Gommegnies est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
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Gommegnies | |
Gommegnies, la mairie. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Nord |
Arrondissement | Avesnes-sur-Helpe |
Intercommunalité | CC du Pays de Mormal |
Maire Mandat |
Benoît Guiost 2020-2026 |
Code postal | 59144 |
Code commune | 59265 |
Démographie | |
Gentilé | Gommegnions |
Population municipale |
2 308 hab. (2019 ![]() |
Densité | 146 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 16′ 17″ nord, 3° 42′ 30″ est |
Altitude | Min. 100 m Max. 152 m |
Superficie | 15,78 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Gommegnies (ville-centre) |
Aire d'attraction | Valenciennes (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Aulnoye-Aymeries |
Législatives | 12e circonscription du Nord |
Localisation | |
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Gommegnies est située entre Le Quesnoy et Bavay, à 15 km de Valenciennes et 20 km de Maubeuge, administrativement en Avesnois et historiquement dans le Hainaut.
Le village s'étend le long de l'ancienne voie romaine conduisant de Bavay à Vermand.
Le village est placé à la lisière de la forêt de Mormal et comprend 38 km de rues macadamisées, mais celles-ci sont entrecoupées de petits sentiers appelés « caches » par les Gommegnions (venant du mot châsses) qui, autrefois, permettaient aux villageois de s'y cacher pour fuir l'ennemi en cas de conflit, ensuite empruntés par les chasseurs. De nos jours, ils servent de raccourcis et de lieux de promenades (cf. Un toponyme normano-picard : la cache au sens de "chemin de desserte").
Preux-au-Sart | Amfroipret | |
Frasnoy | ![]() |
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Villereau | Locquignol |
Le village est arrosé par l'Aunelle, affluent de l'Escaut, qui prend sa source dans la forêt au lieu-dit « La fontaine Pierrette ». L'Aunelle est grossie par le ruisseau des Bultaux et l'Herpion, ruisseau des près Massin et du ruisseau de Carnoy.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat semi-continental ou des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat semi-continental » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les étés sont chauds et les hivers rudes, avec un grand nombre de jours de neige ou de gel. La pluviométrie annuelle est relativement élevée[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Valenciennes », sur la commune de Valenciennes, mise en service en 1987[7] et qui se trouve à 16 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 708 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 55 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,8 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[13].
Gommegnies est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Gommegnies, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[17] et 3 675 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valenciennes (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 102 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (57,6 %), terres arables (23,6 %), zones urbanisées (12,1 %), zones agricoles hétérogènes (6,6 %), forêts (0,1 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
C'est sous le règne de Bauduin III (1098-1120) qu'apparut pour la première fois le mot de Gommegnies sous le nom de son seigneur, « Alulfus de Gumenies » que l'on trouve, en 1117, dans une charte en faveur de Saint Denys de Brocqueroye.[24]
La terre de Gomegnies était une seigneurie dans la France d'ancien régime. Elle a été érigée en comté, par lettres données à Bruxelles le en faveur de Guillaume baron de Hamal-Moncheaux et Gomegnies, dont la famille a possédé jadis le comté de Looz. Elle est venue se fixer en Brabant, Namur, Hainaut, où elle s'est alliée aux Trasegnies qui descendent des anciens comtes de Hainaut[25].
À la fin de la Première Guerre mondiale (1914-1918), après avoir été occupée par les troupes allemandes, Gommegnies est libérée les 4 et par les troupes alliées néo-zélandaises et anglaises.
Après la guerre de 1870 et jusqu'à la seconde guerre mondiale ,Gommegnies fait partie du secteur fortifié de Maubeuge : important dispositif de fortifications (blockhaus,casemates, forts,...) visant à protéger le saillant de Maubeuge et la ville de Maubeuge contre toute offensive allemande. Entre les deux guerres mondiales, le secteur fortifié de Maubeuge est un élément de la ligne Maginot.
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Avesnes-sur-Helpe du département du Nord.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton du Quesnoy-Est[26]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Aulnoye-Aymeries
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la douzième circonscription du Nord.
Le bourg était le siège de la communauté de communes des Vallées de l'Aunelle et de la Rhônelle, (VVVAR) un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1992.
Celle-ci a fusionné avec la communauté de communes du Pays Quercitain pour formet en 2006 la communauté de communes du Quercitain, dont le siège était au Quesnoy.
Dans le cadre de la mise en œuvre du schéma départemental de coopération intercommunale du Nord, cette intercommunalité fusionne avec ses voisines pour former le la communauté de communes du Pays de Mormal, dont est désormais membre la commune.
