Landiras (prononcer [lɑ̃diʁas]; Landiràs[1], L'Andiran(s) ou Landiran(s)[2] en gascon) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde (région Nouvelle-Aquitaine).
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Landiras | |
![]() La mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Gironde |
Arrondissement | Langon |
Intercommunalité | Communauté de communes Convergence Garonne |
Maire Mandat |
Jean-Marc Pelletant 2020-2026 |
Code postal | 33720 |
Code commune | 33225 |
Démographie | |
Gentilé | Landiranais |
Population municipale |
2 195 hab. (2019 ![]() |
Densité | 37 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 34′ 06″ nord, 0° 24′ 51″ ouest |
Altitude | Min. 13 m Max. 83 m |
Superficie | 59,75 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Bordeaux (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton des Landes des Graves |
Législatives | Neuvième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.landiras.fr/ |
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Ses habitants sont appelés les Landiranais[3].
Commune de l'aire d'attraction de Bordeaux située entre la forêt des Landes (aire boisée de 50000 ha) et le vignoble des Graves (superficie de vignes 300 ha), la commune se trouve, par la route, à 37 km au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à 15 km à l'ouest de Langon, chef-lieu d'arrondissement et à 12 km au sud-sud-ouest de Podensac, chef-lieu de canton[4].
Les communes limitrophes en sont Illats au nord-est, Pujols-sur-Ciron à l'est, Budos au sud-est, Balizac au sud, Origne à l'extrême sud-ouest, Guillos à l'ouest-sud-ouest, Cabanac-et-Villagrains à l'ouest-nord-ouest, Saint-Morillon à l'extrême nord-ouest sur à peine 500 mètres et Saint-Michel-de-Rieufret au nord.
Saint-Morillon | Saint-Michel-de-Rieufret | Illats |
Cabanac-et-Villagrains Guillos |
![]() |
Pujols-sur-Ciron |
Origne | Balizac | Budos |
La commune est arrosée par le Tursan et l'Arec ainsi que par la Barboue affluent de la Garonne.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sauternes », sur la commune de Sauternes, mise en service en 1896[11] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[12],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 825,2 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 36 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[15], à 13,8 °C pour 1981-2010[16], puis à 14,2 °C pour 1991-2020[17].
Landiras est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[18],[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[21],[22].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (86,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (86,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (65,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (20,7 %), cultures permanentes (7,1 %), zones urbanisées (2,9 %), prairies (1,6 %), zones agricoles hétérogènes (1,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,7 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La commune est traversée, dans le village, par la route départementale D11 qui mène vers le nord-nord-est à Illats et au-delà à Podensac et vers le sud à Balizac et au-delà à Saint-Symphorien au sud-ouest et à Villandraut au sud-est ainsi que par la route départementale D116 qui mène vers l'ouest-nord-ouest à Cabanac-et-Villagrains et vers l'est à Pujols-sur-Ciron et au-delà à Langon. La petite route départementale D125 qui commence au sud du village mène vers le sud-ouest à Guillos.
L'accès à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) le plus proche est celui de 2 Podensac distante de 7 km vers le nord-est.
L'accès 1 Bazas à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à 25 km vers le sud-est.
La gare SNCF la plus proche est celle, distante de 13 km vers le nord-est, de Barsac sur la Bordeaux-Sète du TER Nouvelle-Aquitaine. Celle de Langon, offrant plus de trafic, se trouve à 15 km vers l'est.
Le territoire de la commune de Landiras est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1991, 1995, 1999, 2009 et 2020[26],[24].
Landiras est exposée au risque de feu de forêt. Un incendie important s'est notamment produit en 2022. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt[27]. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[28],[29].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[30].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 72 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 003 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 986 sont en en aléa moyen ou fort, soit 98 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[31],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[32].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2003 et 2015 et par des mouvements de terrain en 1999[24].
Landiras étant dans le domaine nord-gascon, la plupart des lieux-dits anciens y sont explicables par le gascon, par exemple Arnauton, le Pichou, Larrigade, lou Haougueyrot, les Courraous, Brocas, Junqueyre, l'Agréou, la Mouliasse, la Suscouze, Couyala, les Courrèges[33].
