Dieulefit est située en Drôme provençale à environ 30 km de Montélimar, 60 km de Valence et 140 km de Lyon, 100 km de Grenoble, 160 km de Marseille et 160 km de Montpellier à vol d'oiseau.
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Sites particuliers:
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Géologie
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Hydrographie
Le Jabron à Dieulefit.
Dieulefit est arrosée par le Jabron, un affluent du Rhône, de 39 km[1], ainsi que Le Fau, son affluent[2].
Climat
Article connexe: Climat de la Drôme.
Le climat de Dieulefit est un climat continental à influence semi-montagnarde et à légère influence méditerranéenne dégradée. Ce climat a pour caractéristiques de compter en moyenne[réf.nécessaire]:
ensoleillement: 2 350 heures par an. Le secteur de Dieulefit est très ensoleillé tout au long de l'année (cela fait partie des légères influences méditerranéennes).
précipitations: 850 mm/an. Elles sont reparties tout au long de l'année bien que plus soutenues au printemps et en automne.
neige: quatorze jours de neige/an. Les chutes de neige peuvent être abondantes, comme en 2006 (70 cm de neige) et en 2010 50 cm.
Dieulefit est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Elle appartient à l'unité urbaine de Dieulefit, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[6] et 4 092 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[7],[8].
La commune est en outre hors attraction des villes[9],[10].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (66,7% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (69,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (66,7%), zones agricoles hétérogènes (21,5%), zones urbanisées (10,8%), prairies (0,9%)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
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Quartiers, hameaux et lieux-dits
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Anciens quartiers:
Albabotiera est un quartier attesté en 1891. Il était dénommé Alba Botière ou Boissière en 1421 (archives de la Drôme, E 5534)[12].
Logement
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Projets d'aménagement
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Voies de communication et transports
Dieulefit est accessible par la route départementale 540 (ancienne route nationale), depuis Montélimar.
Le péage de l'autoroute A7 18Montélimar-Sud le plus proche se situe sur la commune de Malataverne.
La gare SNCF la plus proche est celle de Montélimar.
Une ligne régulière de bus relie Montélimar à Valréas, dans le Vaucluse, via Dieulefit, avec une dizaine de voyages dans chaque sens[13].
Risques naturels et technologiques
Risques sismiques
Article connexe: Risque sismique dans la Drôme.
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Autres risques
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Toponymie
Attestations
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[14]:
1269: castrum de Dieulefit (Valbonnais, II, 162).
1332: Dioulophes (Gall. christ., XVI, 130).
1360: castrum de Deofecit (Bull. soc. d'archéol., VI, 43).
1391: Dieulefist (choix de documents, 214).
1393: Deux le fit (cartulaire de Romans, pièces just., 32).
XIVesiècle: mention de la paroisse: capella de Deo fecit (pouillé de Die).
1435: locus Dei Fecit (cartulaire de Die, 158).
1442: Deu le fit (choix de documents, 271).
1449: mention de la commanderie: preceptoria Deifecit (pouillé hist.).
1450: mention de la paroisse: cura de Deo y fecit (Rev. de l'évêché de Die).
1509: mention de l'église paroissiale, premièrement dédiée à Notre-Dame: ecclesia parrochialis Beate Marie Dei fecit (visites épiscopales).
1573: Dieulefeyt (Lacroix, L'arrondissement de Montélimar, III, 321).
1574: Dieu le Fit (Mémoire des frères Gay).
1793: Montjabron (appellation révolutionnaire).
1891: Dieulefit, chef-lieu de canton de l'arrondissement de Montélimar.
Étymologie
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Histoire
Article connexe: Histoire de la Drôme.
Protohistoire
Le territoire relève de la tribu gauloise des Voconces[15].
Antiquité: les Gallo-romains
Présence romaine dans les ateliers de poteries du Iersiècle au IIIesiècle[15].
Du Moyen Âge à la Révolution
VIIIesiècle: la ville est envahie par les Sarrasins[15].
Au point de vue féodal, la terre (ou seigneurie) relevait du fief des comtes de Valentinois.
1269: elle appartient pour moitié aux chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, pour moitié aux Vesc de Comps.
