Guécélard est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de 3 092 habitants[Note 1].
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Guécélard | |
Rue traversant le village. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Sarthe |
Arrondissement | La Flèche |
Intercommunalité | Communauté de communes du Val de Sarthe |
Maire Mandat |
Alain Viot 2020-2026 |
Code postal | 72230 |
Code commune | 72146 |
Démographie | |
Gentilé | Guécélardais |
Population municipale |
3 092 hab. (2019 ![]() |
Densité | 254 hab./km2 |
Population agglomération |
220 948 hab. (2019) |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 52′ 33″ nord, 0° 07′ 46″ est |
Altitude | Min. 36 m Max. 70 m |
Superficie | 12,18 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Le Mans (banlieue) |
Aire d'attraction | Le Mans (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de La Suze-sur-Sarthe |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | guecelard.mairie72.fr |
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La commune fait partie de la province historique du Maine, et se situe dans le Haut-Maine (Maine blanc).
Les 1 218 hectares de la superficie communale sont bordés sur 5,2 km par la grande rivière navigable, la Sarthe, qui se trouve en cet endroit à 195 km de sa source. Le territoire est parcouru par une petite rivière : le Rhonne, et son rayonnement d'affluents qui drainent les anciennes gastines du Bélinois et celles du Bas Poslinois, devenues les Landes du Petit et du Grand Bourray, citées sur la carte de Cassini de 1767. Le rayonnement de tous ces petits ou un peu plus grands cours d'eau, dont le point de convergence est le bourg actuel de Guécélard, et par delà à la Sarthe, et au fleuve royal : la Loire.
La particularité topographique du cours de la Sarthe, où la grande rivière coule en certains points, à une distance assez rapprochée du Grand Chemin mansais, faisant d'Allonnes, un point important de « rupture de charges » validé par l'amas de pièces de monnaie anciennes découvertes[1].
Fillé | Spay | Moncé-en-Belin |
Fillé | ![]() |
Moncé-en-Belin |
Roézé-sur-Sarthe, Parigné-le-Pôlin |
Parigné-le-Pôlin | Yvré-le-Pôlin |
Guécélard est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[4],[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine du Mans, une agglomération intra-départementale regroupant 20 communes[7] et 220 948 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Mans dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 144 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (56,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (36,1 %), prairies (35,7 %), zones urbanisées (12,8 %), terres arables (10,4 %), zones agricoles hétérogènes (3,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,9 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].
Anciens noms[14] :
Le gentilé est Guécélardais / Guécélardaise.
L'histoire de Guécélard[15] débute, bien avant que l'orthographe du nom actuel apparaisse[16]. C'est au franchissement d'un petit cours d'eau appelé Rhonne, par un authentique chemin antique, connue pour sa section sarthoise sous la dénomination de Grand Chemin mansais[17], que vers le IVe siècle un guerrier franc du nom de Coelhard s'est installé et a fait souche. L'archéologie en témoigne. Il faut attendre la fin du IXe siècle, et les archives de l'abbaye de Saint-Mesmin pour découvrir un groupement d'habitations, formant ce que l'on pourrait appeler un hameau à caractère familial, sur la rive droite de la petite rivière. Sa dénomination avant le Xe siècle : le Gué de Coelhard.
Les moines de l'abbaye de la Couture en 1135 érigent une chapelle, avec l'intention d'édifier un bourg sur la rive gauche du Rhonne. Ce n'est qu'en 1230 que la chapelle devient une église sous le vocable de la Nativité de la Vierge Marie, et sous l'appellation de Notre-Dame du Gué Seelard. En 1235, une paroisse naissante est citée dans plusieurs actes[18].
Cette église sera incendiée le , lors de raids de la cavalerie anglaise basée à Pontvallain. Le même jour, les maisons fortes de Buffe et de Mondan étaient également saccagées et incendiées[19]. Une seconde église sera élevée, construite par les habitants du hameau en 1505-1506, et elle figure dans plusieurs documents des archives épiscopales du Mans et de Tours[20].
Le culte de saint Maclou, instauré par Erispoë vers 855[21], fut honoré pendant presque un millénaire par de grandioses pèlerinages annuels dans les édifices religieux guécélardais, jusqu'en 1792.
Cette nouvelle église est vendue comme bien national en 1792. Elle abrita un bataillon, puis fut démantelée. Un troisième lieu de culte fut construit, là où se trouve l'actuelle église, la bénédiction de cette grande chapelle fut donnée le . Édifiée sur un banc d'argiles, le , elle fut retirée du culte, le clocher lézardé, s'effondrait par pans. L'église que l'on voit au quotidien a été construite de 1893 à 1897, et elle était consacrée le , par monseigneur Bonfils de Forcalquier, dont les armes sont sculptées au balcon du jubé[22].
