Gahard est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine, en région Bretagne, peuplée de 1 525 habitants[Note 1].
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Gahard | |
La mairie. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bretagne |
Département | Ille-et-Vilaine |
Arrondissement | Rennes |
Intercommunalité | Communauté de communes du Val d'Ille-Aubigné |
Maire Mandat |
Isabelle Lavastre 2020-2026 |
Code postal | 35490 |
Code commune | 35118 |
Démographie | |
Population municipale |
1 525 hab. (2019 ![]() |
Densité | 61 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 17′ 49″ nord, 1° 31′ 09″ ouest |
Altitude | Min. 45 m Max. 112 m |
Superficie | 24,96 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Rennes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Val-Couesnon |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.gahard.net |
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Du point de vue de la richesse de la flore, Gahard fait partie des communes du département possédant dans leurs différents biotopes un nombre important de taxons, soit 442 pour une moyenne communale de 348 taxons et un total départemental de 1 373 taxons (118 familles). Plus que ce nombre, il faut considérer 31 taxons à forte valeur patrimoniale (total de 207) ; 9 taxons protégés et 28 appartenant à la liste rouge du Massif armoricain (total départemental de 237)[1].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Feins Sa », sur la commune de Feins, mise en service en 2005[8] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[9],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,3 °C et la hauteur de précipitations de 811,6 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et à 30 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[12], à 12,1 °C pour 1981-2010[13], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[14].
Gahard est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (52,4 %), prairies (27,9 %), terres arables (12,7 %), forêts (5,5 %), zones urbanisées (1,4 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Le nom de la localité est attesté sous les formes ecclesia de Guahardo en 1093[22], Guaart en 1197, Gahardeium en 1248, Gahart en 1273, Guahardum en 1516[réf. à confirmer][23].
Très ancienne fondation bretonne, le prieuré Saint-Exupère de Gahard tombe, sans doute avant le Xe siècle entre les mains d'un seigneur laïc qui y exerce une autorité sans partage. En 1030, elle dépend d'un certain Guetehenoc qui, en accord avec son suzerain, abandonne ses droits à l'abbaye tourangelle de Marmoutier. Une communauté d'habitants originale se constitue peu à peu autour des religieux, jouissant de nombreux privilèges ainsi que d'une quasi indépendance spirituelle et temporelle.
Le préfet de Bretagne Pierre Mauclerc (1213-1237) se reconnaît lui-même incapable de lever des hommes sur ce territoire, mais, au XIVe siècle, Jean V, mécontent de l'attitude des moines envers sa personne, saccage et détruit leur sanctuaire. Cependant, jusqu'à la fin de l'Ancien Régime et à l'exception de quelques restrictions mineures, la paroisse demeure une enclave autonome dans le diocèse, ne relevant que de Rome et n'ayant d'autre seigneur que le prieur. Cette situation exceptionnelle, renforcée par la proximité du grand chemin allant de Rennes à Avranches (Manche), favorise son développement économique.
Quatre foires annuelles témoignent de sa prospérité même si la mise en commande du prieuré provoque un évident déclin du bourg.
En 1778, Mathurin Perrussel (1743-1793) devient notaire et procureur de la juridiction séculière de Gahard. Il acquiert avant sa mort le prieuré de Gahard vendu comme bien national. Son fils aîné Mathurin Anne Perrussel, né en 1767 à Gahard, s'engagea en 1793 dans le Bataillon des volontaires d'Ille-et-Vilaine pour lutter contre l'invasion autrichienne et prussienne ; en octobre 1793, alors qu'il est maire de Gahard, il commande les 500 gardes nationaux (son quartier général est au prieuré de Gahard) qui arrêtent la marche des Vendéens sur Rennes lors de la bataille de Romazy. Il réintègre la magistrature en l'an X, avant d'être révoqué en 1816 ; il meurt en 1828[24].
Pendant la Révolution française, la nouvelle commune se déclare fermement en faveur de la république. Un chêne de la liberté est planté dans l'enceinte du prieuré.
Mathurin Ange Perrussel (fils de Mathurin Anne Perrussel), né en 1794 au manoir de la Chellerays, fit une carrière judiciaire comme avocat, puis juge, et fut maire de Gahard en 1852 ; il meurt en 1864 au prieuré de Gahard. Deux de ses fils, Alfred Ange Perrussel (1821-1905) et Jules Urbain Perrussel (1823-1915) firent aussi carrière dans la magistrature, de même que les deux fils de ce dernier, Hervé Georges Perrussel, né en 1860, et Jules Louis Perrussel (1858-1940)[24].
Un autre chêne de la liberté est inauguré en 1848 sur la place de La Rosière, afin de saluer la proclamation de la IIe République. Le terrain sur lequel il est planté est borné en 1900, et un drapeau est installé sur les lieux en 1948.
Jean Robert, instituteur à Gahard, sorti de l'École normale de Rennes en 1842, donna régulièrement le dimanche des conférences d'agriculture aux agriculteurs de sa commune. Il s'agit, d'après le "Journal d'agriculture pratique" du d'« enlever au cabaret grand nombre de bons cultivateurs »[25].
À la fin du XIXe siècle, le maire Jean Morin met en œuvre sa politique en matière d'adduction d'eau, dont témoigne le lavoir situé dans la rue qui porte son nom.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1861 | 1873 | Eugène Courtois [26] | Avocat | |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1977 | mars 1983 | Maurice Baslé | Retraité | |
mars 1983 | mars 2001 | Louis Genouel | DVD | Agriculteur, maire honoraire Conseiller général du canton de Saint-Aubin-d’Aubigné (1992 → 1998) |
mars 2001[27] | mars 2014 | Frédéric Bodin | DVG | Professeur des écoles |
mars 2014 | En cours | Isabelle Lavastre[28] | DVG | Commerçante |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[30].
En 2019, la commune comptait 1 525 habitants[Note 8], en augmentation de 10,99 % par rapport à 2013 (Ille-et-Vilaine : +5,84 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 300 | 1 122 | 1 295 | 1 468 | 1 438 | 1 335 | 1 414 | 1 494 | 1 618 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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1 613 | 1 663 | 1 735 | 1 783 | 1 808 | 1 760 | 1 809 | 1 796 | 1 814 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 705 | 1 578 | 1 517 | 1 302 | 1 270 | 1 207 | 1 157 | 1 085 | 1 061 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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993 | 865 | 792 | 813 | 890 | 920 | 1 144 | 1 315 | 1 451 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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1 525 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La commune compte deux monuments historiques :
On trouve également un calvaire du XVe siècle dans le cimetière[36].