageur eut cependant lieu du 5 mai 1941 au 6 mai 1946, du fait de la pénurie de transports routiers : une voiture était ajoutée au train de marchandises subsistant. Le service marchandise fut à son tour fermé le 16 décembre 1973 en même temps que la ligne, la voie étant déposée peu après.
Des sources thermales à l'eau carbonatée, calcique et magnésienne ont été exploitées au hameau de Foncirgue par un petit établissement privé de 1835 aux années 1950[50].
La commune de La Bastide-sur-l'Hers est membre de la communauté de communes du Pays de Mirepoix[I 9], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Mirepoix. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[51].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Pamiers, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 9].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Mirepoix pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 9], et de la deuxième circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[52].
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[53],[54].
Depuis 1933, se sont succédé des maires PCF, fait assez rare dans ce bassin à forte identité socialiste.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1983 | mars 2020 | Jacky Barbe | PCF | Retraité |
2020 | En cours | Guillaume Lopez | SE |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[55]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[56].
En 2019, la commune comptait 670 habitants[Note 11], en diminution de 8,72 % par rapport à 2013 (Ariège : +0,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
501 | 490 | 573 | 566 | 620 | 626 | 585 | 673 | 706 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
679 | 763 | 774 | 817 | 877 | 912 | 965 | 981 | 1 024 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
976 | 951 | 982 | 956 | 929 | 880 | 797 | 751 | 850 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
870 | 796 | 782 | 763 | 733 | 674 | 710 | 727 | 678 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
670 | - | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[59] | 1975[59] | 1982[59] | 1990[59] | 1999[59] | 2006[60] | 2009[61] | 2013[62] |
Rang de la commune dans le département | 31 | 32 | 27 | 33 | 32 | 36 | 37 | 39 |
Nombre de communes du département | 340 | 328 | 330 | 332 | 332 | 332 | 332 | 332 |
La Bastide-sur-l'Hers compte une école primaire publique et fait partie de l'académie de Toulouse.
Fête locale début août, comité des fêtes, majorettes, foire.
Collecte des déchets[63]
En 2018, la commune compte 325 ménages fiscaux[Note 12], regroupant 630 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 120 €[I 10] (19 820 € dans le département[I 11]).
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 12] | 14 % | 10,9 % | 10,6 % |
Département[I 13] | 8,9 % | 11,1 % | 11,2 % |
France entière[I 14] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 360 personnes, parmi lesquelles on compte 61,6 % d'actifs (50,9 % ayant un emploi et 10,6 % de chômeurs) et 38,4 % d'inactifs[Note 13],[I 12]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Lavelanet, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 15]. Elle compte 122 emplois en 2018, contre 132 en 2013 et 126 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 186, soit un indicateur de concentration d'emploi de 65,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 37,6 %[I 16].
Sur ces 186 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 44 travaillent dans la commune, soit 24 % des habitants[I 17]. Pour se rendre au travail, 92 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 18].
52 établissements[Note 14] sont implantés à La Bastide-sur-l'Hers au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 15],[I 19].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 52 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 3 | 5,8 % | (12,9 %) |
Construction | 14 | 26,9 % | (14,2 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 14 | 26,9 % | (27,5 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 5 | 9,6 % | (13,2 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 8 | 15,4 % | (14,4 %) |
Autres activités de services | 8 | 15,4 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,9 % du nombre total d'établissements de la commune (14 sur les 52 entreprises implantées à La Bastide-sur-l'Hers), contre 27,5 % au niveau départemental[I 20].
Ancien centre de production coutelière du couteau Plantaurel, du jais et du peigne en corne. La commune a aussi accueilli un peu d'industrie textile, constituant un pôle secondaire du bassin textile du pays d'Olmes.
Jean-Paul Tisseyre, coutellier d'art meilleur ouvrier de France.
La commune compte un village de vacances avec 46 gîtes.
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Exploitations | 3 | 2 | 1 |
Superficie agricole utilisée (ha) | 56 | 47 | 15 |
La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Coteaux de l'Ariège »[64]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est l'élevage d'herbivores hors bovins, caprins et porcins[65]. une seule exploitation agricole ayant son siège dans la commune est recensée lors du recensement agricole[Note 17] de 2010 (trois en 1988). La superficie agricole utilisée est de 15 ha[65].
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Blason | Taillé de gueules et de sinople. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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