Bellême est une commune française, située dans le département de l’Orne en région Normandie, peuplée de 1 468 habitants en 2019.
Cet article est une ébauche concernant une commune de l’Orne.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade «Bon début» quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune. Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Pour l’article ayant un titre homophone, voir Belém (homonymie).
Communauté de communes des Collines du Perche Normand
Maire Mandat
Rémy Tessier 2020-2026
Code postal
61130
Code commune
61038
Démographie
Gentilé
Bellêmois
Population municipale
1 468 hab. (2019 )
Densité
858 hab./km2
Population agglomération
2 371 hab. (2016)
Géographie
Coordonnées
48° 22′ 35″ nord, 0° 33′ 38″ est
Altitude
Min. 162 m Max. 230 m
Superficie
1,71 km2
Type
Commune rurale
Unité urbaine
Bellême (ville-centre)
Aire d'attraction
Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales
Canton de Ceton
Législatives
Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Bellême
Géolocalisation sur la carte: France
Bellême
Géolocalisation sur la carte: Orne
Bellême
Géolocalisation sur la carte: Normandie
Bellême
modifier
Le quartier de l'église Saint-Sauveur et ses maisons aux façades colorées.
Géographie
Au nord du parc naturel régional du Perche, dans le département de l'Orne, Bellême se trouve sur une colline de la région naturelle du Perche.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]
Moyenne annuelle de température: 10,3°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,9 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 2,9 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,8 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Belleme_sapc», sur la commune de Saint-Martin-du-Vieux-Bellême, mise en service en 1997[7] et qui se trouve à 1 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,1°C et la hauteur de précipitations de 826,3 mm pour la période 1981-2010[9].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Alençon - Valframbert», sur la commune d'Alençon, mise en service en 1946 et à 35 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,8°C pour la période 1971-2000[11] à 10,9°C pour 1981-2010[12], puis à 11,3°C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Bellême est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Elle appartient à l'unité urbaine de Bellême, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[17] et 2 041 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[18],[19].
La commune est en outre hors attraction des villes[20],[21].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (72,7% en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (64%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones urbanisées (42,6%), prairies (22,8%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (16%), espaces verts artificialisés, non agricoles (14,1%), terres arables (4,5%)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Belismo au Xesiècle[24].
Bellême fut le centre de la seigneurie de Bellême du Xesièclejusqu'en l'an 1113[réf.nécessaire]. En 1087, Robert de Bellême, apprenant la mort du duc, après avoir expulsé la garnison locale et repris le château d'Alençon fit de même à Bellême[26].
Henri Ier, roi d'Angleterre et duc de Normandie, la prit en 1114, Saint Louis en 1228, les Bourguignons en 1413, les Anglais en 1424 et Jean II, duc d'Alençon, en 1449[27] L'un des épisodes marquants de la localité fut le siège de Bellême par Blanche de Castille, régente du jeune Louis IX, le futur Saint Louis, pour la soutirer au breton Pierre Mauclerc[28].
Deux habitants de Bellême ont émigré en 1651 en Nouvelle-France au XVIIesiècle et ainsi contribué à l'épopée des Percherons au Canada: François Peuvret, sieur de Margontier (mort en 1657), sans descendance, et son frère, Jean-Baptiste Peuvret, sieur de Mesnu (baptisé vers 1632, mort en 1697 à Québec), ancêtre des Peuvret du Québec[29][pertinence contestée].
Jusqu'en 1784, Bellême est traversée par le chemin royal de Paris en Bretagne, qui passe par Dreux, Châteauneuf-en-Thymerais, Rémalard, Bellême, Igé, Bonnétable, Le Mans et Angers, jusqu'à Nantes. À partir de cette date, le chemin royal est détourné et passe à Nogent-le-Rotrou et La Ferté-Bernard, jusqu'au Mans. En s'alliant avec Nogent-le-Rotrou, elle réussit à s'imposer contre Mortagne pour réunir, en , les états généraux du bailliage du Perche. Bellesme fut chef-lieu de district sous la Révolution.
Bellême a connu une activité textile florissante, particulièrement aux XVIIeetXVIIIesiècles.
Le porche du château.
La forêt de Bellême.
Héraldique
Les armes de la commune de Bellême se blasonnent ainsi: De sable à une forteresse crénelée à trois tours d'or.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans l'Orne.
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[37].
En 2019, la commune comptait 1 468 habitants[Note 7], en diminution de 8,14% par rapport à 2013 (Orne: −3,08%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1836
1841
1846
1851
1856
2 771
2 708
2 862
3 103
3 263
3 143
3 350
3 126
3 130
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
3 153
3 108
3 199
2 935
2 825
2 656
2 563
2 599
2 627
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
2 338
2 187
1 944
1 992
1 938
1 792
1 697
1 627
1 844
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
2017
1 742
1 843
1 849
1 788
1 774
1 602
1 576
1 593
1 464
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
1 468
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lieux et monuments
La rue Ville-Close.
L'église Saint-Sauveur, des XVe et XVIe siècles, reconstruite de 1675 à 1710 avec son horloge excentrée (voir la liste d'églises avec clocher à horloge excentrée).
Le presbytère, rue de la Coquetère, acquis par la ville et la fabrique de Bellême le , est un ancien hôtel particulier construit à la fin du XVIe siècle[40].
Crypte de la chapelle Saint-Santin, du Xesiècle.