L'évolution du hameau du Gué de Coelhard a été très lente et a été sujette a de nombreuses vicissitudes du IXe siècle à la première moitié du XVe siècle. La platitude sur laquelle se développe le territoire communal guécélardais (environ deux lieues) a donné aux cavaleries bretonnes de Nominoë, puis de son fils Ersipoë, celle des Norman's, des comtes d'Anjou, de Guillaume le Conquérant, des Anglais en alternance avec celle des Français, bien des occasions de charges et de galopades dévastatrices pour les récoltes et pour les habitations. Aussi, l'on peut constater sur de nombreux plans et cartes antérieurs au XVIIIe siècle, les dénominations de Guessellard, de Grand Bourg, pour ce que nous appelons de nos jours le Vieux Bourg, et de Petit Guécélard pour les quelques habitations se situant près de l'église.
L'historiographie de Guécélard proprement dite est étroitement liée à celle du « Grand Chemin mansais ». Ce chemin qui dès le bronze moyen a relié l'estuaire de la Seine, à l'embouchure de la Loire, pour être plus précis la rive gauche de la Seine à la rive droite de la Loire, s'embranchait vers Rémalard, à une autre voie importante : Paris à Paimbœuf (important arsenal royal), par Bellême, Le Mans, Guécélard, La Flèche, Angers, Nantes[23].
C'est en 1880 que la commune de Fillé cède une partie de son territoire pour la création de Guécélard[14].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Liste des maires avant 1945
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1945 | 1946 | Marc Fouqueray | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1946 | 1953 | Frédéric Sergent | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1953 | 1965 | André Loembrock | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1965 | 1969 | Gaston Davoine | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1969 | 1982 | Prosper Daubibon | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1982 | juin 1995 | André Darguesse | Représentant de commerce | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
juin 1995 | mars 2001 | Denis Herbreteau | Créateur d'entreprise retraité Vice-président de la CC d'Orée de Bercé - Bélinois | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 2001 | mars 2014 | Maurice Desbordes | SE | Professeur des écoles | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 2014[24] | en cours | Alain Viot[25] | DVG | Retraité SNCF | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Les données manquantes sont à compléter. |
Le conseil municipal est composé de vingt-trois membres dont le maire et six adjoints[25].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1881. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[27].
En 2019, la commune comptait 3 092 habitants[Note 4], en augmentation de 6,8 % par rapport à 2013 (Sarthe : −0,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 |
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595 | 563 | 579 | 585 | 533 | 469 | 484 | 520 | 451 |
1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 |
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502 | 437 | 496 | 510 | 589 | 660 | 982 | 1 663 | 2 261 |
1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2019 | - | - | - | - |
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2 594 | 2 689 | 2 793 | 3 015 | 3 092 | - | - | - | - |
2000 | 2001 | 2002 | 2003 | 2004 | 2005 | 2006 | 2007 | 2008 | |
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Naissance domicilié à Guécélard | 45 | 33 | 38 | 31 | 30 | 34 | 39 | 24 | 33 |
Évolution | - | ![]() |
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2000 | 2001 | 2002 | 2003 | 2004 | 2005 | 2006 | 2007 | 2008 | ||
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Décès domicilié à Guécélard | 10 | 4 | 17 | 16 | 13 | 7 | 13 | 4 | 13 | 12 |
Évolution | - | ![]() |
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La commune est une ville fleurie (deux fleurs) au concours des villes et villages fleuris[32].
La foire aux chiens est une manifestation annuelle où se retrouvent plusieurs milliers de visiteurs, chaque premier dimanche du mois de septembre depuis plus de trente ans. Elle regroupe trois expositions :
L'Union sportive de Guécélard fait évoluer une équipe de football en ligue du Maine et trois autres en divisions de district[33]. L'équipe première s'est qualifiée au terme de la saison 2012-2013 en Division d'Honneur.
L'association Guécélard Basket Ball Club gère des équipes de basket avec une école de mini-basket à partir de l'âge de 4 ans jusqu'aux équipes senior au niveau départemental et régional Pays de Loire certaines saisons, notamment ses équipes féminines puisqu'il est parmi les principaux clubs sarthois pour le basket féminin.
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Blason | De sable à la bande fuselée d'argent[36]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |