Feillens (prononciation : fɛ.jɑ̃) est une commune française située dans le département de l'Ain, en région Auvergne-Rhône-Alpes. La commune est située dans l'aire urbaine de Mâcon.
Feillens | |
![]() Mairie de la commune. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Ain |
Arrondissement | Bourg-en-Bresse |
Intercommunalité | Communauté de communes Bresse et Saône |
Maire Mandat |
Guy Billoudet 2020-2026 |
Code postal | 01570 |
Code commune | 01159 |
Démographie | |
Gentilé | Feillendis, Feillendies |
Population municipale |
3 365 hab. (2019 ![]() |
Densité | 226 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 20′ 10″ nord, 4° 53′ 21″ est |
Altitude | Min. 169 m Max. 207 m |
Superficie | 14,91 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Mâcon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Replonges |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | feillens.fr |
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Ses habitants s'appellent les Feillendis et les Feillendies.
Feillens fait partie de la Bresse, dans le Val de Saône. Elle se situe à 10 km au nord-est de Mâcon et à proximité immédiate de la sortie 2 de l'autoroute A40. Le territoire communal borde la rive gauche de la Saône, il appartient à l'arrondissement de Bourg-en-Bresse et au canton de Replonges.
La population est principalement concentrée en un seul lieu avec des hameaux proches les uns des autres. Les plus importants sont le Dégottet, les Beys, Brux, Limerol, Passant, Ternant, Montagnat, le Poux, la Chapelle, les Massets et Montgrimoux.
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Vésines | Manziat | ![]() | |
Sancé (Saône-et-Loire) | N | Bâgé-Dommartin | ||
O Feillens E | ||||
S | ||||
Mâcon (Saône-et-Loire) | Replonges |
De nombreux cours d'eau traversent le territoire communal dont le plus connu est la Saône. Cette rivière borde l'ouest de la commune et forme sa frontière avec Sancé, commune de la région Bourgogne-Franche-Comté. Un de ses affluents est la Loëze qui traverse le nord de la commune et termine son cours à Feillens.
D'autres cours d'eau moins importants passent à Feillens dont la Grande Loëze qui traverse le sud de la commune et une partie fait la frontière avec Replonges. Le ruisseau de Ternant prend sa source à Bâgé-la-Ville puis rejoint la commune en longeant la route D 68B jusqu'à l'A40 où elle rejoint la Grande Loëze.
Le Virolet est le ruisseau qui naît au confluent entre la Grande Loëze et le ruisseau de Ternant. Il se jette dans la Saône tout comme le bief de Saint-Maurice qui est un ruisseau court d'un kilomètre prenant sa source dans la commune mais qui se termine à Replonges.
Près du hameau des Beys, on trouve le lac de Feillens, un vaste plan d'eau récent causé par l'extraction de grandes quantités de terre durant les travaux d'aménagement de l'A40 à la fin des années 1970[1].
Le climat y est de type tempéré, à tendance continentale. Feillens a les relevés de Mâcon qui est dû à sa proximité (5 km à vol d'oiseau), voici les valeurs climatiques de 1981 à 2010 :
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0 | 1 | 3,5 | 6 | 10 | 13,5 | 15,5 | 15 | 11,5 | 8 | 3,5 | 1 | 7,5 |
Température moyenne (°C) | 2 | 4,5 | 8 | 11 | 15 | 19 | 21 | 20,5 | 17 | 12 | 7 | 3,5 | 12 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,5 | 8 | 12 | 16 | 20 | 24 | 27 | 26 | 22 | 16,5 | 10 | 6 | 16 |
Précipitations (mm) | 59 | 53 | 49 | 75 | 88 | 75,5 | 71 | 72 | 79,5 | 85,5 | 84 | 70 | 861,5 |
L'autoroute A40 (Mâcon - Genève), portion de la Route Centre-Europe Atlantique Bordeaux/Nantes - Annemasse, traverse le sud-ouest de la commune et est la seule autoroute. On trouve près de la zone d'activités la gare de péage de Feillens qui permet de rejoindre l'autoroute en direction de Mâcon et Paris ainsi qu'en direction de Bourg-en-Bresse et Genève.
La route départementale 933 traverse Feillens du nord au sud, elle est l'artère principale de la commune. Elle commence au sud vers la zone d'activités de Feillens Sud et vient de Replonges et Pont-de-Veyle et finit au sud vers Passant avant de partir vers Manziat et Pont-de-Vaux. Au niveau départemental, cette route relie Sermoyer au nord à Massieux au sud. Avant 1972, cette voie faisait partie de la route nationale 433 qui reliait Saint-Germain-du-Plain à Lyon mais cette dernière a été déclassée en trois voies en fonction des trois départements qu'elle traversait.
