Ercé-près-Liffré est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine, en région Bretagne.
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Ercé-près-Liffré
La mairie.
Administration
Pays
France
Région
Bretagne
Département
Ille-et-Vilaine
Arrondissement
Rennes
Intercommunalité
Liffré-Cormier Communauté
Maire Mandat
Bertrand Chevestrier 2020-2026
Code postal
35340
Code commune
35107
Démographie
Gentilé
Ercéen
Population municipale
1 949 hab. (2019 en augmentation de 11,37% par rapport à 2013)
Au cœur du département d'Ille-et-Vilaine, la commune d'Ercé-près-Liffré est située à un peu plus de 20 km au nord-est de la ville de Rennes, entre l'autoroute A84 (autoroute des Estuaires) et la route départementale 175, route d’Antrain. C'est une commune rurale qui s’étend sur 1 578ha au centre d’un ensemble forestier composé par les forêts domaniales de Rennes (au sud), de Saint-Aubin-du-Cormier (au nord-est) et de Liffré (au sud-est). Le territoire communal est vallonné. Il est traversé d'est en ouest par la vallée de l'Illet. Les forêts avoisinantes sont des sites pour les amateurs de VTT.
Communes limitrophes
Ercé-près-Liffré est limitrophe de six autres communes.
Carte de la commune de Ercé-près-Liffré et de ses proches communes.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]
Moyenne annuelle de température: 11,4°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,5 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 2,3 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,7 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,2 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Feins Sa», sur la commune de Feins, mise en service en 2005[8] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,3°C et la hauteur de précipitations de 811,6 mm pour la période 1981-2010[10].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Rennes-Saint-Jacques», sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et à 26 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,7°C pour la période 1971-2000[12], à 12,1°C pour 1981-2010[13], puis à 12,4°C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Ercé-près-Liffré est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[18],[19].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,6% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones agricoles hétérogènes (49%), prairies (27,6%), terres arables (21%), zones urbanisées (2,1%), forêts (0,2%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1%)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes ecclesia de Herciaca en 1030, ecclesia Hercei en 1055, Herceium en 1263, Erceyum prope Gahardum en 1516[réf.à confirmer][22].
En gallo, langue traditionnelle des habitants d'Ercé-près-Liffré, la commune est appelée Erçë[23].
Histoire
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Préhistoire
La présence humaine sur le territoire d’Ercé est attestée dès le Néolithique comme en témoigne l'Alignement du Bas Rocher et des découvertes archéologiques (haches polies au lieu-dit Rocher des Amis, silex taillés au lieu-dit du Bignon).
Antiquité
L’époque gallo-romaine a laissé des traces aux lieux-dits la Touche et Milieu-Papillon, des vestiges d'une motte castrale sont visibles au Bordage.
Moyen-Âge
Les premières traces écrites de l’histoire paroissiale remontent au XIesiècle. La paroisse d’Ercé apparaît sous le nom de Herciaca puis de Hercei. Elle relevait de la juridiction du Bordage, seigneurie constituée par la famille de Montbourcher. Les traces d’un premier «château sur motte» date de la première moitié du XIIIesiècle. Le château fort fut édifié au XVesiècle. Le nom d’Ercé continue à évoluer: au début du XVIesiècle on parle d'Ereyum prope Gahardum.
Temps modernes
Après l’adhésion de ces puissants seigneurs à la religion réformée (1563), le Bordage devient un important centre calviniste et un refuge pour les huguenots du pays rennais. Cette importante châtellenie est érigée par Louis XIV en marquisat avec supériorité sur les paroisses s’étendant de La Bouëxière à Vignoc. On voyait autrefois dans le bourg, des halles et les prisons de la seigneurie du Bordage. Les marques de cette puissance furent détruites pendant la Révolution.
Le XIXesiècle
Le XXesiècle
de nombreuses communes rurales, jusqu’au début du XXesiècle, à Ercé, on extrait des matériaux de construction ou de remblai. Une carrière d’ardoise existait au lieu-dit les Buttes. Elle fut abandonnée en 1918. À la Boule d’Or il y avait une carrière de pierre abandonnée en 1948. Les activités de transformation des productions agricoles étaient nombreuses: huit moulins fonctionnaient le long de l’Illet, sept bouchers exerçaient sur la commune. Chaque maison du bourg ou presque abritait une activité commerciale ou artisanale.
Le XXesiècle est marqué par un exode rural important jusqu’en 1975. Pour Ercé-près-Liffré, c’est la fin d’une époque basée exclusivement sur l’agriculture et ses activités annexes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[29].
En 2019, la commune comptait 1 949 habitants[Note 7], en augmentation de 11,37% par rapport à 2013 (Ille-et-Vilaine: +5,84%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 340
1 318
1 348
1 408
1 589
1 550
1 503
1 531
1 567
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 565
1 576
1 560
1 591
1 613
1 652
1 608
1 479
1 508
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 425
1 354
1 219
1 113
1 093
1 069
1 041
1 011
971
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
868
813
763
1 024
1 122
1 364
1 742
1 796
1 759
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 808
1 949
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique
Éducation
La commune dispose de deux écoles:
l'école Paul-Émile-Victor (école publique);
l'école du Sacré-Cœur (école privée sous contrat).
Équipements
La commune dispose de divers équipements:
une salle des sports: espace Nelson-Mandela;
un espace culturel: le Relais des cultures;
une médiathèque;
une salle des fêtes;
un centre de loisirs: Espace jeunes;
des salles pour les associations: salles de la Vallée;
une maison intercommunale: Relais intercommunal parents assistants maternels enfants (Ripame);
des terrains de football;
un skatepark;
un restaurant scolaire;
Lieux et monuments
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Patrimoine civil
Vue du château du Bordage.
Château du Bordage: château fort jusqu’au XVIIesiècle, propriété privée.
Manoir de Nérauday.
Patrimoine religieux
L’église Saint-Jean-Baptiste.
Église Saint-Jean-Baptiste: peu après la reconstruction de l´église par l’architecte Anger de La Loriais, qui s´achève en 1849, les principales pièces du mobilier sont mises en place. Tandis que le maître-autel est racheté à l'église Notre-Dame de Rennes dès 1850, la paroisse passe une importante commande à l’ébéniste rennais Jean-Julien Hérault qui réalise successivement la chaire à prêcher (1849), les autels secondaires nord et sud, dédiés à la Vierge et à sainte Anne (1851) et, quelques années plus tard, en 1859, l´ensemble des boiseries du chœur, stalles, niches et lambris. Cet ensemble, remarquable par sa qualité d´exécution, est conçu dans un style néogothique s´accordant au parti architectural de l´édifice et reçoit en complément une série de statues de plâtre polychrome. Celle de l’Éducation de la Vierge est due au sculpteur rennais Jean-Marie Valentin et fut acquise en 1861, pour 250 francs. À la même époque sont mis en place le chemin de croix, les fonts baptismaux (1856), les bancs, le siège de célébrant avec deux tabourets (1860) et les meubles de la sacristie, le reste du petit mobilier et des objets liturgiques étant acquis progressivement durant le quatrième quart du XIXesiècle. En 1883, les maîtres verriers Lecomte et Colin de Rennes réalisent les verrières de la nef, puis, en 1891, les trois du chœur; ces dernières reçoivent un traitement privilégié en regard de celles du transept (non datées), où la surface de décor géométrique est dominante. La majeure partie des ornements liturgiques et des textiles aujourd’hui conservés, de même que les bannières, les lanternes et croix de procession ou les garnitures d´autel, sont acquises à la fin du XIXeet surtout au début duXXesiècle. En 1934, les paroissiens offrent une croix monumentale en souvenir du jubilé de la Rédemption tout en respectant le style de la décoration intérieure.
Dans son ensemble, le mobilier de l´église témoigne d’un aménagement assez homogène réalisé durant la seconde moitié du XIXesiècle; pourtant quelques éléments rappellent l’histoire ancienne de la paroisse. Hormis deux dalles funéraires du début du XIXesiècle, l’église conserve les fragments d´une statue de son saint patron, saint Jean-Baptiste, et d’un Christ en croix, deux vases sacrés des XVIIeetXVIIIesiècles, ainsi que deux confessionnaux de style rocaille et deux tableaux placés de part et d´autre du chœur, datant du XVIIIesiècle. Le tableau du Baptême du Christ ornait certainement le retable des fonts baptismaux de l'ancienne église; il est attribuable au peintre rennais Duparc qui signe le tableau de Sainte Véronique en 1741.
Par convention, on considère que l'église est orientée est-ouest; les verrières sont numérotées impaires au nord, paires au sud, en commençant par l'est.
Personnalités liées à la commune
Paul Sébillot (1843-1918), écrivain et ethnologue. Il s'est marié à Ercé-près-Liffré et a vécu au château du Bordage[réf.nécessaire].
Samuel Étienne (né en 1971), présentateur de l’émission de France 3 Questions pour un champion, présente le village comme le berceau de sa famille[32].
Notes et références
Notes
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
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