Crozet est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Crozet | |
Mairie de Crozet. | |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Ain |
Arrondissement | Gex |
Intercommunalité | Pays de Gex Agglo |
Maire Mandat |
Martine Jouannet 2020-2026 |
Code postal | 01170 |
Code commune | 01135 |
Démographie | |
Gentilé | Crozatis |
Population municipale |
2 171 hab. (2019 ![]() |
Densité | 79 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 16′ 50″ nord, 6° 00′ 45″ est |
Altitude | Min. 463 m Max. 1 680 m |
Superficie | 27,47 km2 |
Unité urbaine | Crozet (ville-centre) |
Aire d'attraction | Genève - Annemasse (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Thoiry |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | crozet.fr |
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Ses habitants s'appellent les Crozatis[1].
Crozet, commune du pays de Gex, est située au pied du Jura à 15 kilomètres de Genève et à une centaine de kilomètres de Lyon (et à une dizaine de minutes de l'aéroport de Genève-Cointrin). Cette commune est composée de trois hameaux : Crozet, Villeneuve et Avouzon.
Le climat y est de type semi-continental dégradé[2], avec des hivers froids et des étés chauds. Les précipitations, peu fréquentes, sont plus nombreuses en été qu'en hiver, saison où elles sont souvent neigeuses. La partie haute du territoire communal (au-dessus de 800 m) peut être enneigée durant tout l'hiver.
Crozet est une commune urbaine[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Crozet, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[6] et 3 950 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[7],[8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[9],[10].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (75,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (75,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (30,7 %), terres arables (10,9 %), zones urbanisées (5,8 %), zones agricoles hétérogènes (4,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,7 %), prairies (1,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,8 %)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
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Les armes de Crozet se blasonnent ainsi[12] : De sable à la croix d'argent.
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Château fort de Rossillon, berceau de la puissante maison de Rossillon.
Cette terre (Avuisus, Awisun) faisait partie des dotations de l'église épiscopale de Genève. En 1184, Guillaume de Rossillon la remit à l'évêque Arducius, déclarant qu'il l'avait injustement envahie. Par accord daté du mois de , entre Simon de Joinville, seigneur de Gex, et le couvent de Saint-Victor de Genève, il fut convenu que chacune des parties devait avoir la moitié du village, soit en hommes, soit en terres. Le , le même sire de Gex reconnut tenir le fief d'Avouson, en augmentation de fief, d'Henri, évêque de Genève, et lui en fit hommage. Cet hommage fut renouvelé, en 1305, par Guillaume de Joinville. La dîme du village se partageait entre le seigneur, le curé de Thoiry et le prieur de Saint-Jean de Genève[13].
La famille de Rossillon est une puissante maison noble du pays de Gex tirant probablement son nom du château de Rossillon, maison-forte bâtie sur le territoire de l'actuelle commune de Crozet[14].
Cette famille noble avait pour armes : « De sable à la croix d'argent. »[14]
Les Rossillon, vassaux des seigneurs de Gex, possédaient des fiefs disséminés sur un vaste territoire allant de Pougny sur le Rhône à Allamand dans le canton de Vaud en Suisse, et du Jura au Rhône. Vers 1105 est cité Guillaume de Rossillon[14].
Le château de Rossillon, construit à la fin du XIIe ou au début du XIIIe siècle, est bâti sur une ancienne motte castrale. Il fut détruit par les Savoyards lors de la guerre de 1353. Amé, comte de Savoie, assiège la ville de Gex en 1353 et, par le traité de Paris signé en 1355, le pays de Gex intègre, pour quelque deux cents ans, le puissant comté de Savoie. Le château est en ruine au XVe siècle (avant 1410), peut-être dès 1353.
La commune de Crozet est membre de l'intercommunalité Pays de Gex Agglo, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Gex. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[15].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Gex, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[16]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Thoiry pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[16], et de la troisième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[17].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Liste des maires avant 1945
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1945 | 1977 | Aristide Girod | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 1977 | mars 1989 | Michel Masson | Réélu en 1983 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 1989 | mars 2001 | Michèle Curtet | Réélue en 1995 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 2001 | mars 2008 | Marie-Jo Bertrand | DVD | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 2008 | mars 2014 | Henri Piney | DVG | Retraité | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 2014 | 25 mai 2020 | Dominique Donzé (1953- ) | Retraitée | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
25 mai 2020 | En cours | Martine Jouannet (1955- ) | Retraitée de la FPT, ancienne 1re adjointe |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20].
En 2019, la commune comptait 2 171 habitants[Note 3], en augmentation de 7,74 % par rapport à 2013 (Ain : +5,32 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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558 | 648 | 631 | 622 | 667 | 615 | 633 | 645 | 680 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
680 | 715 | 640 | 563 | 573 | 548 | 517 | 517 | 534 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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512 | 512 | 518 | 424 | 402 | 385 | 383 | 329 | 365 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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410 | 440 | 711 | 961 | 1 164 | 1 349 | 1 673 | 1 766 | 2 015 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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2 149 | 2 171 | - | - | - | - | - | - | - |
Crozet a développé des associations de jumelage avec :
(*) La commune de Jullouville a été créée en 1973 par le regroupement des anciennes communes de Bouillon et de Saint-Michel-des-Loups.
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