1332: relève du fief des évêques de Die.
1717: les Vesc de Comps acquièrent la moitié des chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem.
La terre passe (par mariage) aux Moreton de Chabrillan, derniers seigneurs.
XIIesiècle: Hugues de Vesc est seigneur de Comps, chef-lieu de la viguerie de Dieulefit (15 février 1174)[16].
Lieu important de la Réforme en France[15]. Dieulefit fait partie des Eglises réformées les plus importantes du Valentinois. En 1551, la ville se convertit à la Réforme et cela se manifeste par le développement d'iconoclasmes contre l'église catholique de la ville. L'Eglise réformée se dote d'un temple en 1608. La population réformée devient majoritaire dans la ville au XVIIe siècle, car en 1664 celle-ci compte plus de 350 familles réformées, soit plus de 1700 personnes. La composition professionnelle des réformés était plutôt artisanale et marchande, puisque que l'on dénombre quelques foulonniers, des teinturiers, des potiers; mais aussi de nombreux marchands et drapiers.
1742 (démographie): 393 maisons et 470 familles, comprenant 433 hommes et 550 femmes[14].
Avant 1790, Dieulefit était une communauté de l'élection, subdélégation et sénéchaussée de Montélimar.
Elle formait une paroisse du diocèse de Die dont l'église, premièrement dédiée à Notre-Dame puis à saint Roch, dépendait de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Cet ordre avait à Dieulefit, dès le XVesiècle, une commanderie qui fut unie à celle du Poët-Laval, au début du siècle suivant[14].
Industrie du drap
À partir du XVesiècle, Dieulefit a une très importante industrie de drap[15] et prend une place de premier rang dans l’industrie dauphinoise de la draperie qui va se maintenir jusqu'au XIXesiècle malgré un contexte économique difficile (guerres et exode protestant à la suite de la révocation de l'édit de Nantes)[17].
Le manque de main-d'œuvre amène la venue d'habitants des alentours, notamment des montagnes. En 1761, 400 ouvriers travaillent dans le centre de Dieulefit; en 1787, on en compte entre 500 et 1000. Les marchands dieulefitois sous-traitent dans 75 villages et hameaux, sans compter les nombreuses fermes[17]. Dieulefit est très mal desservi en termes de voies commerciales et subit une forte pression douanière mais le volume d’affaires est de plus de 500 000 livres et la croissance est de 713% du chiffre d’affaires entre 1730 et 1786[17].
La fin du XVIIesiècle et le début du XVIIIesiècle voient Dieulefit perdre ses liens commerciaux avec Genève et l’Italie dans un contexte de forte dépression économique (la production de draperies baisse de 45,9% dans le Dauphiné). Cependant, l’industrie dieulefitoise maintient ses principales fortunes marchandes et renforce ses liens économiques avec d’autres villes comme Romans[17]. Au XVIIIesiècle, le commerce se concentre entre les mains de riches familles aux dépens des petits marchands. Ces riches familles vont créer des dynasties par le jeu des mariages et des successions[17].
De la Révolution à nos jours
Lettre partie de Dieu-le-Fit le , arrivée à Lyon le lendemain.Vue générale XIXesiècle.
En 1790, Dieulefit devient le chef-lieu d'un canton du district de Montélimar, comprenant les communes de Comps, Dieulefit, Montjoux, Orcinas, le Poët-Laval et Vesc.
La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) y ajoute celles de Aleyrac, Béconne, Châteauneuf-de-Mazenc, Eyzahut, le Pont-de-Barret, la Rochebaudin, la Roche-Saint-Secret, Sallettes, Souspierre et Teyssières[14].
Après la Révolution de 1789 et malgré les crises du XIXesiècle, Dieulefit réussit à garder sa place dans l’industrie drapière[réf.nécessaire].
1888: Dieulefit et Valréas ne possèdent pas l'électricité. Pour faciliter l'artisanat et les industries locales (poterie et cartonnerie), ces deux villes décident de l'implantation d'une usine électrique. Ce fut le Lez, rivière coulant à 5 kilomètres de Dieulefit, qui fut choisie pour fournir la force hydraulique. En avril de cette année, la société Lombard-Gerin et Cie, de Lyon, est chargée de l'éclairage des deux villes. Elle achète un ancien moulin à Béconne afin d'y implanter une usine. Par contrat, il était prévu 115 lampes d'éclairage à Dieulefit et 230 à Valréas. Ce qui fut fait le [18].
