Flourens [fluʁɛ̃s] est une commune française située dans le nord-est du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays toulousain, qui s’étend autour de Toulouse le long de la vallée de la Garonne, bordé à l’ouest par les coteaux du Savès, à l’est par ceux du Lauragais et au sud par ceux de la vallée de l’ Ariège et du Volvestre.
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Flourens | |
La mairie. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Arrondissement | Toulouse |
Intercommunalité | Toulouse Métropole |
Maire Mandat |
Jean-Pierre Fouchou-Lapeyrade 2020-2026 |
Code postal | 31130 |
Code commune | 31184 |
Démographie | |
Gentilé | Flourensois |
Population municipale |
2 056 hab. (2019 ![]() |
Densité | 211 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 35′ 47″ nord, 1° 33′ 48″ est |
Altitude | Min. 152 m Max. 243 m |
Superficie | 9,74 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Toulouse-10 |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.flourens.fr |
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Seillonne, le ruisseau de Noncesse et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Flourens est une commune rurale qui compte 2 056 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Flourensois ou Flourensoises.
La commune de Flourens se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 10 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département La commune fait en outre partie du bassin de vie de Toulouse[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[2] : Mons (1,9 km), Drémil-Lafage (3,2 km), Quint-Fonsegrives (3,2 km), Aigrefeuille (3,8 km), Pin-Balma (4,2 km), Mondouzil (4,3 km), Lauzerville (4,4 km), Lavalette (5,4 km).
Sur le plan historique et culturel, Flourens fait partie du pays toulousain, une ceinture de plaines fertiles entrecoupées de bosquets d'arbres, aux molles collines semées de fermes en briques roses, inéluctablement grignotée par l'urbanisme des banlieues[3].
Flourens est limitrophe de cinq autres communes.
Pin-Balma | Mons | |
Balma | ![]() |
Drémil-Lafage |
Quint-Fonsegrives |
La superficie de la commune est de 974 hectares ; son altitude varie de 152 à 243 mètres[5].
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par la Seillonne, le ruisseau de Noncesse, le ruisseau du Grand Port de Mer et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 6 km de longueur totale[7],[Carte 1].
La Seillonne, d'une longueur totale de 24,1 km, prend sa source dans la commune de Caraman et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans la Sausse à L'Union, après avoir traversé 11 communes[8].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[10].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Toulouse-Blagnac », sur la commune de Blagnac, mise en service en 1947[14] et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[15],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[16], à 13,8 °C pour 1981-2010[17], puis à 14,3 °C pour 1991-2020[18].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[19] : les « bois et ruisseau du Grand Port de Mer » (41 ha), couvrant 2 communes du département[20].
Flourens est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[21],[I 2],[22].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,1 %), zones agricoles hétérogènes (13,5 %), zones urbanisées (8,1 %), forêts (6,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,3 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le Moussard, la Grande Coupette, Roumo,
La ligne 103 du réseau Tisséo relie la commune à la station Balma - Gramont du métro de Toulouse depuis Drémil-Lafage, la ligne 106 permet de desservir Flourens en soirée depuis la station Balma - Gramont sur réservation.
Le territoire de la commune de Flourens est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Seillonne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1989, 1991, 1999, 2009 et 2018[26],[24].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 695 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 694 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[28].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1994, 1997, 2002, 2003, 2005, 2016, 2017, 2019 et 2020 et par des mouvements de terrain en 1983 et 1999[24].
Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 1 500 habitants et 2 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de dix-neuf[29],[30].
La commune fait partie de la deuxième circonscription de la Haute-Garonne, de Toulouse Métropole et du canton de Toulouse-10 (avant le redécoupage départemental de 2014, Flourens faisait partie de l'ex-canton de Toulouse-8).
