Cormeilles est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.
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Cormeilles | |
![]() La mairie | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Oise |
Arrondissement | Beauvais |
Intercommunalité | CC de l'Oise picarde |
Maire Mandat |
Éric Tourain 2020-2026 |
Code postal | 60120 |
Code commune | 60163 |
Démographie | |
Gentilé | Cormeillois, Cormeilloises |
Population municipale |
406 hab. (2019 ![]() |
Densité | 56 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 38′ 23″ nord, 2° 11′ 34″ est |
Altitude | Min. 117 m Max. 181 m |
Superficie | 7,21 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Beauvais (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Just-en-Chaussée |
Législatives | 1re circonscription de l'Oise |
Localisation | |
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Cormeilles est un village picard du Plateau picard du nord de l'Oise, situé à 30 km au nord-ouest d'Amiens, 27 km à l'ouest de Montdidier, 24 km au nord-est de Beauvais et à 81 km au nord-est de Rouen.
Il est aisément accessible par l'ancienne route nationale 30 et par l'autoroute A16 (France), qui passe à l'est du territoire communal et dont la sortie la plus proche est celle d'Hardivillers.
Louis Graves indiquait en 1836 que le territoire communal était constitué d'un en périmètre à-peu-près ovale, traversé du midi an nord par un vallon sinueux qui descendait vers Blancfossé ; des coteaux boisés limitaient à l'est ce vallon; une plaine découverte le bornait à l'ouest[1].
![]() | ![]() |
Fontaine-Bonneleau | Blancfossé | Fléchy |
![]() |
Villers-Vicomte | |
Domeliers | Le Crocq | Hardivillers |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rouvroy-les-Merles », sur la commune de Rouvroy-les-Merles, mise en service en 1989[8] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,5 °C et la hauteur de précipitations de 656,1 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 20 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,6 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[14].
Cormeilles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beauvais dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (86 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (75,5 %), zones agricoles hétérogènes (11,6 %), forêts (8,1 %), zones urbanisées (4,8 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 179, alors qu'il était de 179 en 2013 et de 152 en 2008[I 1].
Parmi ces logements, 85,5 % étaient des résidences principales, 3,9 % des résidences secondaires et 10,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0,6 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Cormeilles en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (3,9 %) supérieure à celle du département (2,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 75,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (75,8 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].
Typologie | Cormeilles[I 1] | Oise[I 4] | France entière[I 5] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 85,5 | 90,4 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 3,9 | 2,5 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 10,6 | 7,1 | 8,2 |
La localisté a été dénommée comme Cormeilles, Cormeilles-le-Crocq, Cormeille*la-Ville, Cormeille-la-Neuville (Cormiliæ, Cormetiœ, Cormelitœ, Curmitiaca)[1].
Une ancienne voie romaine, appelée localement Chaussée Brunehaut reliant Beauvais à Amiens (Caesaromagus-Samarobriva) passe à l'est du village. L'ancien hameau de La Neuville, situé au nord du cimetière, pourrait avoir été situé à l'emplacement du vicus nommé Curmiliaca sur l'itinéraire d'Antonin[1].
Un effondrement survenu en 1834 a permis de redécouvrir un souterrain-refuge ou muche, qui permettait autrefois de protéger la population pendant les temps de guerres. Cet ouvrage est une gakerie longue de 82 m. Des chambres de 5 m sur 3 et 3 m de hauteur étaient aménagées le long de la muche. L'entrée, pratiquée à mi-côte sur le chemin de Fontaine était ferlée de longue date[1].
A la même époque, Louis Graves indiquait « on trouve à cinquante pas dans la plaine au midi du village, au lieu appelé les Fosses, des caves et des vestiges de constructions qu'on dit avoir été un couvent de templiers. Les débris de tuiles romaines qui abondent et que la charrue ramène sans cesse au jour paraissent indiquer une époque bien plus reculée. Peut-être aussi ce lieu fut-il occupé par une maladrerie royale qui existait anciennement à Cormeilles[1] ».
Sous l'Ancien Régime, le village était divisé entre deux seigneuries ; celle de l'Abbaye de Froidmont tandis que la , partie basse de la commune dépendait de celle de Blancfossé[1].
La commune, instituée lors de la Révolution française, absorbe entre 1790-1794 celle du Crocq, qui est reconstituée en 1832[22].
En 1836, la commune est propriétaire du presbytère, d'une place. et d'un terrain de jeu de tamis plantés d'arbres fruitiers et de haute tige, ainsi que de deux.pompes à incendie actionnées par une compagnie de pompiers, et un réglemente municipal de l'époque interdit de recouvrir de chaume les constructions neuves afin de limiter les risques d'incendie. « La fabrique des étoffes a pris un grand développement depuis quarante années. La population qui était misérable autrefois, s'est accrue d'un quart dans le même intervalle, et sa richesse a plus que doublé[1] ». On compte à cette époque dans la commune un moulin à vent et une argilière[1].
