Caraman (en occitan : Caramanh) est une commune française du Sud-Ouest de la France, située dans le nord-est du département de la Haute-Garonne, en région d'Occitanie, historiquement en Languedoc. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ».
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Caraman | |
![]() Vue du nord. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Arrondissement | Toulouse |
Intercommunalité | Communauté de communes des Terres du Lauragais |
Maire Mandat |
Jean Clément Cassan 2020-2026 |
Code postal | 31460 |
Code commune | 31106 |
Démographie | |
Gentilé | Caramanais, Caramanaises |
Population municipale |
2 544 hab. (2019 ![]() |
Densité | 84 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 31′ 52″ nord, 1° 45′ 30″ est |
Altitude | Min. 175 m Max. 294 m |
Superficie | 30,19 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Caraman (ville isolée) |
Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Revel |
Législatives | Dixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Saune, la Seillonne, le Dagour, le ruisseau de Dourdou, le ruisseau de Gouffrense et par divers autres petits cours d'eau.
Caraman est une commune rurale qui compte 2 544 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle appartient à l'unité urbaine de Caraman et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Caramanais ou Caramanaises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'hôtel de Malbos, inscrit en 1992, et le château du Croisillat, inscrit en 1995.
Cara signifie la face ou le visage tandis que man signifie main. Le visage et la main sont présents sur le blason de Caraman.
La commune de Caraman se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 27 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, et à 21 km de Revel[2], bureau centralisateur du canton de Revel dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune est par ailleurs ville-centre du bassin de vie de Caraman[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Mascarville (2,7 km), Albiac (3,1 km), La Salvetat-Lauragais (3,4 km), Maureville (4,6 km), Ségreville (4,6 km), Prunet (4,8 km), Loubens-Lauragais (5,4 km), Cambiac (5,4 km).
Sur le plan historique et culturel, Caraman fait partie du Lauragais, occupant une vaste zone, autour de l’axe central que constitue le canal du Midi, entre les agglomérations de Toulouse au nord-ouest et Carcassonne au sud-est et celles de Castres au nord-est et Pamiers au sud-ouest. C'est l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc »[4].
Caraman est limitrophe de douze autres communes.
Lanta | Prunet | Mascarville, Albiac |
Aurin, Maureville |
![]() |
La Salvetat-Lauragais, Auriac-sur-Vendinelle |
Caragoudes, Ségreville |
Beauville | Cambiac |
La superficie de la commune est de 3 019 hectares ; son altitude varie de 175 à 294 mètres[6].
La commune est desservie par la ligne 356 du réseau Arc-en-Ciel en direction de l'agglomération toulousaine et de la gare routière de Toulouse.
Caraman se trouve sur la route départementale 1 et est accessible par l'autoroute des Deux Mers (A61), sortie 20.
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par la Saune, la Seillonne, le Dagour, le ruisseau de Dourdou, le ruisseau de Gouffrense, la Garrigue, le ruisseau de Borde, le ruisseau de Dagaus, le ruisseau de Fillandres, le ruisseau de Latarge, le ruisseau d'en Danis, le ruisseau d'en Serny et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 40 km de longueur totale[8],[Carte 1].
La Saune, d'une longueur totale de 31,8 km, prend sa source dans la commune de Vaux et s'écoule vers le sud-est. Elle traverse la commune et se jette dans l'Hers-Mort à Toulouse, après avoir traversé 18 communes[9].
La Seillonne, d'une longueur totale de 24,1 km, prend sa source dans la commune et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans la Sausse à L'Union, après avoir traversé 11 communes[10].
Le Dagour, d'une longueur totale de 10,2 km, prend sa source dans la commune et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans Le Girou à Verfeil, après avoir traversé 6 communes[11].