L'enceinte de Bellême, dont la porte Saint-Sauveur du XVesiècle est inscrite au titre des monuments historiques en 1937[41], et les douves de l'ancien château aménagées pour recevoir quelques espèces d'animaux aquatiques. Pour avoir été le grenier à sel de la cité, le porche subit une dégradation: le sel ronge la pierre, menaçant le bâtiment de destruction[42].
Vestiges de remparts, dont l'entrée porte une plaque commémorative de la prise en 1229 du château et de la ville par Saint Louis et sa mère Blanche de Castille.
Maisons des XVIIeetXVIIIesiècles.
Hôtel de ville du XVIIesiècle.
Cadrans solaires, rue du Château, place de la République et place Liègeard.
Le «Chêne de l'école», dans la forêt qui borde le village, qui a plus de 350 ans[43].
Personnalités liées à la commune
Yves Ier de Bellême ou Yves l'Ancien (mort entre 1005 et 1012) est le premier seigneur connu de Bellême.
Mabile de Bellême (vers 1025-1082), la plus ancienne des criminelles ornaises, de 1052 à sa mort[44].
Guillaume Ier de Bellême (1027-1035) est seigneur de Bellême et sire d'Alençon.
Louis IX (saint Louis) (1214-1270): roi de France.
Blanche de Castille (1188-1252): régente de France.
Pierre Ier d'Alençon (1251-1283) est un prince de sang royal français (5efils de Louis IX), son père lui donne en apanage et en pairie les comtés d'Alençon et du Perche, ainsi que les seigneuries de Mortagne-au-Perche et de Bellême.
Jehan des Feugerets: gouverneur de Bellême fait construire le château des Feugerets entre 1550 et 1570. Louis de France dit le Grand Dauphin, fils de Louis XIV, s'y rendit plusieurs fois.
Pierre de Fontenay sire de la Reynière (1541-1610): capitaine de la ville et du château de Bellême, gouverneur du Perche de 1589 à 1610.
George François Berthereau (né à Bellême en 1732, mort en 1794): savant bénédictin.
Jean Massard (né à Bellême en 1742, mort à Paris en 1822): graveur, membre de l'Académie de peinture.
Guillaume André Villoteau, (né à Bellême le , mort à Tours le ): l'un des fondateurs de l'ethno-musicographie, membre de la Commission des sciences et des arts d'Égypte, maire de Savonnières de 1813 à 1815 (Indre-et-Loire)[45].
Pierre Jousset (1802-1892): docteur et écrivain régional.
Aristide Boucicaut (né à Bellême en 1810, mort à Paris en 1877): inventeur du concept de «grand magasin», propriétaire du Bon Marché.
Thomas Henri Martin (né à Bellême en 1813, mort à Rennes en 1884): historien helléniste, auteur de l’Étude sur le Timée de Platon.
Philippe de Chennevières (1820-1899): écrivain d'art et historien. Il fut conseiller général du canton de Bellême.
Marie Edouard Benjamin Vandier (né à Bellême en 1835, mort en 1878), homme politique.
Alfred Bansard des Bois (né à Rémalard en 1848, mort à Bellême en 1920): député.
Charles Pitou (né à Bellême en 1849, mort en 1927): poète régional.
Théodore Tuffier (né à Bellême en 1857, mort en 1929): chirurgien réputé, membre de l'Académie de médecine, puis président de la Société nationale de chirurgie.
Gaston Dona (né à Bellême en 1870, mort en 1957).
Maurice Simon (né à Bellême en 1879, mort à Mortagne-au-Perche en 1941): musicien compositeur.
Roger Martin du Gard (né à Neuilly-sur-Seine le , mort à Sérigny près de Bellême le ): écrivain prix Nobel de littérature en 1937.
Carol de Roumanie (1893-1953): roi de Roumanie.
Roger Heim (1900-1979): mycologue français, professeur au Muséum national d'histoire naturelle et directeur de cet établissement (de 1951 à 1965). Une place de Bellême porte son nom.
Marcel Poulain (1911-1988): résistant et curé de Bellême pendant 30 ans.
Michel Simon (né à Bellême en 1923, mort à Mortagne-au-Perche en 1989): grand résistant, déporté et journaliste à l'hebdomadaire Le Perche.
Alain Spault (1960-2012), footballeur français, est né à Bellême.
Augustin de Romanet (né à Boulogne-Billancourt le ), conseiller municipal de Bellême de 1989 à 2008: directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (2007-2012). PDG de Groupe ADP (anciennement Aéroports de Paris) depuis 2012.
Activité et manifestations
Jumelages
Goring-on-Thames(Angleterre)depuis 1979.
Stühlingen(Allemagne)depuis 1980.
Manifestations
Les Mycologiades internationales: festival annuel de mycologie.
Spectacle historique nocturne estival de l'association Au Cœur du Perche, Le Trésor maudit, au parc de Vigan, labellisé par la Fédération française des fêtes et spectacles historiques[46].
Foire de la Saint-Simon (Simon le Zélote) le 28 octobre.
Les illuminations de décembre depuis Noël 2008.
Notes et références
Notes
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
La Religion dans la toponymie, Sylvie Lejeune. expert auprès de la Commission de toponymie de l'IGN, secrétaire de la commission nationale de toponymie, page 1, paragraphe 1, ligne 6 lire en ligne.
Bernard Beck, Châteaux forts de Normandie, Rennes, Ouest-France, , 158p. (ISBN2-85882-479-7), p.31.
Dezobry et Bachelet, Dictionnaire de biographie, t.1, Ch.Delagrave, 1876, p.264.
Stéphane Bern - Le village préféré des français, La France et ses villages, page 76, (ISBN978-2-226-25929-5).
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии