Essigny-le-Petit est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
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Ne doit pas être confondu avec Essigny-le-Grand.
Essigny-le-Petit | |
La mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Aisne |
Arrondissement | Saint-Quentin |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Saint-Quentinois |
Maire Mandat |
Arnaud Proix 2020-2026 |
Code postal | 02100 |
Code commune | 02288 |
Démographie | |
Gentilé | Essignyacois(es) |
Population municipale |
347 hab. (2019 ![]() |
Densité | 77 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 54′ 01″ nord, 3° 22′ 02″ est |
Altitude | Min. 82 m Max. 131 m |
Superficie | 4,53 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Saint-Quentin (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Quentin-2 |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Fontaine-Uterte | ||
Remaucourt | ![]() |
Fonsomme |
Homblières |
Située dans la vallée de la Somme, Essigny-le-Petit est le premier village traversé par ce fleuve côtier qui prend sa source à Fonsomme.La commune est également traversée par la rigole du Noirieux, qui alimente en eau le canal de Saint-Quentin.
Le village s'étire entre la Rigole du Noirieux au nord et la ligne de Chemin de fer de Creil à Jeumont au sud.
La commune d'Essigny-le-Petit possède "une grande sœur", Essigny-le-Grand, 1056 habitants située au sud de Saint-Quentin à une vingtaine de kilomètres.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, mise en service en 1933[7] et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[9] à 10,3 °C pour 1981-2010[10], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[11].
Essigny-le-Petit est une commune rurale[Note 5],[12]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[13],[14].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Quentin, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 120 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (89,2 %), zones urbanisées (6,3 %), zones agricoles hétérogènes (4,5 %)[17].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[18].
![]() (vers 1750). |
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Toponymie
Le village apparaît pour la première fois en 1155 sous le nom de Essigni dans un cartulaire de l'abbaye d'Homblières. L'orthographe variera encore: Issegni, Yssegny, Yssigny, Aissegny, Essegny, Petit-Essigny sur la carte de Cassini puis l'appellation actuelle au XIXè siècle
[19].
Carte de Cassini
La carte de Cassini ci-contre montre qu'au milieu du XVIIIe siècle, Petit-Essigny est une paroisse située sur la rive gauche de la Somme. Un pont, probablement en bois, permet d'accéder à l'autre rive. En amont, le hameau de Courcelles était rattaché à Fonsomme.
L'ancienne gare de chemin de fer sur la Ligne de Creil à Jeumont
En 1855 fut mise en service la portion de Saint-Quentin à Jeumont de la ligne de chemin de fer de Creil à Jeumont. La gare d'Omissy a fonctionné jusque dans les années 1970.
Première guerre mondiale
Après la bataille des frontières du 7 au 24 août 1914, devant les pertes subies, l'état-major français décide de battre en retraite depuis la Belgique. Le , les Allemands s'emparent du village et poursuivent leur route vers l'ouest[20]. Dès lors commença l'occupation qui dura jusqu'en octobre 1918. Pendant toute cette période, Essigny-le-Petit restera loin des combats, le front se situant à une quarantaine de kilomètres à l'ouest vers Péronne. Le village servira de base arrière pour l'armée allemande.
En , le général Hindenburg décida de la création d'une ligne défense à l'arrière du front ; cette ligne Hindenburg de fortifications s'appuie sur le canal de Saint-Quentin. Essigny-le-Petit, située juste à l'arrière de cette ligne, reste donc sous l'occupation allemande. La population est totalement évacuée.
En , devant l'offensive des Alliés sur le front les Allemands cèdent du terrain peu à peu. Le , les troupes anglo-françaises se heurtent à l'armée allemande. Pendant plusieurs jours, le village sera l'objet de nombreux combats[21].
Au cours de ces combats, les bombardements ont provoqué de nombreuses destructions[22].
Après l'Armistice, peu à peu, les habitants évacués sont revenus, mais la population de 391 habitants en 1911 ne sera plus que de 302 en 1921.
Vu les souffrances endurées par la population pendant les quatre années d'occupation et les dégâts aux constructions, la commune s'est vu décerner la Croix de guerre 1914-1918 (France) le [23].
Sur le monument aux morts sont inscrits les noms des 14 soldats de la commune morts pour la France ainsi que de 4
victimes civiles[24].
La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Quentin du département de l'Aisne. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de l'Aisne.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Saint-Quentin. Celui-ci a été scindé par décret du et la commune rattachée au canton de Saint-Quentin-Nord[25]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle est désormais intégrée au canton de Saint-Quentin-2.
La commune faisait partie de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin, créée fin 1999 et qui et qui succédait au district de Saint-Quentin, créé le 9 février 1960, rassemblant à l'origine onze communes afin notamment de créer et développer des zones industrielles[26].
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (sous réserve de certaines dérogations bénéficiant aux territoires de très faible densité), le préfet de l'Aisne a adopté un nouveau schéma départemental de coopération intercommunale par arrêté du 30 mars 2016[27] qui prévoit notamment la fusion de la communauté de communes du canton de Saint-Simon et de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin, aboutissant au regroupement de 39 communes comptant 83 287 habitants[28].
Cette fusion est intervenue le , et la commune est désormais membre de la communauté d'agglomération du Saint-Quentinois[29].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1919 | 1920 | Alfred Roger | ||
1920 | 1922 | Georges Boboeuf | ||
1922 | 1929 | Amédée Chevalier | ||
1929 | 1944 | Ernest Gilleron | SFIO | Ancien officier aviateur |
décembre 1944 | 1945 | Eugène Boucly | ||
mai 1945 | décembre 1945 | Étienne Tressens | Démissionnaire | |
janvier 1946 | 1947 | Emile Goguillon | ||
novembre 1947 | 1962 | Eugène Denimal | Démissionnaire | |
mars 1962 | 1971 | Lucien Verzinet | ||
mars 1971 | 1977 | Maurice Tison | ||
mars 1977 | novembre 1981 | Marcel Vilcocq | Décédé en fonction | |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
décembre 1982 | avril 2002 | Michel Bockstal | Décédé en fonction | |
mai 2002 | mai 2020 | Claude Vasset | DVG | Retraité Fonction publique Vice-président de la CA de Saint-Quentin (2014 → 2016) Réélu(e) pour le mandat 2014-2020[30],[31] |
mai 2020 | En cours (au 12 juillet 2020) |
Arnaud Proix |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[33].
En 2019, la commune comptait 347 habitants[Note 7], en diminution de 6,47 % par rapport à 2013 (Aisne : −1,61 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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234 | 281 | 282 | 324 | 370 | 354 | 368 | 358 | 353 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
380 | 402 | 420 | 429 | 418 | 429 | 437 | 435 | 394 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
394 | 384 | 391 | 302 | 373 | 370 | 354 | 335 | 363 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
353 | 402 | 421 | 383 | 399 | 377 | 357 | 355 | 377 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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351 | 347 | - | - | - | - | - | - | - |
Les communes d'Essigny-le-Petit, Croix-Fonsomme et Fonsomme constituent un regroupement pédagogique intercommunal[35] (RPI).
![]() |
Blason | D'azur à trois maillets d'argent en chef, senestrés d'une montgolfière de gueules et d'or, la nacelle de pourpre ; à la champagne de sinople* ondée d'une pièce convexe à dextre et d'une pièce concave à senestre, chargée d'une divise ondée de pourpre, elle-même chargée de trois poissons d'argent, le premier posé en bande, le second en fasce et le troisième versé en barre, et surmontée à dextre de deux gerbes de blé d'or[36]. |
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Détails | * Ces armes emploient le terme « cousu » dans le seul but de contrevenir à la règle de contrariété des couleurs : elles sont fautives. Blason adopté par la municipalité en 2010 |
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