L'usine de Béconne avait utilisé l'infrastructure du moulin dont le canal de dérivation drainait l'eau dans un réservoir de 13 000 m3, créant ainsi une chute d'une hauteur de 25 mètres, ce qui permit d'actionner deux turbines d'une puissance de 45 kW qui tournaient à 180 tr/min. Elles étaient reliées à une ligne électrique, l'une pour Dieulefit, l'autre pour Valréas[18].
Le chemin de fer
La ville est desservie par une ligne de train qui relie Montélimar à Dieulefit[19]
En 1897, un train déraille à La Bégude-de-Mazenc. L'accident provoque la mort du conducteur et fait une dizaine de blessés[20].
Seconde Guerre mondiale
Voir la catégorie: Réfugié à Dieulefit pendant la Seconde Guerre mondiale.
Place Jeanne Barnier.
En 1939, le conseil municipal décide d'accueillir trente républicains espagnols fuyant la dictature de Franco lors de la Retirada.
En mai 1940, avec la débâcle de la bataille de France, ce sont 1 200 réfugiés des régions frontalières qui sont affectés à Dieulefit.
Le conseil municipal (élu en 1935) est dissous en février 1941, et remplacé par le colonel Pizot, habitant de Dieulefit nommé par le préfet[21].
Entre 1940 et 1944, de nombreux réfugiés trouvent un havre de sécurité dans cette commune et ses environs. Parmi eux, des écrivains et des intellectuels, tels René Char, Clara Malraux, Pierre Jean Jouve, Pierre Emmanuel, Louis Aragon et Elsa Triolet, Andrée Viollis, Emmanuel Mounier, Pierre Vidal-Naquet, Jean Prévost ou encore Henri-Pierre Roché[réf.nécessaire] et Hidayat Inayat Khan[22]. Pierre Emmanuel[23],[24] et Emmanuel Mounier[25] furent professeurs à l'école secondaire de la Roseraie[26],[27],[19].
Un certain nombre de ces réfugiés (1 500 juifs) fut accueilli à l'initiative des protestantes Marguerite Soubeyran et Catherine Krafft, fondatrices de l'école de Beauvallon.
À partir de janvier 1943, Marguerite Soubeyran organise la résistance armée en regroupant des réfractaires au Service du travail obligatoire que Jeanne Barnier, secrétaire de mairie, dote de faux papiers[28].
Sept de ses habitants sont reconnus comme «Justes parmi les nations»[29]. Les historiens et la presse parlent du «miracle de Dieulefit» car aucun réfugié n'a été dénoncé pendant toute la durée de la guerre alors que la population comptait environ un tiers de réfugiés. Dans les faits, il y aura trois arrestations d'enfants en 1942 mais Marguerite Soubeyran parviendra à les faire libérer[30].
Le , les maquisards des environs défilent dans les rues de Dieulefit. Durant l'été, un comité local de libération (CLL) est constitué. Le conseil municipal (nommé en 1941) se dissout de lui-même[31]; le colonel Pizot attend le 26 août pour démissionner[21]. L'ancien maire, Justin Jouve[32], est placé à la tête du CLL, puis démissionne[31].
Histoire récente
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Politique et administration
Hôtel de ville de Dieulefit.
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2020 dans la Drôme.
Administration municipale
Le conseil municipal est composé de six adjoints et de seize conseillers municipaux (onze de la majorité et cinq d'opposition)[33].
Liste des maires
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Article connexe: Élections municipales en France.
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.: de la Révolution au Second Empire
1790
1847
?
1847
?
Théodore Morin
Parti de l'Ordre
conseiller général (1846) député (1848-1870)
?
1871
?
Les données manquantes sont à compléter.: depuis la fin du Second Empire
Éleveur de cochon bio retraité Suppléant de Marie Pochon, députée EELV
Rattachements administratifs et électoraux
Dieulefit est l'une des vingt-et-une communes de la communauté de communes Dieulefit-Bourdeaux et en est le siège. Elle est présidée depuis le 24 avril 2014[36] par Jean-Marc Audergon, conseiller municipal d'opposition[33].
