Fléchy est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.
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Ses habitants sont appelés les Fléchissois et les Fléchissoises[1].
Géographie
Localisation
Louis Graves décrivait en 1843 ce village-rue picardsitué dans un creux de vallées comme une «petite commune à territoire ovalaire appuyé vers l'ouest aux coteaux boisés du canton de Crèvecœur, à pentes tendant à l'est vers la vallée de la Noye. La superficie est tourmentée, découverte[2]». Elle est située à 26 km au sud-ouest d'Amiens et à 30 km au nord-est de Beauvais.
L'autoroute A16 limite à l'ouest le territoire communal, et le village est aisément accessible depuis l'ancienne route nationale 1.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]
Moyenne annuelle de température: 10,4°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,1 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 2,8 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,7 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8,2 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Rouvroy-les-Merles», sur la commune de Rouvroy-les-Merles, mise en service en 1989[9] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,5°C et la hauteur de précipitations de 656,1 mm pour la période 1981-2010[11].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Beauvais-Tillé», sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 23 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10,4°C pour la période 1971-2000[13] à 10,6°C pour 1981-2010[14], puis à 11,1°C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Fléchy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[17],[18].
La commune est en outre hors attraction des villes[19],[20].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (99,3% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (99,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (90,4%), zones agricoles hétérogènes (8,9%), forêts (0,7%)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
Toponymie
Le village s'est appelé Flecciae en 1230, Fléchie, Fleschies, Flechyes en 1278, Flechies (Fleceiœ)[2].
Histoire
Des vestiges de tuiles romaines, des médailles et des constructions souterraines ont été découvertes au lieu-dit le dessus de la fosse Beauroy[2].
Les dîmes payées par les villageois ont été vendues à l'Abbaye de Chaalis par Jean de Francastel, écuyer, en avril 1277[2].
Un moulin à vent était signalé à Fléchy en 1776, visible depuis Esquennoy[23].
La maison de Lameth possédait la seigneurie à la fin de l'Ancien Régime[2].
Le village a été détruit à plusieurs reprises par des incendies. L'un d'eux, survenu en 1773, consuma les trois-quarts du village et détruisit l'accès à des muches (souterrains-refuges) situées Rue blanche, protégées par une porte garnie de meurtrières[2].
Au milieu du XIXesiècle, la population vivait des travaux agricoles et de la confection des étoffes de laine, et disposait déjà d'une école. Une carrière et un moulin à vent étaient exploités dans la commune[2].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de l'Oise.
La commune faisait partie de la communauté de communes des Vallées de la Brèche et de la Noye créée fin 1992.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[25], le préfet de l'Oise a publié en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, qui prévoit la fusion de plusieurs intercommunalités[26], et notamment celle de Crèvecœur-le-Grand (CCC) et celle des Vallées de la Brèche et de la Noye (CCVBN), soit une intercommunalité de 61 communes pour une population totale de 27 196 habitants[27].
Après avis favorable de la majorité des conseils communautaires et municipaux concernés[28], cette intercommunalité dénommée communauté de communes de l'Oise picarde et dont la commune est désormais membre, est créée au [29].
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[34].
En 2019, la commune comptait 89 habitants[Note 7], en diminution de 7,29% par rapport à 2013 (Oise: +1,72%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
304
313
355
343
324
336
335
333
295
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
276
295
296
273
235
202
220
205
193
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
174
163
165
144
148
141
129
140
132
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
110
103
102
95
86
85
87
89
97
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
96
89
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,5%, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,3% la même année, alors qu'il est de 22,8% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 52 hommes pour 40 femmes, soit un taux de 56,52% d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,89%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[36]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,0
90 ou +
0,0
14,0
75-89 ans
10,3
12,0
60-74 ans
23,1
26,0
45-59 ans
20,5
12,0
30-44 ans
20,5
8,0
15-29 ans
17,9
28,0
0-14 ans
7,7
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[37]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,3
5,3
75-89 ans
7,5
15,1
60-74 ans
15,8
20,9
45-59 ans
20,1
19,5
30-44 ans
19,4
17,9
15-29 ans
16,5
20,8
0-14 ans
19,4
Culture locale et patrimoine
Le calvaire et sa base sculptée, face à l'église.
Lieux et monuments
Église Saint-Fuscien-et-Saint-Gentier, datée de 1568 et bâtie d’un seul jet en pierres crayeuses bien appareillées, située en retrait de la Rue principale, sur une petite butte[38]. À l'intérieur se trouvent des lambris du XVIesiècle. Un groupe sculpté en chêne du début du XVIesiècle représentant saint Julien l'Hospitalier et sainte Basilisse transportant saint Jacques dans une barque[39] ainsi qu'une statue d'une Vierge à l'Enfant en calcaire, de la fin du XVesiècle[40] sont classés monuments historiques.
Chapelle des Brabans, reconstruite en 1786 dans le cimetière. On y trouva sous l'ancienne porte une pierre creuse contenant une monnaie d'argent au millésime do 1555[2].
Calvaire, à l'intersection entre la route départementale 34 et la rue Blanche.
Calvaire, rue principale, face à l'église, avec son socle sculpté.
Puits-fontaine, près de ce calvaire
Le puits fontaine
la pompe du puits-fontaine
La base sculptée du calvaire
L'église Saint-Fuscien
Personnalités liées à la commune
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Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Breteuil, arrondissement de Clermont (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , p.70-71.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Louis Denis, Le conducteur français: Route de Paris à Amiens, Paris, Ribou, libraire, , 70p. (lire en ligne), p.52.
«La nouvelle carte intercommunale de l'oise: intercommunalité à fiscalité propre au », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, , p.15.
R. Th., «La fusion des communautés de communes est définitive», Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no3417, , p.6«Les 6 projets de fusion de communautés de communes ou d’agglomération ont tous recueilli une majorité favorable; ils pourront ainsi tous être conduits à leur terme».
Sylvie Godin, «Naissance de l'Oise picarde: Jacques Cotel dirige un territoire de 26 500 habitants», Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no3430, , p.17.
«Les derniers vœux du Sivom», Le Courrier picard, (lire en ligne)«L'occasion de mettre à l'honneur huit maires du canton, à commencer par le vétéran, Jean Feuillet. Il est élu depuis 1971 et maire de Fléchy depuis 1995. «La République n'a pas prévu de médailles honorant 42 années de mandat.» Le Sivom lui a donc offert un cadeau. L'élu cédera son fauteuil en mars».
Le maire sortant a été réélu au terme des élections municipales de 2008. Source: Hebdomadaire Le bonhomme picard du 2 avril 2008
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