Seconde voie importante traversant le bourg, la route départementale 68 arrive à Montagnat après avoir débuté à Bâgé-le-Châtel. Elle continue sa route au centre avant de partir au nord-est pour finir dans la commune voisine de Vésines.
La route départementale 68B fait une liaison entre la D 933 et la D 68. Elle part de la zone d'activités de Feillens Sud pour terminer sa route à Ternant.
La ligne de Trévoux à Saint-Trivier-de-Courtes, gérée par la Compagnie des Tramways de l'Ain[3] passait dans le centre de la commune. Les trains s'arrêtaient à la gare du village située près de l'intersection entre la D 933 et la D 68. La gare fut desservie de 1897 jusqu'en 1936, date à laquelle la ligne fut fermée[3].
Aujourd'hui, aucune voie ferrée ne traverse la commune mais quelques-unes sont situées à proximité.
À quelques kilomètres de Feillens, la Saône, qui marque la frontière ouest du département de l'Ain, est navigable à grand gabarit européen depuis Verdun-sur-le-Doubs jusqu'à Lyon. Elle constitue un axe de transport fluvial important entre l'est et la Méditerranée. Mâcon possède un port fluvial et la Saône est aussi appréciée pour le tourisme fluvial.
La commune est reliée au réseau départemental des bus car.ain.fr[5]. La ligne 155 (Sens Pont-de-Vaux - Mâcon et sens Mâcon - Pont-de-Vaux) est la seule ligne qui passe par la commune. Elle dessert quatre arrêts : Croix blanche, Salle notre maison, Ternant la Croix, Montagnat la Croix. Du lundi au vendredi (sauf les jours fériés), une navette de la ligne 115 circule entre la commune et Mâcon dont le terminus est l'arrêt Salle Notre Maison.
Feillens est une commune rurale[Note 1],[6]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[7],[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Feillens, une unité urbaine monocommunale[9] de 3 291 habitants en 2017, constituant une ville isolée[10],[11].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mâcon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (36,2 %), prairies (31,2 %), zones urbanisées (18,4 %), forêts (6,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,1 %), eaux continentales[Note 3] (3,6 %)[14].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Feillens serait d'origine burgonde du fait que ce toponyme dériverait du primitif Filingo, signifiant chez les Filingi[15]. Il est dérivé du nom propre Filo qui est la forme affective de Filibertus et Feletheus formés par le radical filo qui veut dire en français beaucoup.
La première référence à la commune se trouve sous le nom de Felins dans le cartulaire de Saint-Vincent-de-Mâcon en 996[16]. Deux siècles plus tard en 1206, Felinz est évoqué comme étant le nom de la paroisse selon les titres de Laumusse.
En 1343, le documentaire linguistique de l'Ain cite Felienz et les archives de la Côte-d'Or font de même avec Fellienz en 1378. À la fin du siècle, en 1399, le nom du village est Fellens selon la même source.
Les archives de l'Ain mentionnent Felliens en 1402 et le cartulaire de Bourg utilise Feliens pour nommer la commune en 1412. Ensuite, les archives départementales parlent de Felenis en 1439, celles de la Côte-d'Or évoquent Feillienz en 1475. Enfin, le nom actuel de Feillens apparaît pour la première fois en 1497 dans le terrier des Chabeu.
Durant l'Ancien Régime, la commune était une communauté du mandement de Bâgé et du bailliage, de l'élection et de la subdélégation de Bourg.
Lors de la création des départements par la Révolution française, elle est intégrée au département de l'Ain et au district de Pont-de-Vaux. En 1800, après la suppression des districts, elle intègre l'arrondissement de Bourg-en-Bresse et reste dans le canton de Bâgé-le-Châtel.
Depuis au moins 1988, elle fait partie de la quatrième circonscription de l'Ain pour l'élection des députés[17].
En mars 2015, à l'occasion des élections départementales, le décret du 13 février 2014[18] portant sur le redécoupage cantonal des cantons de l'Ain entre en vigueur. Ainsi, la commune ainsi que toutes celles du canton, excepté Saint-Laurent-sur-Saône, sont intégrées au nouveau canton de Replonges.
