Duravel est une commune française, située dans le sud-ouest du département du Lot en région Occitanie. Elle est également dans la Bouriane, une région naturelle sablonneuse et collinaire couverte de forêt avec comme essence principale des châtaigniers.
Duravel | |
Entrée du village. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Lot |
Arrondissement | Cahors |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Vallée du Lot et du Vignoble |
Maire Mandat |
Gérard Calassou 2020-2026 |
Code postal | 46700 |
Code commune | 46089 |
Démographie | |
Gentilé | Duravelois |
Population municipale |
955 hab. (2019 ![]() |
Densité | 64 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 31′ 02″ nord, 1° 04′ 50″ est |
Altitude | 88 m Min. 65 m Max. 271 m |
Superficie | 14,97 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Puy-l'Évêque |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Lot et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Duravel est une commune rurale qui compte 955 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 5 900 habitants en 1793. Ses habitants sont appelés les Duravelois ou Duraveloises.
Commune située dans le Quercy, sur l'ancienne ligne Monsempron-Libos - Cahors, entre Fumel et Puy-l'Évêque.
Duravel est limitrophe de six autres communes.
Saint-Martin-le-Redon | Montcabrier | |
Soturac | ![]() |
Puy-l'Évêque |
Touzac | Vire-sur-Lot |
La commune est située au bord d'un méandre formé par le Lot qui lui sert de frontière naturelle dans sa partie sud avec la commune de Vire-sur-Lot.
La superficie de la commune est de 1 497 hectares ; son altitude varie de 65 à 271 mètres[2].
Accès avec la RD 811 (ex RN 111) et la route départementale D 58.
Voir aussi l'ancienne gare SNCF sur la ligne de Monsempron-Libos à Cahors.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Anglars », sur la commune d'Anglars-Juillac, mise en service en 1989[8] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[9],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 796,6 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961 et à 34 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 12,4 °C pour la période 1971-2000[12], à 12,7 °C pour 1981-2010[13], puis à 13,1 °C pour 1991-2020[14].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[15] : les « bois de la Croix Dominique, église de Cazes et vallons des ruisseaux de Cazes et de la Paillole » (419 ha), couvrant 2 communes du département[16] et le « cours inférieur du Lot » (1 209 ha), couvrant 25 communes dont 23 dans le Lot et deux dans le Lot-et-Garonne[17].
Duravel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[18],[I 1],[19]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (44 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (43,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44 %), zones agricoles hétérogènes (26,9 %), zones urbanisées (10,7 %), terres arables (7,2 %), cultures permanentes (6,2 %), eaux continentales[Note 6] (3,7 %), prairies (1,4 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Duravel est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Lot. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[23]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1993, 1999 et 2003[24],[21].
Duravel est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[25].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs, des glissements de terrain et des tassements différentiels[26]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 81,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 595 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 461 sont en en aléa moyen ou fort, soit 77 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[21].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[29].
La commune est en outre située en aval des barrages de Grandval et de Sarrans, des ouvrages de classe A[Note 7] disposant d'une retenue de respectivement 270,6 millions[31] et 296 millions de mètres cubes[32],. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[33].
Selon Gaston Bazalgues, le toponyme Duravel est basé soit sur l'occitan dura qui désigne une terre nue, suivi de val, une vallée, soit sur le terme gaulois duros qui indique une forteresse[34].
Ancienne ville gallo-romaine, Duravel, alors nommée DIOLINDUM[réf. nécessaire], a été fondée par les Romains pour être une station militaire sur la grande voie stratégique de Bordeaux à Lyon. (Malheureusement, les vestiges de ce temps ont disparu au cours des guerres de religion de 1596.)
Au XIe siècle, Duravel possède un prieuré dépendant de l'abbaye de Moissac fondée par Clovis et restaurée par Charlemagne. Les corps de trois saints originaires de Palestine et d'Égypte, Hilarion, Agathon et Poemon, y sont amenés. Ils se trouvent toujours dans l'église où depuis le XIIe siècle, ils sont l'objet de pèlerinages et, tous les cinq ans, d'une fête de l'ostentation.
