Cambiac est une commune française située dans le nord-est du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ».
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Cambiac | |
Le château et l'église. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Arrondissement | Toulouse |
Intercommunalité | Communauté de communes des Terres du Lauragais |
Maire Mandat |
Sophie Adroit 2021-2026 |
Code postal | 31460 |
Code commune | 31102 |
Démographie | |
Gentilé | Cambiacois |
Population municipale |
220 hab. (2019 ![]() |
Densité | 28 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 29′ 23″ nord, 1° 47′ 35″ est |
Altitude | Min. 195 m Max. 261 m |
Superficie | 7,74 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Revel |
Législatives | Dixième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Saune et par divers autres petits cours d'eau.
Cambiac est une commune rurale qui compte 220 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Cambiacois ou Cambiacoises.
Ses habitants sont les Cambiacois et les Cambiacoises[1].
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château, inscrit en 2001.
La commune de Cambiac se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 31 km à vol d'oiseau de Toulouse[2], préfecture du département, et à 17 km de Revel[3], bureau centralisateur du canton de Revel dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Caraman[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Beauville (2,2 km), Maurens (2,6 km), Ségreville (4,0 km), Toutens (4,0 km), Juzes (4,4 km), Auriac-sur-Vendinelle (4,8 km), Vaux (5,2 km), Saint-Germier (5,2 km).
Sur le plan historique et culturel, Cambiac fait partie du Lauragais, occupant une vaste zone, autour de l’axe central que constitue le canal du Midi, entre les agglomérations de Toulouse au nord-ouest et Carcassonne au sud-est et celles de Castres au nord-est et Pamiers au sud-ouest. C'est l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc »[5].
Cambiac est limitrophe de quatre autres communes.
Caraman | Auriac-sur-Vendinelle | |
![]() |
||
Beauville | Maurens |
La superficie de la commune de Toutens est de 774 hectares. Son altitude varie de 195 à 261 mètres[7].
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[8]. Elle est drainée par la Saune, le ruisseau de Borde, le ruisseau de Cagarel, le ruisseau de Latarge et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 8 km de longueur totale[9],[Carte 1].
La Saune, d'une longueur totale de 31,8 km, prend sa source dans la commune de Vaux et s'écoule vers le sud-est. Elle traverse la commune et se jette dans l'Hers-Mort à Toulouse, après avoir traversé 18 communes[10].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[12].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ségreville », sur la commune de Ségreville, mise en service en 1961[16] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[17],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13 °C et la hauteur de précipitations de 734,5 mm pour la période 1981-2010[18]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Toulouse-Blagnac », sur la commune de Blagnac, mise en service en 1947 et à 36 km[19], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[20], à 13,8 °C pour 1981-2010[21], puis à 14,3 °C pour 1991-2020[22].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[23],[24],[25].
Cambiac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[26],[I 2],[27].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (82,9 %), zones agricoles hétérogènes (17,1 %)[28].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Accès avec les routes départementales D 80, D 18 et D 66.
Le territoire de la commune de Cambiac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[29]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[30].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Saune. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1996, 1999, 2000 et 2009[31],[29].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 98 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 98 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[33].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2002, 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[29].
Comté de Caraman
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[34],[35].
Commune faisant partie de la septième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes des Terres du Lauragais et du canton de Revel (avant le redécoupage départemental de 2014, Cambiac faisait partie de l'ex-canton de Caraman) et avant le 1er janvier 2017 elle faisait partie de la communauté de communes Cœur Lauragais.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | 2008 | Jean-Louis Batigne | ||
mars 2008 | mars 2021 (démission) | Serge Andrieu | DVD | Agriculteur |
mars 2021 | En cours | Sophie Adroit | DVG | conseillère régionale |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[37].
En 2019, la commune comptait 220 habitants[Note 7], en augmentation de 1,38 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +7,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
295 | 292 | 323 | 322 | 341 | 356 | 364 | 365 | 361 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
371 | 305 | 322 | 316 | 310 | 281 | 280 | 249 | 259 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
265 | 257 | 250 | 225 | 216 | 211 | 212 | 205 | 191 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
156 | 139 | 115 | 149 | 188 | 170 | 177 | 173 | 215 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
207 | 220 | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[40] | 1975[40] | 1982[40] | 1990[40] | 1999[40] | 2006[41] | 2009[42] | 2013[43] |
Rang de la commune dans le département | 352 | 404 | 330 | 363 | 388 | 401 | 371 | 375 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
Cambiac fait partie de l'académie de Toulouse.
Fête locale début août, comité des fêtes, salle des fêtes,
Chasse, pétanque,
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre du SIPOM de Revel[44],[45].
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 91 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 218 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 550 €[I 5] (23 140 € dans le département[I 6]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 2,3 % | 9 % | 5 % |
Département[I 8] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 138 personnes, parmi lesquelles on compte 80,7 % d'actifs (75,7 % ayant un emploi et 5 % de chômeurs) et 19,3 % d'inactifs[Note 9],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 24 emplois en 2018, contre 26 en 2013 et 21 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 106, soit un indicateur de concentration d'emploi de 22,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 62,6 %[I 11].
Sur ces 106 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 13 travaillent dans la commune, soit 12 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 89,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,7 % les transports en commun, 2,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
12 établissements[Note 10] sont implantés à Cambiac au [I 14]. Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 41,7 % du nombre total d'établissements de la commune (5 sur les 12 entreprises implantées à Cambiac), contre 19,8 % au niveau départemental[I 15].
La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole occupant le nord-est du département de la Haute-Garonne, dont les coteaux portent des grandes cultures en sec avec une dominante blé dur et tournesol[46]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 14 | 10 | 11 | 11 |
SAU[Note 12] (ha) | 647 | 503 | 474 | 434 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 14 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 10 en 2000 puis à 11 en 2010[48] et enfin à 11 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 21 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[49],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 647 ha en 1988 à 434 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a baissé, passant de 46 à 39 ha[48].