Pour la situation de la commune au XVIIIe siècle, voir l'ouvrage de Jacques Baurein[34].
À la Révolution, la paroisse Saint-Martin de Landiras forme la commune de Landiras. En l'an IX (1800-1801), la commune de Guillos est rattachée à celle de Landiras qui devient Landiras-et-Guillos. En 1850, la commune de Landiras est rétablie par démembrement de celle de Landiras-et-Guillos[35].
En juillet 2022, la commune est touchée par un incendie de grande ampleur. Au 18 juillet la préfecture annonce près de 9 500 hectares de forêt brûlée, la propagation rapide du feu pousse les autorités à évacuer toute la population de Landiras à cause des risques trop élevés pour la santé et la sécurité des habitants[36].
Landiras appartient à l'arrondissement de Langon et au canton des Landes des Graves depuis le redécoupage cantonal de 2014. Avant cette date, elle faisait partie du canton de Podensac.
Pour l’élection des députés, la commune fait partie de la neuvième circonscription de la Gironde, représentée depuis 2017 par Sophie Mette (LREM-MoDem).
De 2003 à 2016, Landiras faisait partie de la communauté de communes de Podensac. Lors de la dissolution de cette dernière, la commune a intégré la communauté de communes Convergence Garonne.
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 1 500 et 2 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 19[37].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
? | Roger Dagut | |||
René Redon | DVD | Employé de banque retraité Réélu en 1977 et 1983 | ||
Louis Gertoux | Ancien ingénieur, président des AITF[38] (1981 → 1987) Réélu en 1995 | |||
Étienne Dupin | PS[39] | |||
En cours | Jean-Marc Pelletant[40] | MoDem | Retraité de la fonction publique Vice-président de la CC Convergence Garonne (2017 → ) Réélu en 2014[41] | |
Les données manquantes sont à compléter. |
Dippach (Luxembourg) depuis 1973[42]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[44].
En 2019, la commune comptait 2 195 habitants[Note 7], en diminution de 0,5 % par rapport à 2013 (Gironde : +7,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 671 | 1 707 | 2 034 | 2 183 | 2 321 | 2 329 | 2 336 | 2 422 | 1 950 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 846 | 1 922 | 1 942 | 1 785 | 1 735 | 1 830 | 1 809 | 1 699 | 1 771 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 653 | 1 692 | 1 605 | 1 390 | 1 397 | 1 340 | 1 298 | 1 160 | 1 158 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 126 | 1 132 | 1 089 | 1 230 | 1 418 | 1 506 | 1 862 | 1 969 | 2 206 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 197 | 2 195 | - | - | - | - | - | - | - |
NB : la chute de la population entre les recensements de 1846 et 1851 est due à la création (ou plutôt recréation) de la commune de Guillos en 1850.
En 2019, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,2 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (35,9 %). Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (24,4 %) est inférieur au taux départemental (24,9 %).
En 2019, la commune comptait 1 079 hommes pour 1 116 femmes, soit un taux de 50,84 % de femmes, inférieur au taux départemental (52,06 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,9 | 90 ou + | 1,3 |
4,5 | 75-89 ans | 6,9 |
17,7 | 60-74 ans | 17,6 |
21,2 | 45-59 ans | 20,3 |
20,4 | 30-44 ans | 22,8 |
13,7 | 15-29 ans | 11,1 |
21,7 | 0-14 ans | 19,9 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,7 | 90 ou + | 1,9 |
6,4 | 75-89 ans | 8,7 |
15,5 | 60-74 ans | 16,5 |
19,8 | 45-59 ans | 19,4 |
20 | 30-44 ans | 19,1 |
19,5 | 15-29 ans | 18,3 |
18,1 | 0-14 ans | 16 |
![]() |
Les armes de Landiras se blasonnent ainsi : Écartelé, au premier et au quatrième de gueules aux quatre pals d'or, à la bordure de sable chargée de douze besants d'argent, au deuxième et au troisième d'argent à la croix de gueules chargée de cinq étoiles d'or ; sur le tout, d'azur au lion d'or à la queue léopardée armé et lampassé de gueules.
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