Politique environnementale
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Finances locales
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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[39].
En 2019, la commune comptait 3 239 habitants[Note 2], en augmentation de 6,34% par rapport à 2013 (Drôme: +4,46%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
2 663
2 847
2 989
3 374
3 952
4 135
4 163
4 291
4 222
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
4 010
4 205
4 147
4 028
4 049
4 167
4 280
3 546
3 544
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
3 545
3 621
3 604
3 073
2 591
2 539
2 404
2 436
2 704
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
2 450
2 534
2 632
2 666
2 924
3 096
3 191
3 207
3 028
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
3 061
3 239
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[41].)
Histogramme de l'évolution démographique
Services et équipements
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Enseignement
École de Beauvallon;
École maternelle: les élèves de Dieulefit débutent leur scolarité sur la commune. 3 classes pour 77 enfants[42].
École élémentaire Le Juncher: école de 5 classes pour 109 enfants[43].
École privée Sainte-Marie: groupe scolaire accueillant 109 enfants dans 4 classes[44].
Collège Ernest-Chalamel: environ 300 élèves.
Santé
Hôpital local (place du Champ-de-Mars, Dieulefit)[réf.nécessaire].
Manifestations culturelles et festivités
Pèlerinage de Saint-Maurice: lundi de Pentecôte[15].
production de lavandin, hybride naturel de la lavande, utilisé en parfumerie;
élevage de chèvres: production locale d'un fromage de chèvre, le picodon, qui bénéficie d'une appellation d'origine protégée[46].
Industrie et artisanat
Potier dieulefitois 1930.Rond-point à Dieulefit décoré avec des poteries.
Une activité de poterie existe depuis plus de deux mille ans, profitant de l'argile locale, de l'eau du Rhône et des forêts. La production est aujourd'hui réalisée dans une trentaine d'ateliers. Ces ateliers produisent terres vernissées, céramiques passées au four, objets utilitaires ou artistiques. Cela permit à la ville d'obtenir le label «ville et métier d'art». Ils font vivre aussi plusieurs boutiques d'artisans d'art dans les communes des alentours notamment dans le village médiéval du Poët-Laval. La région de Dieulefit possède de nombreuses poteries et galeries d'arts[réf.nécessaire].
Tourisme
Dieulefit fait partie de la Drôme provençale. Du fait du tourisme, la population peut tripler pendant les mois d'été[réf.nécessaire].
Maisons bourgeoises du XIXesiècle[15], dont Maison Reux (MH)
Temple protestant: l'ancien temple protestant, construit au XVIesiècle place de l'Ancien-Temple, fut détruit par les catholiques en 1685. Le temple actuel, situé place Châteaurat, date de 1810[réf.nécessaire].
Henri-Pierre Roché (1879-1959): écrivain, collectionneur et critique d'art; il s'est réfugié à Dieulefit pendant la guerre.
Edmée Delebecque (1880-1951): poète et peintre, morte à Dieulefit.
Willy Eisenschitz (1889-1974): peintre, réfugié à Dieulefit durant la guerre.
Marguerite Soubeyran (1894-1980): cofondatrice de l'École de Beauvallon, résistante, née et morte à Dieulefit.
Marc Préault (1909-2002): médecin et résistant français.
Wols (1913-1951): peintre allemand, réfugié à Dieulefit pendant la guerre.
Pierre Emmanuel (1916-1984): poète et académicien, réfugié à Dieulefit durant la guerre.
Hidayat Inayat Khan (1917-2016): violoniste, compositeur et soufi, réfugié à Dieulefit de 1942 à 1946.
Jeanne Barnier (1918-2002): secrétaire de mairie de Dieulefit et résistante.
François Soubeyran (1919-2002): chanteur, membre du quatuor vocal Les Frères Jacques, né à Dieulefit.
Jacques Bodoin (1921-2019): humoriste, mort à Dieulefit.
Jacques Pouchain (1927-2015): céramiste, peintre, sculpteur; il crée en 1959 son atelier à Dieulefit.