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1830 | 1832 | Victor Vidal | ||
1832 | 1840 | Benjamin Dispan | ||
1840 | 1847 | Jules Dispan | ||
1848 | 1852 | Victor Vidal | ||
1852 | 1853 | Étienne Soulairac | ||
1853 | 1865 | François Martel | ||
1865 | 1870 | Étienne Soulairac | ||
1870 | 1881 | Charles Vidal | ||
1881 | 1899 | Pierre Valette | ||
1899 | 1907 | Gaston Porte | ||
1907 | 1912 | Jean Castan | ||
1912 | 1916 | Eugène Olmade | Instituteur | |
1916 | 1919 | Antoine Garrigues | ||
1919 | 1945 | Étienne Rivals | ||
1945 | 1977 | Louis Durand | Exploitant agricole | |
1983 | Philippe Ranvoisy | Centriste | Ingénieur | |
2001 | Jean-Pierre Suspène | Maire honoraire | ||
2014 | Didier Cortes | PS | Inspecteur d'études Enac | |
2017 | Corinne Vignon-Estéban | DVD puis LREM | Commerciale dans l'immobilier Députée de la Haute-Garonne (3e circ.) (2017 → ) Démissionnaire pour cause de cumul des mandats | |
[31] | 2018 | Claudette Faget | DVD | Retraitée de profession libérale |
[32] | En cours (au 26 mai 2020) |
Jean-Pierre Fouchou-Lapeyrade | DVG | Retraité de la SNCF Réélu pour le mandat 2020-2026 |
La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2010[33].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[35].
En 2019, la commune comptait 2 056 habitants[Note 8], en augmentation de 10,72 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +7,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
243 | 280 | 287 | 278 | 339 | 313 | 353 | 576 | 534 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
480 | 483 | 437 | 416 | 423 | 414 | 400 | 410 | 377 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
373 | 352 | 334 | 318 | 307 | 304 | 315 | 299 | 362 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
348 | 424 | 592 | 930 | 1 506 | 1 793 | 1 714 | 1 706 | 1 807 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 900 | 2 056 | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[38] | 1975[38] | 1982[38] | 1990[38] | 1999[38] | 2006[39] | 2009[40] | 2013[41] |
Rang de la commune dans le département | 166 | 156 | 118 | 89 | 89 | 106 | 108 | 110 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
Flourens fait partie de l'académie de Toulouse.
L'éducation est assurée sur la commune par une école primaire.
Salle des fêtes, bibliothèque
Stade municipal, pétanque, centre équestre, centre de loisirs, parcours santé autour du plan d'eau, tennis,
Projets de club de Rugby avec école de rugby En attente d'officialisation Serait en étude de regroupement avec Balma ou Quint-Fonsegrives
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la métropole de Toulouse Métropole[42].
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 754 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 1 940 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 27 150 €[I 5] (23 140 € dans le département[I 6]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 4,8 % | 6,8 % | 5,3 % |
Département[I 8] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 210 personnes, parmi lesquelles on compte 76,2 % d'actifs (70,9 % ayant un emploi et 5,3 % de chômeurs) et 23,8 % d'inactifs[Note 10],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 1 384 emplois en 2018, contre 1 178 en 2013 et 781 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 866, soit un indicateur de concentration d'emploi de 159,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 58,4 %[I 11].
Sur ces 866 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 122 travaillent dans la commune, soit 14 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 83,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 7,8 % les transports en commun, 5,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
234 établissements[Note 11] sont implantés à Flourens au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 14].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 234 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 31 | 13,2 % | (5,7 %) |
Construction | 39 | 16,7 % | (12 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 38 | 16,2 % | (25,9 %) |
Information et communication | 2 | 0,9 % | (4,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 12 | 5,1 % | (3,8 %) |
Activités immobilières | 10 | 4,3 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 45 | 19,2 % | (19,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 39 | 16,7 % | (16,6 %) |
Autres activités de services | 18 | 7,7 % | (7,9 %) |
Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 19,2 % du nombre total d'établissements de la commune (45 sur les 234 entreprises implantées à Flourens), contre 19,8 % au niveau départemental[I 15].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[43] :
La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole occupant le nord-est du département de la Haute-Garonne, dont les coteaux portent des grandes cultures en sec avec une dominante blé dur et tournesol[44]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 20 | 17 | 15 | 10 |
SAU[Note 14] (ha) | 800 | 922 | 878 | 476 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 20 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 17 en 2000 puis à 15 en 2010[46] et enfin à 10 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 50 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[47],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 800 ha en 1988 à 476 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 40 à 48 ha[46].
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