Pays de collines et de champs céréaliers, Caraman subit les influences atlantiques avec un printemps frais et humide, un été très chaud et sec, un automne doux et un hiver peu rigoureux. Balayée principalement par le vent d'autan (sud-est) ou le cers (nord-ouest), Caraman compte seulement 82 jours non ventés.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0,8 | 1,2 | 4,1 | 6,1 | 9,4 | 12,8 | 14,8 | 14,8 | 12,9 | 8,5 | 4,6 | 2,1 | 7,6 |
Température moyenne (°C) | 4,5 | 5,6 | 9,1 | 11,3 | 14,6 | 18,4 | 20,8 | 20,7 | 18,1 | 13,2 | 8,6 | 5,3 | 12,5 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,3 | 10 | 14,1 | 16,5 | 19,9 | 24,1 | 26,8 | 26,6 | 23,3 | 18 | 12,6 | 8,5 | 17,4 |
Précipitations (mm) | 62 | 62 | 61 | 72 | 79 | 68 | 43 | 56 | 65 | 61 | 62 | 75 | 766 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
8,3 0,8 62 | 10 1,2 62 | 14,1 4,1 61 | 16,5 6,1 72 | 19,9 9,4 79 | 24,1 12,8 68 | 26,8 14,8 43 | 26,6 14,8 56 | 23,3 12,9 65 | 18 8,5 61 | 12,6 4,6 62 | 8,5 2,1 75 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[12],[13],[14].
Caraman est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[15],[I 2],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Caraman, une unité urbaine monocommunale[I 3] de 2 544 habitants en 2019, constituant une ville isolée[I 4],[I 5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 6],[I 7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (97,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (83,9 %), zones agricoles hétérogènes (11,7 %), zones urbanisées (4 %), forêts (0,4 %)[17].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Caraman est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Seillonne et le Dagour. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1993, 1996, 1999 et 2009[20],[18].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 018 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 008 sont en en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[22].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2002, 2003, 2011, 2012 et 2016 et par des mouvements de terrain en 1999[18].
Les vestiges d'une dizaine de villas datant du Ier siècle av. J.-C. attestent de la présence des Romains à cet endroit.
En 1005, il est attesté que les seigneurs Donat de Caraman contrôlent le territoire dont fait partie Caraman, et ce jusqu'aux murs de Toulouse. L'importance des lieux grandit grâce aux revenus tirés des droits de péage prélevés sur la route du sel reliant Béziers à Toulouse et la spiritualité s'y ancre: des figures phares de l'époque vinrent y prêcher, Bernard de Clairvaux en 1147, et Dominique de Guzmán en 1206 alors que s'y installe l'hérésie cathare. Raymond VII de Toulouse qui soutient l'hérésie, achète en 1246 une moitié du château de Caraman. Le bourg devient chef-lieu de bailli, donc partie du domaine royal à partir de 1271.
On le retrouve érigé en vicomté de la famille de Lautrec puis de la famille Duèze, Charles VIII l'érige en comté pour Jean de Foix-Carmaing (†1511), 1er comte de Carmaing, en 1483. C'est de 1460 à 1562 que Caraman connaît l'âge d'or du pastel qui fait la fortune du Lauragais. La ville devient capitale du pays de cocagne (la cocagne désigant les boules de pastel séchées pour le transport).
En 1568, subissant les guerres de Religion, Caraman est incendiée par les Réformés qui prennent la ville en 1570, puis détruite par Henri de Navarre en 1579. Reprise par les troupes de Louis XIII en 1622, le comté est vendu en 1670 au créateur du canal du Midi, Pierre-Paul Riquet. Son temple fut détruit en 1682 sur ordre de Louis XIV.
En août 1799, les royalistes s’en emparent dans leur tentative de prendre Toulouse.
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Blason | Coupé : au 1er d'or au visage de carnation, au 2e d'azur à la main dextre appaumée d'argent posée en pal. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 1 500 habitants et 2 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de dix neuf[23],[24].
Commune faisait partie de la septième circonscription de la Haute-Garonne jusqu'en 2012 puis de la dixième circonscription de la Haute-Garonne ainsi que de la communauté de communes des Terres du Lauragais et du canton de Revel (avant le redécoupage départemental de 2014, Caraman était le chef-lieu de l'ex-canton de Caraman) et avant le 1er janvier 2017 elle faisait partie de la communauté de communes Cœur Lauragais.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1911 | 1919 | Antoine Escudier | ||
1919 | 1944 | Jean Laville | ||
1944 | 1945 | Xavier de Woillemont | RGR | colonel |
1945 | 1947 | Isidore Sirven | ||
1947 | 1967 | Xavier de Woillemont | RGR | colonel |
1967 | 1995 | Eugène Boyer | SFIO-PS | Sénateur de 1988 à 1989 Conseiller général (1967-1994) |
1995 | 2011 (décès) |
Marie Denise Xerri | UDF-FD | Professeur de mathématiques |
novembre 2011 | En cours | Jean-Clément Cassan | DVD | Dentiste Maire par intérim puis confirmé dans ses fonctions. |
En 1995, au premier tour Lionel Jospin arrive en tête avec 40,45 % des suffrages, arrive ensuite Jacques Chirac (16,22 %), Edouard Balladur (14,72 %), Jean-Marie Le Pen (10,88 %), Robert Hue (5,97 %) et Arlette Laguiller (4,95 %), aucun candidat ne dépasse ensuite les 4 %. Au second tour, contrairement au vote national, Lionel Jospin arrive en tête avec 61,16 % des suffrages contre 38,84 % pour Jacques Chirac.
En 2002, au premier tour Lionel Jospin arrive en première position avec 23,90 % des votes, en seconde position c'est Jean-Marie Le Pen avec 17,59 % puis Jacques Chirac 14,5% et Jean-Pierre Chevenement 16,18% en 3e position, Arlette Laguiller 7,30 % et Jean Saint-Josse 5,64 %. Au second tour, Jacques Chirac obtient 81,46 % et Jean-Marie le Pen 18,54 %
En 2007, au premier tour Ségolène Royal obtient 30,84 % des votes, Nicolas Sarkozy obtient lui 27,73 %, François Bayrou 17,87 % et Jean-Marie Le Pen 9,86 %. Au second tour, Ségolène Royal obtient 53,32 % des suffrages, Nicolas Sarkozy 46,68 %.
En 2012, au premier tour François Hollande obtient 34,44 %, Nicolas Sarkozy 23,12 %, Jean-Luc Mélenchon 15,91 %, Marine Le Pen 10,91 %. Au second tour, François Hollande obtient 62,54 % et Nicolas Sarkozy 37,46 %.
En 2017, au premier tour Marine Le Pen arrive en tête avec 23,79 %, Emmanuel Macron arrive deuxième avec 22,6 %, Jean-Luc Mélenchon arrive en 3e position avec 21,85 %, puis François Fillon avec 14,65 %, Benoît Hamon avec 6,57 % et Nicolas Dupont-Aignan avec 4,7 %. Au second tour, c'est Emmanuel Macron qui l'emporte avec 60,21 % des suffrages contre 39,79 % pour Marine Le Pen.
En 2002, Patrick Lemasle (PS) obtient 35,43 % des votes, Jean-Pierre Bastiani (UMP) quant à lui en obtient 34,63 %, tandis que la candidate du FN Françoise Moreau obtient 11,34 %. Au second tour, Patrick Lemasle est vainqueur avec 53,32 %. contre 46,68 % pour Jean-Pierre Bastiani.
En 2007, Patrick Lemasle (PS) obtient 35,97 % des votes, Jean-Pierre Bastiani (UMP) quant à lui en obtient 34,61 %. Éric Gautier le candidat du MoDem 7,06 %, tandis que le candidat FN Armand Delamare obtient 4,59 %. Au second tour, Patrick Lemasle et Jean-Pierre Bastiani sont à égalité parfaite avec vainqueur 46,42 %.
En 2012, au premier tour Gilbert Hébrard (DVG) obtient 46,74 % des votes, en seconde position Dominique Faure (PR-UMP) 20,53 %, tandis que Kader Arif (PS) n'obtient que 11,02 %, Marie Lopau du Front National obtient 10,06 % des votes et Christian Picquet du Front de Gauche 4,1 %. Au second tour, Dominique Faure est vainqueur avec 51,33 % contre 48,67 % pour Kader Arif
En 2017, c'est Sébastien Nadot (MUP) qui arrive en tête avec 34,99 %, suivi de Matthieu Lachuries pour le FN avec 14,78 %, Monique Fabre pour la France Insoumise avec 10,92 %, et Dominique Faure (UDI) avec 10,96 %, Arnaud Lafon (LR) avec 8,74 %, vient ensuite le député sortant Kader Arif (PS) avec 5,34 %.