Alain Rodet (1944-): homme politique.
Yves Chastan (1948-): homme politique.
Jacques Roman (1948-): homme de lettres, acteur, metteur en scène.
Philippe Pouchain (1950-): réalisateur.
Valérie Paturaud (1957-)[48], Nézida (2020), récit (ISBN979-10-349-0256-9), biographie romancée de Nézida Cordeil (1856-1884), épouse d'Antonin Soubeyran (1852-1937), dont l'action se déroule (en partie) dans le milieu protestant de Comps et de Dieulefit[49],[50],[51].
Régis Penet (1970-): dessinateur de bande dessinées, né à Dieulefit.
Héraldique, devise et logotype
Article détaillé: Armorial des communes de la Drôme.
Blason
Les armes peuvent se blasonner ainsi:
Écartelé: au premier d'azur aux six besants d'argent ordonnés 3, 2,1 au chef d'or, qui est de Poitiers; au second de gueules à l'amphore d'or; au troisième de gueules à la navette en bande d'or; au quatrième palé d'argent et d'azur, au chef d'or, qui sont de Vesc et de Comps.
Le blason de Dieulefit est composé de quatre quarts et fut adopté en 1943. Le premier et dernier quart font référence aux insignes de la famille des Vesc, qui a cofondé la cité. Le deuxième et le troisième sont les deux symboles de l'artisanat local: le pot pour la poterie, encore bien implantée de nos jours, la navette pour les filatures, de soie, puis plus récemment de matières synthétiques (viscose, polyester)[31].
Devise
En vivaro-alpin: Lou tems passo passo lou ben, c'est-à-dire «Le temps passe, passe-le bien». La devise est inscrite sous le cadran solaire et l’horloge de la Tour de l’Horloge.
1944: Andrée Viollis, Dieulefit, refuge des intellectuels, et son histoire, s. n., 1944, 12 pages.
1986: Collectif (Association Patrimoine potier), Potiers et poteries du pays de Dieulefit: du Moyen-Âge à nos jours, Dieulefit, 1986, 28 pages.
1987: Jean-Louis Robin, Histoire de Dieulefit (manuscrit de l'Abbé Robin terminé en 1867), P. Carlier éd., Taulignan, 1987, 185 pages, (ISBN978-2-9502455-0-2).
2008: Anne Vallaeys, Dieulefit ou Le miracle du silence: récit, Fayard, Paris, 2008, 247 pages, (ISBN978-2-213-63406-7).
2010: Sandrine Suchon-Fouquet, Résistance et liberté: Dieulefit, 1940-1944, Presses universitaires de Grenoble, Grenoble, 2010, 199 pages, (ISBN978-2-7061-1604-9).
2014: Bernard Delpal, A Dieulefit, nul n'est étranger, P.M.H., 2014 (1re édition), 155 pages, (ISBN978-2-9568203-0-7).
2016: Bernard Delpal, L'Album de Beauvallon - fondation et période historique de l'école 1929-1945, Un Comptoir d'Edition 2016, 240 pages, (ISBN978-2-919163-090).
2019: François Boulet, Le Chambon-sur-Lignon, Dieulefit, Moissac: trois pays-refuges à comparer (1940-1944): in Cahiers de la Haute-Loire 2019, Le Puy-en-Velay, Cahiers de la Haute-Loire, .
Filmographie
Le rythme de la terre: chronique d'une année avec six potiers de Dieulefit, film de Jean-Christian Riff, Vidéodébat, 2008, 1 h 29 min (DVD).
Dieulefit, le Village des Justes, Reportage 50 min d'Alexandre Fronty et Guillaume Loiret pour LCP, 2010.
Monsieur Max et la rumeur, film avec Patrick Sébastien, 2015.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 126 (Dieulefit).
Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN2-7399-5026-8), Dieulefit.
J. de Font-Réaulx, Dieulefit et son histoire, Valence, Imprimeries réunies, 1950, page 22.
Bernard Balsan (sous la direction de Jean Boudon et Henri Rougier), Histoire du Dauphiné. Des pays et des hommes, vol.1, chapitre 15, Éditions Horvath, , 384p. (ISBN978-2-7171-0780-7).
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