Gestiès est une commune française, frontalière avec l'Andorre par la montagne, située dans le sud du département de l'Ariège en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du pays de Vicdessos, formé par la vallée du Vicdessos et de ses affluents.
Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le ruisseau d'Escalès et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Gestiès est une commune rurale qui compte 32 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 550 habitants en 1841. Ses habitants sont appelés les Gestiérois ou Gestiéroises.
Ses habitants sont les Gestiérois.
La commune de Gestiès se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie et est frontalière avec l'Espagne (Andorre)[I 1].
Elle se situe à 22 km à vol d'oiseau de Foix[1], préfecture du département, et à 9 km de Tarascon-sur-Ariège[2], bureau centralisateur du canton du Sabarthès dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Tarascon-sur-Ariège[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Siguer (0,7 km), Lercoul (2,3 km), Capoulet-et-Junac (3,5 km), Miglos (3,6 km), Illier-et-Laramade (3,7 km), Lapège (3,9 km), Sem (4,5 km), Niaux (5,5 km).
Sur le plan historique et culturel, Gestiès fait partie du pays de Vicdessos, formé par la vallée du Vicdessos et de ses affluents[4].
Capoulet-et-Junac (par un quadripoint) |
Miglos | Larcat (par un quadripoint) |
Siguer | ![]() |
Aston |
Ordino ( ![]() |
La commune est située dans les Pyrénées, une chaîne montagneuse jeune, érigée durant l'ère tertiaire (il y a 40 millions d'années environ), en même temps que les Alpes. Elle est traversée par la Faille nord-pyrénéenne, qui sépare la Zone axiale pyrénéenne (ZA) ou haute chaîne primaire de la Zone nord-pyrénéenne (ZNP), au nord. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches pour partie sédimentaires et pour partie métamorphiques datant pour certaines du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de −252,2 à −66,0 Ma, et pour d'autres du Paléozoïque, une ère géologique qui s'étend de −541 à −252,2 Ma. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans les feuilles « n°1087 - Vicdessos » et « n°1093 - Fontargente » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[7],[8] et leurs notices associées[9],[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 27,46 km2[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 27,31 km2[8]. Son relief est particulièrement escarpé puisque la dénivelée maximale atteint 1 915 mètres. L'altitude du territoire varie entre 827 m et 2 742 m[14].
Gestiès est une commune des Pyrénées située dans le Vicdessos au sein du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises. Le village se trouve dans la vallée de Siguer à 965 mètres d'altitude et bénéficie d'une exposition sud-ouest ce qui lui confère un excellent ensoleillement quelle que soit la saison. On y accède en empruntant la route D 124 rencontrée à gauche en entrant dans le village de Siguer. De là, la pente s'accentue et il faut alors franchir les huit lacets de la route pour parvenir à l'entrée de Gestiès.
On découvre alors sa petite église faisant face à la mairie, ses ruelles étroites fleuries, ses fontaines aux belles auges en pierre, ses lavoirs ou encore ses vieux murs de pierres ornés de roses trémières. Gestiès est devenu un petit village paisible niché au milieu des bois avec des anciennes terrasses agricoles aujourd'hui abandonnées.
Le point de vue sur toute la vallée du Siguer mais également sur le village perché de Lercoul est pittoresque.
Gestiès est un village étape du sentier de grande randonnée GR 10 qui permet d'accéder à la vallée de l'Aston et au plateau de Beille ou bien à celle de Goulier.
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par le ruisseau d'Escalès, le ruisseau de labugé, le ruisseau de la Pourrenque, le ruisseau de l'Etang Blaou, le ruisseau de Monescur, le ruisseau de sabanech, le ruisseau des Clots d'Urbats, le ruisseau du Cap Long, le ruisseau du Carau et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 25 km de longueur totale[16],[17].
Le ruisseau d'Escalès, d'une longueur totale de 11,5 km, est entièrement situé sur la commune. Il prend sa source aux abords des étangs des Llassiès, et se jette dans le ruisseau de Siguer aux abords du pont du Taychou[18].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de comme 6 autres communes, selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[19]. 2En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[20]. À l'est du département, l’influence méditerranéenne accentue les contrastes saisonniers, le climat y est plus sec[21].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[19].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[23] complétée par des études régionales[24],[25] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Vicdessos », sur la commune de Val-de-Sos, mise en service en 1990[26] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[27],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11 °C et la hauteur de précipitations de 1 142,1 mm pour la période 1981-2010[28]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, mise en service en 1949 et à 46 km[29], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[30], à 12,3 °C pour 1981-2010[31], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[32].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[33],[34].