Vingt-trois conseillers municipaux forment le conseil de la commune dont le maire et ses six adjoints[19]. Dix-sept commissions de travail ont été créées :
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
février 1825 | février 1825 | Philibert Cordenod | Adjoint assurant l'intérim | |
février 1825 | novembre 1830 | Sébastien Bas | Notaire | |
novembre 1830 | septembre 1839 (décès) |
Laurent Dalain | Cultivateur | |
septembre 1839 | septembre 1840 | Denis François Duvernay | Adjoint assurant l'intérim | |
septembre 1840 | octobre 1865 | Antoine Dalain Fils de Laurent Dalain |
Cultivateur | |
octobre 1865 | mai 1888 | Antoine Bévy | Adjoint du précédent | |
mai 1888 | mai 1892 | Edmond Bévy | Cultivateur | |
mai 1892 | décembre 1892 | Benoît Berry | ||
décembre 1892 | 1899 | Laurent Guillon | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1983 | juin 1995 | Jean Broyer | ||
juin 1995 | en cours | Guy Billoudet | DVD puis UMP-LR |
Responsable de magasin Conseiller général du canton de Bâgé-le-Châtel (2011 → 2015) Conseiller départemental du canton de Replonges (2015 → ) Président de la CC Bresse et Saône (2017 → ) Réélu en 2001, 2008, 2014 et 2020 |
Les données manquantes sont à compléter. |
Jusqu'au , Feillens appartenait à la communauté de communes du pays de Bâgé, intercommunalité créée le à la suite de la dissolution du SIVOM du canton de Bâgé créé en 1972[21]. Ce jour de 1998 vit aussi la disparition de Saint-Laurent-sur-Saône qui rejoint alors la communauté d'agglomération du Mâconnais - Val-de-Saône. Depuis le , la commune est intégrée à la nouvelle communauté de communes du pays de Bâgé et de Pont-de-Vaux. Cette dernière regroupe les communes de l'ancienne intercommunalité à celles du canton de Pont-de-Vaux. La structure devient communauté de communes Bresse et Saône le de la même année[22].
Une autre structure regroupe l'intercommunalité à d'autres de la région. Le syndicat mixte Bresse Val de Saône, créé en 1995, regroupe 40 communes[23],[24]. Son but est de négocier les procédures que proposent l'Union européenne, l'État ou la région Auvergne-Rhône-Alpes qui pourraient développer un territoire plus vaste que la simple communauté de communes.
Enfin, comme la totalité des communes du département de l'Ain, le village appartient au syndicat intercommunal d'énergie et de e-communication de l'Ain, organisation fondée le [25]. Le syndicat est compétent dans la gestion des réseaux d'électrification, de gaz, de l'éclairage public, de la communication électronique[26]. En plus de ces compétences, la structure accompagne les communes pour qu'elles puissent maîtriser leur consommation d'énergie, gère un système d'information géographique et a mis en place dans le département, par l'intermédiaire de sa régie Réso-Liain, un réseau de fibre optique pour avoir accès à Internet à très haut débit
Localisation des communes jumelées. |
La communauté de communes du pays de Bâgé dont la commune faisait partie jusqu'à sa dissolution est jumelée avec la commune de Bad Waldsee localisée au sud de la Bavière en Allemagne depuis le [27]. Ce jumelage est né d'un échange franco-allemand débuté en 1977 grâce à Roger Poulnard, fondateur du lycée de Bâgé-la-Ville, et à MM. Subreville et Batho, professeurs d'allemand du collège[28]. Ces derniers ont fait une demande de contact avec un établissement de l'Allemagne auprès du ministère de l'Éducation nationale qui leur ont répondu favorablement en leur proposant la Realschule de Bad Waldsee. Une dizaine de mois après avoir reçu cette réponse, Herr Schültz, professeur de français à la Realschule arrive en France avec 15 collégiens[28],[29]. Ce n'est qu'une quinzaine d'années plus tard que l'échange scolaire devient un jumelage intercommunal. Depuis, un voyage est organisé chaque année et les élèves choisissant d'étudier l'allemand ont un correspondant.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[31].
En 2019, la commune comptait 3 365 habitants[Note 4], en augmentation de 5,62 % par rapport à 2013 (Ain : +5,32 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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2 286 | 1 418 | 2 227 | 2 422 | 2 526 | 2 590 | 2 647 | 2 684 | 2 720 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 738 | 2 704 | 2 658 | 2 648 | 2 669 | 2 608 | 2 591 | 2 553 | 2 478 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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2 423 | 2 421 | 2 333 | 2 137 | 2 075 | 2 024 | 2 071 | 2 086 | 2 153 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
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2 296 | 2 538 | 2 605 | 2 595 | 2 624 | 2 933 | 2 997 | 3 112 | 3 107 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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3 225 | 3 365 | - | - | - | - | - | - | - |
Il existe trois établissements scolaires à Feillens dont un collège. L'école publique de Feillens située derrière la mairie regroupe des élèves de la toute petite section au CM2 répartis dans sept classes. Elle a été inaugurée en 2000[34] et la cour de récréation sépare les bâtiments des classes de maternelle et de primaire.
L'école privée catholique dite de Limerol située le long de la rue de l’École privée accueille environ 300 élèves répartis dans douze classes[35].
