Guillos est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Guillos | |
![]() La mairie. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Gironde |
Arrondissement | Langon |
Intercommunalité | Communauté de communes Convergence Garonne |
Maire Mandat |
Mylène Doreau 2020-2026 |
Code postal | 33720 |
Code commune | 33197 |
Démographie | |
Gentilé | Guillossais |
Population municipale |
451 hab. (2019 ![]() |
Densité | 20 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 32′ 56″ nord, 0° 30′ 05″ ouest |
Altitude | Min. 65 m Max. 82 m |
Superficie | 22,67 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Bordeaux (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton des Landes des Graves |
Législatives | Neuvième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.guillos.fr |
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Commune de l'aire d'attraction de Bordeaux, située sur le Tursan, affluent du Ciron, la commune se trouve à 38 km au sud de Bordeaux, chef-lieu du département, à 23 km à l'ouest de Langon, chef-lieu d'arrondissement et à 18 km au sud-ouest de Podensac, chef-lieu de canton[1].
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Les communes limitrophes en sont Landiras à l'est, Origne au sud, Louchats au sud-ouest et Cabanac-et-Villagrains au nord-ouest.
Les principales voies de communication routière sont la route départementale D 120 qui mène vers le nord à Cabanac-et-Villagrains puis La Brède et vers le sud à Origne et Saint-Symphorien, la route départementale D 125 qui mène vers le nord-est à Landiras puis Cadillac ou Langon et la route départementale D 115 qui mène vers le sud-ouest à Hostens.
L'accès à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) le plus proche est le no 2, dit de Podensac, qui se situe à 15 km vers le nord-est.
L'accès no 1, dit de Bazas, à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à 30 km vers l'est-sud-est.
Les gares SNCF les plus proches sont celles de Barsac, Cérons et Podensac, toutes trois à 18 ou 19 km du village. Celle de Langon qui propose plus de trafic se trouve à 23 km. Dans ces quatre gares, le réseau est celui de la ligne Bordeaux - Sète du TER Nouvelle-Aquitaine.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cabanac et Vill », sur la commune de Cabanac-et-Villagrains, mise en service en 1984[10] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[11],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,1 °C et la hauteur de précipitations de 923 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 35 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[14], à 13,8 °C pour 1981-2010[15], puis à 14,2 °C pour 1991-2020[16].
Guillos est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[17],[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (94,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (96,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (68,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (25,3 %), zones urbanisées (3,6 %), zones agricoles hétérogènes (2,1 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Guillos est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité très faible)[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009 et 2020[25],[23].
Guillos est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt[26]. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[27],[28].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 74,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 198 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 154 sont en en aléa moyen ou fort, soit 78 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005 et par des mouvements de terrain en 1999[23].
En gascon, le nom de la commune est Guilhòs.
Pour l'état de la commune au XVIIIe siècle, voir l'ouvrage de Jacques Baurein[31].
À la Révolution, la paroisse Saint-Martin de Guillos forme la commune de Guillos. En l'an IX (1800-1801), la commune de Guillos est rattachée à celle de Landiras qui devient Landiras-et-Guillos. En 1850, la commune de Guillos est rétablie par démembrement de la commune de Landiras-et-Guillos[32],[33]. Le 12 Juillet 2022, l'incendie forestier situé entre Landiras et Guillos provoque l'évacuation d'une partie de la population. Le 13 Juillet 2022, l'intégralité de la commune de Guillos est évacuée face à l'ampleur de l'incendie. Au 15 Juillet 2022, une habitation est déclarée détruite par les flammes.[34]
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1995 | ? | Roland Dupouy | DVD | |
mars 2008 | 2014 | Jean-Louis Bedout[35] | ||
mars 2014 | En cours | Mylène Doreau | PS | Fonctionnaire |
Les habitants sont appelés les Guillossais[36].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[38].
En 2019, la commune comptait 451 habitants[Note 7], en augmentation de 3,92 % par rapport à 2013 (Gironde : +7,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1851 | 1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 |
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332 | 311 | 501 | 487 | 489 | 508 | 469 | 481 | 454 |
1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 |
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464 | 415 | 439 | 450 | 454 | 454 | 362 | 337 | 329 |
1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 |
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302 | 311 | 258 | 250 | 253 | 225 | 266 | 372 | 357 |
2004 | 2006 | 2009 | 2014 | 2019 | - | - | - | - |
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379 | 377 | 408 | 441 | 451 | - | - | - | - |
En juillet 2022, comme expliqué plus haut, la commune doit faire face à des feux incontrôlables. Les habitants ont dû évacuer et il ne reste que la maire de la ville, les gendarmes et les pompiers.
Lieu de production de graves (AOC).
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Blason | Écartelé, au premier et au quatrième de gueules aux quatre pals d'or, à la bordure de sable chargée de douze besants d'argent, au deuxième et au troisième d'argent à la croix de gueules chargée de cinq étoiles d'or ; sur le tout, d'azur au lion d'or à la queue léopardée armé et lampassé de gueules. |
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Détails | La commune ayant fait partie de la commune de Landiras-et-Guillos jusqu'en 1850, Guillos partage ce blason avec la commune de Landiras. Officiel, présenté sur le site internet de la commune[43]. |