Essars est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France, près de Béthune.
Essars | |
![]() La mairie. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Pas-de-Calais |
Arrondissement | Béthune |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane |
Maire Mandat |
Gérard Malbranque 2020-2026 |
Code postal | 62400 |
Code commune | 62310 |
Démographie | |
Population municipale |
1 755 hab. (2019 ![]() |
Densité | 472 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 32′ 52″ nord, 2° 39′ 55″ est |
Altitude | Min. 18 m Max. 23 m |
Superficie | 3,72 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Béthune (banlieue) |
Aire d'attraction | Béthune (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Beuvry |
Législatives | Neuvième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mairie-essars.fr |
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La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane qui regroupe 100 communes et compte 276 238 habitants en 2019.
Le finage d'Essars s'étend sur 372 ha[1].
En quittant la ville de Béthune par le nord, Essars se trouve être la première commune de la plaine de Flandre, dans sa partie appelée localement le « bas-pays d'Artois ».
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de quatre communes :
Essars possède environ 3,2 km de limites communes avec Béthune au sud (dont 1,7 km marquées par le canal), 1 km avec Annezin à l'ouest, 2,7 km avec Locon au nord et 2,1 km avec Beuvry à l'est.
Le relief est plat, la variation totale d'altitude ne dépassant pas 5 mètres.
Le terroir, aux sols argileux, a été gagné au Moyen Âge sur des bois et des marais. L'important réseau de fossés de drainage, qui permit l'assèchement des terres, tend à disparaître en raison de l'urbanisation et du remplacement par des drains enterrés.
Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.
La commune est traversée par la Lawe, cours d'eau naturel de 40,97 km, affluent de la Lys[2].
En bordure nord-est du territoire communal, un ruisseau secondaire, d'une longueur de 11 km, le courant de la Goutte sépare Essars de Beuvry puis de Locon avant de se jeter dans la Lawe[3]. Au nord-ouest, le courant du Turbeauté longe les terres d'Annezin.
le canal d'Aire à la Bassée[4],[5] marque en grande partie la limite communale avec Béthune.
La station de relevés météorologiques la plus proche est celle de Richebourg, à environ 9 km. Elle a fonctionné de à .
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 1,5 | 1,6 | 3 | 4,3 | 8,2 | 10,7 | 12,6 | 12,5 | 10,1 | 7,1 | 3,8 | 1,5 | 6,4 |
Température moyenne (°C) | 4,4 | 5,1 | 7,3 | 9,8 | 13,8 | 16,3 | 18,4 | 18,4 | 15,3 | 11,5 | 7,1 | 4,4 | 11 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,3 | 8,3 | 11,7 | 15,3 | 19,4 | 21,6 | 24,2 | 24,3 | 20,5 | 15,9 | 10,5 | 7,2 | 15,6 |
Record de froid (°C) date du record |
−13 02.1997 |
−9 28.2005 |
−9 04.2005 |
−5,5 11.2003 |
−1,5 05.1996 |
3,5 01.2006 |
4 07.1996 |
4,5 29.1993 |
1 22.1997 |
−7 30.1997 |
−9,5 23.1998 |
−13,5 29.1996 |
−13,5 1996 |
Record de chaleur (°C) date du record |
15 18.2007 |
19,5 15.1998 |
22 16.2005 |
27,5 12.1991 |
33 27.2005 |
35,5 07.1996 |
37 19.2006 |
38,5 10.2003 |
32 11.1999 |
26 09.1995 |
20,5 12.1995 |
16 19.1993 |
38,5 2003 |
Précipitations (mm) | 58,1 | 47,8 | 50,1 | 46,9 | 63,6 | 63 | 77,9 | 73,3 | 70,4 | 60,9 | 72,9 | 77,2 | 762,1 |
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm | 12 | 11 | 11,4 | 10 | 10,7 | 9,6 | 10,5 | 9,9 | 11,2 | 11,6 | 13,4 | 13,7 | 135 |
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm | 4,4 | 3,4 | 3,6 | 3,2 | 4,4 | 4,3 | 5,1 | 4,8 | 5,2 | 4,7 | 5,5 | 5,8 | 54,5 |
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 10 mm | 1,4 | 0,8 | 0,7 | 0,8 | 1,7 | 2 | 2,9 | 2,1 | 2,2 | 1,4 | 1,8 | 2,2 | 19,9 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
7,3 1,5 58,1 | 8,3 1,6 47,8 | 11,7 3 50,1 | 15,3 4,3 46,9 | 19,4 8,2 63,6 | 21,6 10,7 63 | 24,2 12,6 77,9 | 24,3 12,5 73,3 | 20,5 10,1 70,4 | 15,9 7,1 60,9 | 10,5 3,8 72,9 | 7,2 1,5 77,2 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Hormis quelques petites parcelles de peupleraies et la couverture arborée des buttes de déblais le long du canal, les boisements sont inexistants.
Essars est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[6],[7],[8].
Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune, une agglomération inter-départementale regroupant 94 communes[9] et 356 052 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[10],[11].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Béthune dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81,5 %). L'agriculture est consacrée aux céréales, à la betterave sucrière, aux pommes de terre ou au maraîchage.
La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (78,8 %), zones urbanisées (17,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,9 %), zones agricoles hétérogènes (0,2 %)[14].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].
Le village d'Essars compte actuellement deux hameaux : le Long Cornet (en direction de Hinges) et Sévelingue (sur la route de Locon). Depuis les extensions pavillonnaires des années 1980, l'agglomération bâtie est cependant devenue continue depuis le bourg d'Essars jusqu'à Sévelingue.
Une partie du village (la rue du Silo et l'ancienne route d'Armentières) s'est trouvée également séparée du reste du territoire lors du creusement du nouveau tracé du canal entre les deux guerres mondiales et rejetée sur la rive sud.
Les documents historiques mentionnent d'autres noms de hameaux : Monchicourt (où se trouvaient les anciennes écluses sur la Lawe), la Motte (dont il subsiste une ferme, rue de la Motte au Bois) et la ferme du Roy (dont l'emplacement est maintenant situé sur le territoire béthunois dans la zone industrielle).
Le village d'Essars est traversé par le CD171, la route de Béthune à Armentières tandis que le CD845, la route de Béthune à Estaires passe dans le hameau de Sévelingue.
Depuis 2014, la déviation du CD945 permet de rallier directement l'entrée d'Essars à la zone industrielle de Lestrem, notamment les établissements Roquette Frères en évitant les traversées des secteurs habités de Sévelingue et de Locon.
Le « canal d'Aire à La Bassée » constitue l'un des tronçons de la liaison fluviale Dunkerque-Escaut.
Au cours des époques, la graphie du toponyme est longtemps restée instable, se terminant parfois par un « t », parfois par un « s », parfois par les deux[1] : Sart en 1087 ; Sarta vers 1190 ; Sarti en 1222 ; Les Sars en 1308 ; Essart au XVIIIe siècle ; Sars ou Essart en 1739[16].
Un acte de donation daté d'environ 1190, compilé dans le cartulaire de Saint-Barthélémy de Béthune, fait mention de la localité par l'expression In Sartis sub Bethunia (dans les défrichés sous Béthune)[17]. Très certainement, l'étymologie est donc celle de l'essart (du latin médiéval sartum qui désigne un terrain défriché).
À la fin du XIIe siècle, on cultivait à Essars des céréales, car l'endroit était redevable aux prêtres de l'église de Béthune de deux boisseaux de blé, auxquels s'ajoutaient quarante-huit chapons et quarante-huit deniers parisiens[17].
La carte de Cassini, au XVIIIe siècle, fait apparaître le village sous l'écriture « Eßart », avec le symbole d'une église et l'abréviation Succ. indiquant qu'il ne s'agissait pas d'une paroisse autonome. Le village d'Essars fut en effet doté d'une église en 1545 mais qui, pour autant, ne fut desservie que par un chapelain placé sous l'autorité du curé de la paroisse Saint-Vaast de Béthune[18]. Les habitants étaient d'ailleurs tenus de se rendre deux fois par an à la messe à Béthune.
Pendant longtemps, seule la Lawe, canalisée en 1500[19], servit de voie navigable permettant le commerce fluvial entre Béthune et la Lys.
En 1825, le canal d'Aire fut inauguré. “L'ancien canal” faisait une boucle jusqu'aux portes de Béthune en passant au sud de la ferme du Roy. Un tracé plus direct, celui du “nouveau canal”, qui coupait en deux le territoire d'Essars, fut ensuite creusé dans les années 1920.
Durant la Première Guerre mondiale, Essars est le siège d'un cantonnement britannique[20]. Pendant la plus grande partie de la guerre, malgré quelques canonnades et la proximité du front, le secteur reste relativement calme. Quelques habitants des communes voisines qui ont fui les zones de combat sont venus se réfugier à Essars[21]. En , les enfants de Beuvry viennent même recevoir leur confirmation à l'église d'Essars plutôt qu'à Béthune, jugé moins sûr[22]. Mais en , les forces allemandes lancent une violente offensive et déclenchent la bataille de la Lys. La population civile de toute la région est contrainte d'évacuer dans la précipitation. Les Allemands parviennent à enfoncer la ligne de front que tenaient les Alliés, mais au sud de cette avancée, ils sont arrêtés le entre Locon et Essars et n'atteignent pas Béthune. Des bombardements intenses se poursuivront alors jusqu'à la fin de la guerre, provoquant la destruction du village, tout comme celle de Béthune.
La commune d'Essars dépend de l'arrondissement de Béthune.
Essars participait à la communauté d'agglomération de l'Artois (Artois Comm.). Elle fait désormais partie de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane.
La commune était rattachée au canton de Béthune-Est. Elle est aujourd'hui rattachée au Canton de Beuvry.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la neuvième circonscription du Pas-de-Calais.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1790 | 1800 | Jean-Baptiste Dusquenes | ||
1800 | 1811 | Noël Joseph Thomas | ||
1811 | 1820 | Antoine Joseph Bréhon | ||
1820 | 1832 | Auguste François Wibaux | ||
1832 | 1848 | Lambert Désiré Aimé Prou | ||
1848 | 1848 | Augustin Carpentier | ||
1870 | 1872 | Émile Billon | ||
1874 | 1881 | Henri Flahaut | ||
1881 | 1908 | Albert Flahaut | ||
1908 | 1914 | Henri Wicquart | ||
1914 | 1918 | Eugène Prévost | (nommé d'office) | |
1918 | 1918 | Jules Debai | (nommé d'office) | |
1919 | 1935 | François Bréhon | ||
1935 | 1940 | René Berteloot | ||
1940 | 1940 | Albert Warembourg | ||
1940 | 1944 | Élie Linglart | ||
1944 | 1947 | Albert Warembourg | ||
1947 | 1959 | Jean Bréhon | ||
1959 | 1986 | Georges Cabaret | ||
1986 | mars 2001 | André Binot | ||
mars 2001 | En cours (au 28/03/2021) |
Gérard Malbranque | DVG | Réélu pour le mandat 2020-2026[23],[24],[25] |
La commune dispose d'une école publique primaire et maternelle, l'école Pierre-Bachelet.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[27].
En 2019, la commune comptait 1 755 habitants[Note 3], en augmentation de 9,82 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
563 | 534 | 520 | 608 | 606 | 627 | 611 | 620 | 584 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
625 | 632 | 684 | 701 | 652 | 577 | 600 | 580 | 579 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
591 | 603 | 600 | 562 | 680 | 743 | 725 | 756 | 965 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
911 | 1 175 | 1 151 | 1 683 | 1 919 | 1 732 | 1 679 | 1 649 | 1 638 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 584 | 1 755 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,2 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 835 hommes pour 907 femmes, soit un taux de 52,07 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,5 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,1 | 90 ou + | 0,9 |
5,0 | 75-89 ans | 8,2 |
19,6 | 60-74 ans | 20,4 |
20,8 | 45-59 ans | 20,7 |
18,7 | 30-44 ans | 20,3 |
14,5 | 15-29 ans | 13,1 |
21,4 | 0-14 ans | 16,4 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,5 |
5,4 | 75-89 ans | 8,9 |
15,9 | 60-74 ans | 17,3 |
20,2 | 45-59 ans | 19,4 |
19,1 | 30-44 ans | 18,2 |
18,6 | 15-29 ans | 16,3 |
20,3 | 0-14 ans | 18,3 |
À proximité immédiate du territoire communal, en rive sud du canal, sur des terrains qui furent cédés en 1958 par la commune d'Essars à celle de Béthune, se trouve une grande zone industrielle créée au début des années 1960 dans le cadre de la reconversion industrielle du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais. Sous le nom actuel de « Parc Washington », elle accueille le port fluvial, l'usine de pneumatiques Bridgestone (auparavant Firestone), l'unité de production européenne de résines synthétiques de SI Group (anciennement Schenectady), le fabricant de cheminées Philippe, etc.
Le village accueille un supermarché ainsi que divers petits commerces de proximité.
La première église, dédiée à Saint Jacques, fut construite en 1545 sous le règne de Charles Quint, Essars faisant alors partie des Pays-Bas espagnols. Elle resta cependant dépendante de la paroisse béthunoise de Saint-Vaast. En 1645, elle fut incendiée lors du siège et de la prise de Béthune par les Français[31]. Réparée grâce à diverses donations, elle fut à nouveau saccagée durant la Révolution française. L'église ancienne, qui se dressait à l'angle de l'actuelle rue Warembourg, fut entièrement détruite pendant la Première Guerre mondiale. Le bâtiment actuel a été édifié une quarantaine de mètres plus loin dans la direction d'Armentières.
Au lieu-dit la Croix de Fer se trouve un ensemble d'une grotte avec des statues représentant la « Lamentation du Christ » surmonté d'une croix de fer et entouré de deux chapelles-oratoires. Ce triple monument fut inauguré en 1874.
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Blason | D'azur plain au chef d'argent chargé de trois arbres de sinople[34]. |
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Détails | Armes de la famille des De Saluces (alias Saluzzo, d'origine italienne). Le statut officiel du blason reste à déterminer. |