La commune fait partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, créé en 2009 et d'une superficie de 245 973 ha, qui s'étend sur 138 communes du département. Ce territoire unit les plus hauts sommets aux frontières de l’Andorre et de l’Espagne (la Pique d'Estats, le mont Valier, etc) et les plus hautes vallées des avants-monts, jusqu’aux plissements du Plantaurel[35].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensées sur la commune[36] : la « moyenne vallée de Vicdessos, pic de Tristagne » (15 071 ha), couvrant 13 communes du département[37], et la « vallée de l'Aston » (16 077 ha), couvrant 13 communes du département[38] et deux ZNIEFF de type 2[Note 7],[36] :
Gestiès est une commune rurale[Note 8],[41]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 2],[42]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (99 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (48,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (31,8 %), forêts (19 %), eaux continentales[Note 9] (0,9 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[43].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 91, alors qu'il était de 90 en 2013 et de 88 en 2008[I 5].
Parmi ces logements, 18,7 % étaient des résidences principales, 81,3 % des résidences secondaires et 0 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 94,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 5,5 % des appartements[I 5].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Gestiès en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (81,3 %) supérieure à celle du département (24,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 64,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (69,2 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 6].
Typologie | Gestiès[I 5] | Ariège[I 7] | France entière[I 8] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 18,7 | 65,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 81,3 | 24,6 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 0 | 9,7 | 8,2 |
Le territoire de la commune de Gestiès est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque particulier, le risque radon[44],[45].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle d'un cours d'eau, ou ruissellement d'un versant[46].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Gestiès[47]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[48].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Gestiès est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[49].
Perché à 965 mètres d’altitude, Gestiès était à l’origine un hameau de la commune de Siguer. Ce n'est qu'à partir de 1793 que ce hameau deviendra une commune à part entière, la vallée étant alors partagée selon une orientation nord-sud, donnant ainsi naissance aux trois communes de Siguer en fond de vallée, Lercoul sur le versant est, et Gestiès.
Au Moyen Âge, l'orthographe du nom de la commune était alors « Gestiers ».
Au XIXe siècle, Gestiès connaissait sa plus forte population avec 550 habitants en 1841, une centaine de maisons. Deux instituteurs y étaient alors en poste. L'activité des habitants était essentiellement tournée vers l'agriculture et l'élevage, comme en témoignent toutes les terrasses et chemins bordés de murets, bâtis sur tout le flanc ouest de la vallée, sous la Bouiche de Gestiès (1 514 m) jusqu'au Pas de l'Escalier (1 861 m). Son fromage de lait de brebis était renommé.
Les exploitations d'ardoise de la vallée de Siguer occupaient également plusieurs familles (carrières d’ardoises de la Garrabeille).
La commune de Gestiès est membre de la communauté de communes de la Haute Ariège[I 9], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Luzenac. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[50].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Foix, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 9].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Sabarthès pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 9], et de la première circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[51].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1959 | 1999 | Émile Serny | PS | responsable de bureau d'études |
1999 | 2008 | Léon Soucarre | PS | |
mars 2008 | En cours | Alain Marfaing | DVG | Fonctionnaire |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[53].
En 2019, la commune comptait 32 habitants[Note 10], en augmentation de 52,38 % par rapport à 2013 (Ariège : +0,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
427 | 496 | 528 | 534 | 540 | 550 | 549 | 547 | 465 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
465 | 476 | 476 | 472 | 424 | 441 | 425 | 421 | 411 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
415 | 401 | 274 | 254 | 192 | 170 | 109 | 68 | 47 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
42 | 41 | 34 | 21 | 10 | 9 | 9 | 21 | 31 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
32 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Bien que très peu peuplé, le village retrouve une ambiance chaleureuse, dès les mois d'été. La fête patronale a lieu la semaine qui précède le troisième dimanche d'août. À cette occasion sont proposées de multiples activités qui rassemblent toutes les générations : retraite aux flambeaux, concours de pétanque et de belote, jeux organisés sur le terrain du Pech, repas et soirées dansantes, concerts, conférence, cinéma...
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 10] | 0 % | 9,1 % | 18,8 % |
Département[I 11] | 8,9 % | 11,1 % | 11,2 % |
France entière[I 12] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 16 personnes, parmi lesquelles on compte 93,8 % d'actifs (75 % ayant un emploi et 18,8 % de chômeurs) et 6,3 % d'inactifs[Note 11],[I 10]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 13]. Elle compte 2 emplois en 2018, contre 0 en 2013 et 0 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 12, soit un indicateur de concentration d'emploi de 16,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57,7 %[I 14].
Sur ces 12 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 2 travaillent dans la commune, soit 17 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 58,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 16,7 % les transports en commun et 25 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].
Un seul établissement[Note 12] relevant d’une activité hors champ de l’agriculture est implanté à Gestiès au [I 17]. Aucune exploitation agricole ayant son siège dans la commune n'est recensée lors du recensement agricole[Note 13]</ref> de 2010 (deux en 1988)[57].
Gestiès fait partie des villages étapes sur le tracé du sentier de grande randonnée GR10 qui traverse la commune.
Autres randonnées :
Ces hautes vallées du Siguer et du Bourguenat sont dépourvues de routes et d'accès assez difficile ; le GR 10 lui-même s'écarte des hauteurs pour passer par les cinq villages et ne retrouve le voisinage des sommets qu'à la faveur de la vallée d'Artiès, dans la commune d'Auzat.
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