Maire en 1802-1803 : P. J. Levecq[27].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1908 | 1913 | Célestin Hennion[28] | Directeur de la sûreté générale Préfet de police de Paris (1913 → 1914) Démissionnaire | |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1944 | 1964 | Pacifique Prévost | ||
? | 1983 [réf. nécessaire] | Léandre Brasseur | ||
mars 1983 | juin 1995 | Charles Fiérain | ||
juin 1995 | avril 2014 | Michel Copros | Médecin libéral puis médecin-chef à l'hôpital du Quesnoy | |
avril 2014[29] | mai 2020[30] | Jean-Yves Fiérain Fils de Charles Fiérain |
DVD | Retraité de l'enseignement |
mai 2020[31],[32] | En cours (au 23 mai 2020) |
Benoît Guiost | DVD[33] | Expert en sécurité ferroviaire |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[35].
En 2019, la commune comptait 2 308 habitants[Note 8], en augmentation de 0,96 % par rapport à 2013 (Nord : +0,49 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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2 000 | 2 563 | 2 589 | 2 604 | 2 950 | 2 960 | 2 980 | 3 048 | 3 093 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 167 | 3 308 | 3 486 | 3 456 | 3 487 | 3 517 | 3 514 | 3 510 | 3 517 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 374 | 3 266 | 3 164 | 2 679 | 2 531 | 2 426 | 2 247 | 2 043 | 2 015 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 022 | 1 929 | 1 878 | 1 780 | 2 004 | 2 002 | 2 176 | 2 222 | 2 286 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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2 312 | 2 308 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,8 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 179 hommes pour 1 133 femmes, soit un taux de 50,99 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,23 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,3 | 90 ou + | 0,6 |
4,8 | 75-89 ans | 7,9 |
15,4 | 60-74 ans | 16,5 |
23,3 | 45-59 ans | 21,7 |
19,4 | 30-44 ans | 21,2 |
16,5 | 15-29 ans | 13,5 |
20,2 | 0-14 ans | 18,5 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,1 | 75-89 ans | 8,1 |
14,3 | 60-74 ans | 15,6 |
19,2 | 45-59 ans | 18,6 |
19,6 | 30-44 ans | 18,7 |
20,7 | 15-29 ans | 19,1 |
20,7 | 0-14 ans | 18,5 |
Gommegnies possède deux salles communales : la salle des fêtes et la salle de la gare.
Le Comité de Fêtes organise annuellement la Foire de la Licorne, la Brocante Nocturne estivale et les Foulées de la Licorne.
Le Comité des Sports et Loisirs de Gommegnies-Carnoy organise la ducasse annuelle de Carnoy.
La foire de la Licorne rassemble chaque année le 1er dimanche de juin, environ 600 à 700 commerçants et brocanteurs. Cette manifestation est l'occasion offerte aux spécialistes et éleveurs venus de la France entière de participer au concours de race bovine bleue du Nord.
En outre, le VC (Vélo Cub) maubeugois organise le une course cycliste labellisée Fédération Française de Cyclisme (FFC) de 148 kilomètres (15 tours de 7,79 km) réservée aux licenciés de la catégorie de niveau sportif Elite nationale ainsi qu'à la catégorie d'âge juniors. Il y a à se partager 1 220 € (20 prix) qui sont réglés en fin de saison.
Enfin, le Vélo Cub maubeugois organise en septembre une course cycliste FFC de 100 kilomètres (15 tours de 6,67 km) réservée aux licenciés des catégories de niveaux 2 et 3 ainsi qu'à la catégorie d'âge juniors.
Le bourg de ce village comprend plusieurs commerces de proximité.
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Blason | De gueules à une licorne assise d'argent ; au chef ondé cousu* d'azur chargé de deux clés d'or passées en sautoir adextrées d'un maillet du même et senestrées d'une gerbe de blé d'or liée de gueules[40].
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Détails | * Ces armes emploient le terme « cousu » dans le seul but de contrevenir à la règle de contrariété des couleurs : elles sont fautives.
Reprend la licorne qui figurait sur l'ancien blason utilisé par la commune, reprise des armes de la famille de Franeau d'Hyon, anciens seigneurs locaux et qui ferait référence à la licorne des armes de Grande-Bretagne et à un supposé cousinage. Fut ajouté un chef ondé évoquant les nombreux ruisseaux arrosant la commune. La gerbe de blé est pour le travail agricole. Le maillet rappelle le travail des sabotiers, très présents jusqu'à la première moitié du XXe siècle à Gommegnies. Enfin, les clefs ont une double symbolique : attributs de saint Pierre puisqu'il existe deux églises à Gommegnies avec celle de Carnoy, et celles de l'autorité et de l'inventivité, ici celles de Célestin Hennion, qui fut maire et préfet mais aussi créateur des Brigades du Tigre. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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Alias | ![]() Blason donné par Théodore Leuridan dans son Armorial des communes du département du Nord de 1909. |
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