Le collège privé catholique Saint-Charles localisé près de la rue de l'Église forme avec l'école de Limerol l'OGEC Saint-Rambert. À l'origine le collège était une fondation privée dirigée par les sœurs de Saint-Charles de Lyon qui se destinait à l'éducation des filles et à la visite des malades. Une pharmacie fut établie en 1807. Cet établissement accueille 457 collégiens[36] de la 6e à la 3e.
Le collège de secteur des élèves de la commune est le collège Roger-Poulnard situé à Bâgé-la-Ville. Après la fin de leur classe de 3e, ils sont dirigés vers le lycée René-Cassin de Mâcon.
De nombreux clubs sportifs permettent aux Feillendits de pratiquer une activité sportive[37].
Les sports collectifs sont représentés avec par exemple l'Union sportive de Feillens, un club de football évoluant au niveau régionale 2 de la ligue Rhône-Alpes. Pour les catégories U15, U17 et U19, les jeunes jouent avec l'Essor Bresse Saône qui regroupe l'US Feillens avec les clubs de l'US Replonges, le FC Manziat et l'AS Bâgé qui sont tous issus du Pays de Bâgé. Il existe aussi un club de basket, le Basket club de Feillens. Pour pratiquer une activité physique pour le loisir, le Sport Détente Feillens propose plusieurs sports collectifs à pratiquer chaque lundi.
Au niveau individuel, les sports de raquette sont représentés avec le Tennis club de Feillens et le Club de tennis de table de Feillens.
On trouve aussi deux associations de sports de boules que sont l'Union bouliste de Feillens et le Quillon de Feillens ainsi que deux de danse : Les locustelles et Dynamic'Danse qui propose du modern'jazz.
Pour les passionnés de deux-roues, le Vélo Loisirs de Feillens et le Moto-club de Feillens permettent la pratique du vélo pour l'un et de la motocross pour l'autre.
Enfin, on peut citer d'autres clubs comme le Judo Club Feillens Val de Saône, la Gym Volontaire Dame ainsi que les Écuries des Sablons.
Depuis 2014[38], la commune dispose du très haut débit sur 25 à 50 % de la commune [39] avec la fibre optique grâce au réseau public de fibre optique LIAin régi par le syndicat intercommunal d'énergie et de e-communication de l'Ain.
La commune a obtenu sa première fleur au concours des villes et villages fleuris en 2015[40],[41].
Au sud de la commune, près de la sortie d'autoroute, on trouve la zone d'activités de Feillens Sud. Cette zone regroupe des entreprises de l'automobile, de la vente de tubes en plastique ainsi qu'une entreprise proposant des produits de la gamme traiteurs et sandwich. La zone est aussi le lieu qui accueille une centrale d'enrobage dont la construction fut l'objet de fortes oppositions[42].
Outre cette zone d'activités, le centre de Feillens comporte de nombreux services et commerces. Sur le territoire communal, principalement entre le bourg et la Saône, de nombreux terrains sont utilisés pour la culture de légumes qui est facilitée par le sol sableux dû à la rivière.
De nombreuses croix de chemins sont dispersées dans la commune. Parmi elles, la croix de chemin de Feillens fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis 1927[43].
Trois monuments aux morts sont localisés dans Feillens[44]. Le plus ancien est le monument commémoratif de la guerre de 1870. Inauguré le , il a été déplacé à son emplacement actuel, c'est-à-dire derrière l'église vers 1947.
Près de ce mémorial se trouve le monument commémoratif de la guerre de 1914-1918 qui est installé sur l'aile droite de l'église. En plus des 87 noms des soldats morts durant cette guerre, le nom de trois soldats tués durant la Seconde Guerre mondiale et d'un soldat mort durant la guerre d'Algérie ont été ajoutés.
En 2007 a été érigé le mémorial de la paix. Appelant à la mémoire des combattants, des prisonniers, des résistants et des déportés de Feillens qui ont participé aux différents conflits depuis 1870, le monument est installé au cimetière.
Sur la route de Vésines, on trouve une stèle commémorant les atterrissages clandestins sur le terrain Marguerite durant la Seconde Guerre mondiale[45].
Les prairies inondables du val de Saône sont classées zone protégée depuis 1994[47].
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Blasonnement :
D'argent au lion de sable armé, lampassé, vilenné et couronné de gueules[48]. |
Les spécialités culinaires sont celles de la région bressane, c'est-à-dire la volaille de Bresse, les gaudes, la galette bressane, les gaufres bressanes, la fondue bressane[49].
La commune se situe dans l'aire géographique de l'AOC Volailles de Bresse[50]. Elle a aussi l'autorisation de produire le vin IGP Coteaux de l'Ain (sous les trois couleurs, rouge, blanc et rosé)[51]. Il y avait auparavant la production de vin sur le territoire, il existait 90 ha de vignes en 1906[52].