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, dans la nuit du 4 au , un bombardier Lancaster JB486 de la RAF, de retour d'une mission de bombardement de l’usine de V1 des Nazis à Saint-Leu-d'Esserent dans le cadre de l'opération Crossbow, s'est écrasé sur le territoire communal, tuant les 7 hommes d'équipage : Anthony E. Grubb, Harry Lees, James W. Weyers, Clifford N. Stalker, Joseph T. Nixon, George T. Osborne, Jack Paull Hodges. Ils étaient âgés de 21 à 32 ans[23],[24].
La commune se trouve dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de l'Oise.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Crèvecœur-le-Grand[22]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune rejoint le canton de Saint-Just-en-Chaussée.
La commune faisait partie de la communauté de communes de Crèvecœur-le-Grand Pays Picard A16 Haute Vallée de la Celle créée fin 1992.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[25], le préfet de l'Oise a publié en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, qui prévoit la fusion de plusieurs intercommunalités[26], et notamment celle de Crèvecœur-le-Grand (CCC) et celle des Vallées de la Brèche et de la Noye (CCVBN), soit une intercommunalité de 61 communes pour une population totale de 27 196 habitants[27].
Après avis favorable de la majorité des conseils communautaires et municipaux concernés[28], cette intercommunalité dénommée communauté de communes de l'Oise picarde et dont la commune est désormais membre, est créée au [29].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1828[1] | M. Gayant | |||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1878 | 1881 | Jean-Baptiste Philibert Tallon | ||
1881 | 1888 | Bled de Saint-Jean | ||
1888 | 1896 | Edmond Vauquier | ||
1896 | 1912 | Edouard Tallon | ||
1912 | 1923 | Daniel Leroy[Note 8] | ||
1923 | 1926 | Henri Tallon | ||
1926 | 1929 | M. Duroyon | ||
1929 | 1937 | Philibert Leroy | ||
1937 | 1941 | M. Germain[Note 9] | ||
1941 | 1944 | Émile Autiquet | ||
1944 | 1947 | Jules Lecointe | ||
1947 | 1953 | Georges Bled | ||
1953 | 1953 | Jean Tallon | ||
1953 | 1983 | Maurice Cadet | ||
mars 1983 | septembre 2004[31] | Hervé Benjamin | Président de la CC de Crèvecœur-le-Grand (2001[32] → 2004) Décédé en fonction | |
septembre 2004 | 2008 | Jean-Marie TALLON | ||
2008 | juillet 2020 | Jean-Marie Tallon[33],[34] | Agriculteur | |
juillet 2020[35] | En cours (au 2 décembre 2021) |
Éric Tourain |
En 2021, une enquête publique préalable à l'implantation de 3 éoliennes est organisé à Cormeilles. Ces appareils se rajouteraient à ceux déjà existants le long de l'autoroute A16[36].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[38].
En 2019, la commune comptait 406 habitants[Note 10], en diminution de 6,02 % par rapport à 2013 (Oise : +1,72 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 002 | 966 | 1 082 | 1 214 | 1 349 | 1 019 | 1 040 | 1 054 | 1 012 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
958 | 927 | 917 | 812 | 706 | 599 | 545 | 481 | 447 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
432 | 451 | 375 | 306 | 284 | 229 | 222 | 217 | 217 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
223 | 181 | 253 | 217 | 257 | 286 | 332 | 345 | 432 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
407 | 406 | - | - | - | - | - | - | - |
La chute démographique constatée entre 1831 et 1836 correspond à la création de la commune du Crocq, par scission du territoire de Cormeilles.
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 15,2 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 208 hommes pour 199 femmes, soit un taux de 51,11 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,89 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,0 | 90 ou + | 0,5 |
2,9 | 75-89 ans | 4,0 |
10,1 | 60-74 ans | 13,1 |
26,9 | 45-59 ans | 18,1 |
20,2 | 30-44 ans | 26,6 |
18,8 | 15-29 ans | 14,1 |
21,2 | 0-14 ans | 23,6 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,3 | 75-89 ans | 7,5 |
15,1 | 60-74 ans | 15,8 |
20,9 | 45-59 ans | 20,1 |
19,5 | 30-44 ans | 19,4 |
17,9 | 15-29 ans | 16,5 |
20,8 | 0-14 ans | 19,4 |
des tumulus; on en a extrait beaucoup de cercueils en pierre tendre, dont chacun contenait plusieurs vases de poterie grossière.
On l'appelle Saint-Martin du nom d'une chapelle fort ancienne qu'on a reconstruite en 1827[1] ».
La situation du village sur une crête du plateau picard lui offre de beaux points de vue.
![]() |
Blason | D'azur au château de gueules, ajouré et coulissé d'or, maconné de sable |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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