1369, « guerre de Cent Ans », Duravel est attaquée par les Anglais sous les ordres de Robert Knolles. Ville peuplée alors de 6 000 habitants, elle résiste pendant six semaines et met les attaquants en déroute. En remerciement, le roi lui octroie des armoiries : De gueules, à une couronne fermée d'or, au chef d'azur, chargé de trois fleurs de Lis d'or[35].
![]() |
Son blasonnement est : « De gueules, à une couronne fermée d'or ; au chef d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or. »[36]. |
---|
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[37],[38].
Commune faisant partie de l'arrondissement de Cahors de la communauté de communes de la Vallée du Lot et du Vignoble et du canton de Puy-l'Évêque.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Suite de la liste des maires
| ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
2001 | 2008 | Jean Zambon | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
2008 | 2014 | Jacques Parmentier | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
2014 | En cours | Joséfa Ruiz-rubio | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[41].
En 2019, la commune comptait 955 habitants[Note 8], en diminution de 2,25 % par rapport à 2013 (Lot : +0,19 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
5 900 | 2 804 | 2 800 | 3 061 | 3 127 | 3 117 | 1 793 | 1 928 | 1 846 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 776 | 1 848 | 1 773 | 1 689 | 1 629 | 1 532 | 1 516 | 1 072 | 1 104 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 026 | 915 | 821 | 835 | 868 | 971 | 822 | 718 | 823 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 | 2017 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
983 | 911 | 875 | 894 | 882 | 930 | 937 | 957 | 965 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
955 | - | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[44] | 1975[44] | 1982[44] | 1990[44] | 1999[44] | 2006[45] | 2009[46] | 2013[47] |
Rang de la commune dans le département | 18 | 24 | 29 | 25 | 30 | 29 | 31 | 30 |
Nombre de communes du département | 340 | 340 | 340 | 340 | 340 | 340 | 340 | 340 |
Au début du XXe siècle, Duravel comptait 1 026 habitants[48].
Duravel fait partie de l'académie de Toulouse.
Salle des fêtes, comité des fêtes, vitrine communale (petit musée)[49], mycologie, bibliothèque.
Chasse, pétanque, randonnée pédestre, basket-ball.
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre du SYDED[50].
En 2018, la commune compte 415 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 843 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 610 €[I 4] (20 740 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 9,3 % | 11,4 % | 13,8 % |
Département[I 7] | 7,3 % | 8,9 % | 9,6 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 514 personnes, parmi lesquelles on compte 70,6 % d'actifs (56,8 % ayant un emploi et 13,8 % de chômeurs) et 29,4 % d'inactifs[Note 10],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 9]. Elle compte 165 emplois en 2018, contre 148 en 2013 et 157 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 298, soit un indicateur de concentration d'emploi de 55,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 44,7 %[I 10].
Sur ces 298 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 108 travaillent dans la commune, soit 36 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 84,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,7 % les transports en commun, 6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
76 établissements[Note 11] sont implantés à Duravel au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 76 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 5 | 6,6 % | (14 %) |
Construction | 14 | 18,4 % | (13,9 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 24 | 31,6 % | (29,9 %) |
Information et communication | 3 | 3,9 % | (1,8 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 1,3 % | (2,8 %) |
Activités immobilières | 1 | 1,3 % | (3,5 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 10 | 13,2 % | (13,5 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 10 | 13,2 % | (12 %) |
Autres activités de services | 8 | 10,5 % | (8,7 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 31,6 % du nombre total d'établissements de la commune (24 sur les 76 entreprises implantées à Duravel), contre 29,9 % au niveau départemental[I 14].
L'entreprise ayant son siège social sur le territoire communal qui génère le plus de chiffre d'affaires en 2020 est[51] :
La commune est dans la vallée du Lot », une petite région agricole s'étendant d'est en ouest et de part et d'autre du cours du Lot, particulièrement réputée pour ses vignes, celles du vignoble de Cahors plus précisément[52]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la viticulture[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 41 | 30 | 18 | 12 |
SAU[Note 14] (ha) | 397 | 312 | 216 | 190 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 41 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 30 en 2000 puis à 18 en 2010[54] et enfin à 12 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 71 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[55],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 397 ha en 1988 à 190 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 10 à 16 ha[54].
Sur les autres projets Wikimedia :