Gien-sur-Cure (Zin en bourguignon-morvandiau) est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Pour les articles homonymes, voir Gien (homonymie).
Gien-sur-Cure | |
Vue sur Gien-sur-Cure. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Nièvre |
Arrondissement | Château-Chinon (Ville) |
Intercommunalité | Communauté de communes Morvan Sommets et Grands Lacs |
Maire Mandat |
Laurent Cottin 2020-2026 |
Code postal | 58230 |
Code commune | 58125 |
Démographie | |
Population municipale |
95 hab. (2019 ![]() |
Densité | 8,6 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 08′ 16″ nord, 4° 06′ 01″ est |
Altitude | Min. 584 m Max. 695 m |
Superficie | 11,04 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Château-Chinon |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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Commune du parc naturel régional du Morvan, son territoire est peu accidenté et très découvert, mais il est maigre et froid à cause de son élévation qui varie de 632 à 714 mètres au-dessus du niveau de la mer. Au XIXe siècle, la forêt recouvrait encore 171 hectares. Ce finage confine avec les départements de la Côte-d'Or et de Saône-et-Loire. Il est agréablement situé près de la route de Château-Chinon à Saulieu. Il est divisé en deux par un vallon, au fond duquel se trouvait un grand étang, au nord duquel s'élève la Montagne des Epaux et au sud, la Montagne du Gousset. Un autre réservoir plus considérable existait en 1865 au sud du premier. Ils servaient tous les deux au flottage qui commençait autrefois au bas du village.
La Cure, le ruisseau des Avers, le ruisseau des Vernets sont les principaux cours d'eau parcourant la commune.
au sud, composé de quelques chaumières faisait partie en 1865 de trois communes, d'autant de départements et de diocèses.
Au sud près des bois, fief qui était possédé en toute justice par la Maison de Chaugy-Roussillon. Le , Hugues de Chaugy, fit un traité avec Mathurin Brossard, verrier de Vergigny, près de Saint-Florentin, pour y établir une usine de verrerie. Il lui abandonna à cet effet un emplacement près de l'extrémité gauche de la chaussée de l'étang du lieu, pour y bâtir une maison, un fourneau et une halle, et lui céder tous les bois nécessaires à la construction de ces édifices et à l'entretien du feu, moyennant quatre écu sol d'or, en or, payable chaque année à la Saint-Martin d'hiver. Accord conclu devant Louis Desplaces, notaire royal à Montcinet.
![]() |
Moux-en-Morvan | ![]() | ||
Planchez | N | Ménessaire (Côte-d'Or) | ||
O Gien-sur-Cure E | ||||
S | ||||
Anost (Saône-et-Loire) | Cussy-en-Morvan (Saône-et-Loire) |
Gien-sur-Cure est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (52,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,7 %), prairies (35,1 %), zones agricoles hétérogènes (9,6 %), terres arables (3,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,4 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
La commune s'appelait Joen au XIVe siècle, Jocus, c'est-à-dire Jeu. Selon l'abbé Baudiau, ce surnom viendrait de la position de cette commune près des sources de la rivière de la Cure qui sort d'un bois d'Anost.
La paroisse était autrefois du diocèse d'Autun et de l'archiprêtré d'Anost, elle était en 1865, l'une des cinq composant le doyenné d'Ouroux-en-Morvan. En 1790, elle fit partie du canton qui avait été créé en ce bourg. La collation de la cure était à l'évêque et les dîmes appartenaient au curé et au marquis de Roussillon. Supprimée par le Concordat de 1801, elle devint annexe de Moux-en-Morvan, dont elle fut séparée en 1845, avec un nouveau titre.
La seigneurie de ce pays était dans la mouvance de Château-Chinon, et appartenait jadis à l'abbé de l'abbaye Saint-Rigaud, à Ligny-en-Brionnais, près de La Clayette, sur lequel elle fut vendue par les officiers du roi au bailliage de Mâcon, en 1564. Elle fut acquise par Hugues de Chaulgy Chaugy, baron de Roussillon pour la somme de 1500 livres et en recéda la moitié à Jean de Fussey, chevalier, stipulant par Jean de Vaulx, son beau-père seigneur de Ménesserre. À partir de cette époque elle resta annexée à ces terres[8].
Gien-sur-Cure fait partie de la communauté de communes Morvan Sommets et Grands Lacs.
(liste non exhaustive)
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 1986 | 2014 | Paulette Sautereau | PS | Retraitée |
mars 2014 | En cours | Laurent Cottin | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[10].
En 2019, la commune comptait 95 habitants[Note 2], en diminution de 1,04 % par rapport à 2013 (Nièvre : −5 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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230 | 234 | 276 | 248 | 249 | 280 | 269 | 340 | 345 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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341 | 337 | 344 | 341 | 366 | 347 | 353 | 382 | 336 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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336 | 322 | 312 | 256 | 240 | 220 | 241 | 193 | 182 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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192 | 170 | 161 | 138 | 100 | 102 | 111 | 113 | 96 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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97 | 95 | - | - | - | - | - | - | - |
L'économie de la commune est essentiellement basée sur la sylviculture et l'élevage bovin et ovin.
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