Homblières est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
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Homblières est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Quentin, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 120 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,2% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (86,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (87,2%), zones urbanisées (7,8%), forêts (4,1%), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,9%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
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C'est au presbytère d'Homblières que fut reçue le la délégation allemande venue pour négocier l'armistice par des officiers français[8] et être entrée au contact des lignes françaises à La Capelle. Ce point de passage avait été communiqué aux autorités allemandes après leur demande d'ouvrir des négociations.
La délégation sera ensuite convoyée à Tergnier en voiture où les attendait un train spécial qui les amena jusqu'au lieu connu maintenant sous le nom de clairière de Rethondes dans la forêt de Compiègne où se déroula la négociation et la signature de l'armistice le .
Politique et administration
La communauté d'agglomération du Saint-Quentinois dans le département de l'Aisne.
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Quentin du département de l'Aisne. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de l'Aisne.
La commune faisait partie de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin, créée fin 1999 et qui et qui succédait au district de Saint-Quentin, créé le , rassemblant à l'origine 11 communes afin notamment de créer et développer des zones industrielles[10].
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (sous réserve de certaines dérogations bénéficiant aux territoires de très faible densité), le préfet de l'Aisne a adopté un nouveau schéma départemental de coopération intercommunale par arrêté du [11] qui prévoit notamment la fusion de la communauté de communes du canton de Saint-Simon et de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin, aboutissant au regroupement de 39 communes comptant 83 287 habitants[12].
Cette fusion est intervenue le , et la commune est désormais membre de la communauté d'agglomération du Saint-Quentinois[13].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[21].
En 2019, la commune comptait 1 452 habitants[Note 3], en diminution de 3,14% par rapport à 2013 (Aisne: −1,61%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
813
815
839
884
928
1 066
1 115
1 240
1 244
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 276
1 308
1 262
1 158
1 269
1 192
1 116
1 217
1 209
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 151
1 115
1 066
726
742
759
712
679
750
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
820
891
915
1 223
1 495
1 462
1 439
1 499
1 470
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
1 452
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[9] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Étienne.
Monument aux morts commémorant la guerre de 1870 et monument commémorant les guerres du XXesiècle.
Presbytère (lieu où dînèrent les plénipotentiaires allemands le ).
Parc de l'abbaye Sainte-Hunegonde.
Porche de l'abbaye (seul vestige de l'édifice).
Statue de sainte Hunegonde.
Croix de 1898.
L'église Saint-Étienne et le monument aux morts.
Statue de sainte Hunegonde.
La croix.
Porche du parc de l'abbaye Sainte-Hunegonde.
Monument aux morts 1870.
Monument des guerres du XXesiècle.
Allée menant au porche de l'ancien château.
Un coin de l'étang.
Un coin de l'étang.
Platane planté vers 1770, 5,90 m de circonférence, 55 m de hauteur.
Personnalités liées à la commune
Pia Colombo (1934-1986), chanteuse et comédienne, épouse du chanteur Maurice Fanon, est née et décédée à Homblières;
Charles-François d'Hallencourt de Dromesnil (1674-1754), abbé d'Homblières;
Jean-Louis Bruneaux, industriel ardennais, né le 30 brumaire an IV () à Homblières, fils de l'instituteur, il n'a pas vingt ans lorsqu'il devient « ...contremaître de la fabrique en coton de monsieur Abraham Dumez maire de cette commune... » quelques années plus tard il part faire fortune à Rethel (Ardennes)... En attendant une biographie, suivre le lien Vassy-sous-Pisy (Yonne);
Jules Eugène Rondeaux (1871-1935), directeur d'école à Homblières et secrétaire de la mairie. L'école primaire de la commune porte son nom depuis 2016[23].
Héraldique
Blason
Échiqueté d'or et d'azur; au chef d'azur chargé de cinq fleurs de lis d'or[24].
Détails
Les armes adoptées par la commune d'Homblières reprennent celles de l'abbaye[25] Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
«Zonage rural», sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Informations présentées au Mémorial de l'Armistice, sur le site de la clairière de l'Armistice à Compiègne.
Maire pendant presque 40 ans. Démis de ses fonctions par l'État Français, il se réfugie dans le Cantal et redevient maire uniquement après la libération.
Décoré du mérite agricole du fait de ses participations à des congrès et surtout des expositions en France et à l'étranger.
«Bernadette Bleuse, ancienne maire d’Homblières, n’est plus: Première magistrate de la commune de 2008 à 2014, elle est décédée mercredi 17 novembre», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«Elle a été élue pendant trois mandants successifs: première adjointe de 1995 à 2008 aux côtés du maire Philippe Brasset et maire de 2008 à 2014».
«Homblières: Hugues Van Maële veut succéder à Bernadette Bleuse: Élu au conseil municipal en 1995, adjoint au maire depuis 2003, Hugues Van Maële est à la tête de la liste «Ensemble pour Homblières» puisque Bernadette Bleuse, maire, ne brigue pas un nouveau mandat», L'Aisne nouvelle, (lire en ligne).
«Homblières: Hugues Van Maële a ceint son écharpe tricolore: Après avoir effectué un mandat de maire, Bernadette Bleuse ne s’est pas représentée aux suffrages des électeurs», L'Aisne nouvelle, (lire en ligne).
«Francine Gomel reçoit l’écharpe de maire à Homblières», L'Aisne nouvelle, (lire en ligne, consulté le )«Francine Gomel, enfant du village, a été élue maire de la commune d’Homblières».
«Homblières: hommage à Jules Eugène Rondeaux», L'Aisne nouvelle, (lire en ligne)«Directeur d’école né à Parfondru en 1871 et nommé instituteur à Homblières en 1913, où il a aussi assuré les fonctions de secrétaire de mairie. Jules Eugène Rondeaux a assisté à l’arrivée des Allemands et a secondé au mieux le maire, Augustin Evrard, durant cette période difficile. (...) Sur décision des autorités allemandes, il a été obligé de quitter Homblières en avril 1917. Il n’y est revenu que le 1er septembre 1919. Jules Eugène Rondeaux décède à Homblières le 16 janvier 1935 à 64 ans».
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