Au second tour, Sébastien Nadot est élu, il obtient 55,4 % contre 44,6 % pour Monique Fabre.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[26].
En 2019, la commune comptait 2 544 habitants[Note 4], en augmentation de 8,39 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +7,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 296 | 2 369 | 2 278 | 2 389 | 2 280 | 2 532 | 2 572 | 2 708 | 2 645 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 550 | 2 577 | 2 277 | 2 303 | 2 183 | 1 995 | 1 960 | 1 913 | 1 818 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 768 | 1 697 | 1 727 | 1 508 | 1 573 | 1 539 | 1 543 | 1 395 | 1 426 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 528 | 1 717 | 1 621 | 1 642 | 1 765 | 1 944 | 2 230 | 2 352 | 2 490 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 544 | - | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[29] | 1975[29] | 1982[29] | 1990[29] | 1999[29] | 2006[30] | 2009[31] | 2013[32] |
Rang de la commune dans le département | 43 | 57 | 70 | 80 | 80 | 86 | 87 | 90 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
Caraman est située dans l'académie de Toulouse.
Caraman possède : une crèche « Le jardin des malices », une école maternelle du Petit Bois, une école élémentaire Pierre-Paul-Riquet et un collège François-Mitterrand.
Marché du village tous les jeudis matin, et l'hiver un marché de Noël est ouvert.
Le centre culturel Antoine-de-SaintExupéry accueille chaque mois des représentations théâtrale, comique, mais aussi des cabarets.
La fête locale a lieu le week-end du 15 août.
Activité musicale : école de musique (solfège inclus) et une chorale.
Caraman possède plusieurs cabinets médicaux et para-médicaux, ainsi que plusieurs pharmacies[33].
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes Cœur Lauragais[34].
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 1 074 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 2 588 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 410 €[I 8] (23 140 € dans le département[I 9]). 48 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 6] (55,3 % dans le département).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 10] | 6,4 % | 5,8 % | 7,4 % |
Département[I 11] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 12] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 559 personnes, parmi lesquelles on compte 79,8 % d'actifs (72,4 % ayant un emploi et 7,4 % de chômeurs) et 20,2 % d'inactifs[Note 7],[I 10]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 13]. Elle compte 743 emplois en 2018, contre 690 en 2013 et 710 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 151, soit un indicateur de concentration d'emploi de 64,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 63,6 %[I 14].
Sur ces 1 151 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 300 travaillent dans la commune, soit 26 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 86,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3 % les transports en commun, 6,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].
251 établissements[Note 8] sont implantés à Caraman au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 17].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 251 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 16 | 6,4 % | (5,7 %) |
Construction | 35 | 13,9 % | (12 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 58 | 23,1 % | (25,9 %) |
Information et communication | 12 | 4,8 % | (4,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 7 | 2,8 % | (3,8 %) |
Activités immobilières | 13 | 5,2 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 39 | 15,5 % | (19,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 49 | 19,5 % | (16,6 %) |
Autres activités de services | 22 | 8,8 % | (7,9 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,1 % du nombre total d'établissements de la commune (58 sur les 251 entreprises implantées à Caraman), contre 25,9 % au niveau départemental[I 18].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[35] :
L'agriculture basée sur la culture de céréales (tournesol, blé…) y tient une place importante.
Le commerces et artisans y sont bien représentés : garagistes, fleuriste, supermarchés, restaurants, etc., ainsi que de nombreux corps de métiers.
La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole occupant le nord-est du département de la Haute-Garonne, dont les coteaux portent des grandes cultures en sec avec une dominante blé dur et tournesol[36]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 65 | 39 | 42 | 30 |
SAU[Note 11] (ha) | 2 333 | 2 599 | 2 707 | 2 299 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 65 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 39 en 2000 puis à 42 en 2010[38] et enfin à 30 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 54 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[39],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 2 333 ha en 1988 à 2 299 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 36 à 77 ha[38].