Thoiry est une commune française située dans la communauté de communes du Pays de Gex, dans le département de l'Ain, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Thoiry | |
L'église Saint-Maurice de Thoiry. | |
![]() Blason |
![]() Logo |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Ain |
Arrondissement | Gex |
Intercommunalité | Pays de Gex Agglo |
Maire Mandat |
Muriel Bénier 2020-2026 |
Code postal | 01710 |
Code commune | 01419 |
Démographie | |
Gentilé | Thoirysiens, Thoirysiennes |
Population municipale |
6 021 hab. (2019 ![]() |
Densité | 208 hab./km2 |
Population agglomération |
190 486 hab. (2019) |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 14′ 14″ nord, 5° 58′ 50″ est |
Altitude | Min. 400 m Max. 1 720 m |
Superficie | 28,93 km2 |
Unité urbaine | Genève (SUI)-Annemasse (partie française) (banlieue) |
Aire d'attraction | Genève (SUI)-Annemasse (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Thoiry (bureau centralisateur) |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mairie-thoiry.fr |
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Thoiry se situe au nord-est du département de l'Ain, dans le pays de Gex, au pied des monts Jura, à environ 10 km de Genève et 15 km de Gex.
![]() |
Lélex | Sergy | ![]() | |
Chézery-Forens | N | Saint-Genis-Pouilly | ||
O Thoiry E | ||||
S | ||||
Saint-Jean-de-Gonville | Dardagny (![]() |
Satigny (![]() |
L'altitude de la commune varie de 400 mètres (au sud de la commune, sur la frontière franco-suisse) à 1 720 mètres (au crêt de la Neige, point culminant du massif du Jura)[1].
Le climat est de type semi-continental au niveau du village, et montagnard sur les hauteurs du Jura.
La commune est desservie par la ligne de bus 66[2],[3] et 68[4],[5] des Transports publics genevois (TPG) ainsi que par le car du TER Ferney-Voltaire/Bellegarde-sur-Valserine.
Thoiry est une commune urbaine[Note 1],[6]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[7],[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Genève (SUI)-Annemasse (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 35 communes[9] et 190 486 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[10],[11].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Genève (SUI)-Annemasse (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[12],[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (56,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (56,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,1 %), zones agricoles hétérogènes (16 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (15,5 %), terres arables (9,9 %), zones urbanisées (8,7 %), prairies (7,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (4,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,2 %)[14].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La commune est composée de cinq hameaux ; à son extrémité ouest se situe le hameau de Fenières, puis à l'est celui d'Allemogne, et à son extrémité est le petit hameau de Baizenas, connu dans la région pour ses yaourts, flans et fromages de brebis. Au sud de la commune, le hameau de Gremaz avec sa pisciculture et enfin le hameau de Badian à l'extrémité sud.
Le nombre total de logements dans la commune est de 2 848[15] en 2015. Parmi ces logements, 88,5 % sont des résidences principales, 7,3 % sont des résidences secondaires et 4,2 % sont des logements vacants. Ces logements sont pour une part de 57,6 % des maisons individuelles, 41,7 % sont d'autre part des appartements et enfin seulement 0,7 % sont des logements d'un autre type. Le nombre d'habitants propriétaires de leur logement est de 63,1 %[16]. Ce qui est supérieur à la moyenne nationale qui se monte à près de 55,3 %. En conséquence, le nombre de locataires est de 35 % sur l'ensemble des logements qui est inversement inférieur à la moyenne nationale qui est de 39,8 %[16]. On peut noter également que 1,9 % des habitants de la commune sont des personnes logées gratuitement alors qu'au niveau de l'ensemble de la France le pourcentage est de 2,6 %. Toujours sur l'ensemble des logements de la commune, 1,9 % sont des studios, 11 % sont des logements de deux pièces, 18,3 % en ont trois, 19,6 % des logements disposent de quatre pièces, et 49,2 % des logements ont cinq pièces ou plus[16].
![]() |
La commune de Thoiry porte :
Les anciennes armes se blasonnaient :
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Allemogne: Allamognia en 1373. D'un nom de personne germanique Adalmund + suffixe roman -ia.
Thoiry : Du nom d'homme latin Taurius, issu du mot latin taurus (« taureau »), avec le suffixe possessif –acum.
En 3500 av. J.-C., Thoiry et le pays de Gex ont connu une implantation de la civilisation « lémanique ». Par la suite, en 50 apr. J.-C., les Romains s'installèrent dans le pays de Gex. L'église Saint-Maurice de Thoiry fut construite au VIIe siècle.
Plus tard, après l'occupation genevoise en 1591, le pays de Gex fut rattaché à la France après la signature du traité de Lyon entre Henri IV et le Duc de Savoie le 17 janvier 1601. Les communautés très anciennes de Thoiry, Fenières et Allemogne sont regroupées en une seule commune en 1790. Cependant, les deux hameaux gardent jalousement la gestion de leurs biens jusqu'en 1795, rédigeant chaque année leurs comptes propres. En 1793, Thoiry devient le chef-lieu d'un canton du district de Gex. Celui-ci est supprimé en 1801, et Thoiry est alors rattachée au canton de Collonges.
En 1815, lors du rattachement de Genève à la Suisse consécutif à la chute du Premier Empire, une zone franche est créée de Collonges au col de la Faucille, incluant Thoiry. En 1822, la commune est rattachée au nouveau canton de Ferney-Voltaire. Les écoles de Fenières et de Thoiry ainsi que la mairie de Thoiry sont construites dans la seconde moitié du XIXe siècle. En 1892, la croix du Reculet est érigée le 7 août au mont Reculet sur le Jura à 1 717 mètres d'altitude. La croix fut entièrement portée et assemblée par de simples moyens humains.
Après la Première Guerre mondiale, le 17 novembre 1926, un accord de réconciliation franco-allemande entre Aristide Briand, homme politique et diplomate français (onze fois président du Conseil — l'équivalent du Premier ministre sous la troisième République —, vingt fois ministre, Prix Nobel de la paix en 1926) et Gustav Stresemann, homme politique allemand ayant été chancelier du Reich, a été signé à l'hôtel Léger de Thoiry qui est devenu aujourd'hui une boulangerie.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, des résistants ont été fusillés au hameau de Badian.
Quelques années plus tard, en été 1977, sous la direction du maire de l'époque Henri Masson, le chalet de Narderans est restauré grâce à une centaine de bénévoles. Ensuite en 1985, le premier salon des vins voit le jour, il est aujourd'hui très apprécié des Gessiens mais aussi des étrangers comme les Suisses. En 1993, Val-Thoiry, le plus grand centre commercial du pays de Gex voit le jour. Le 28 février de la même année, la réserve naturelle de la haute chaîne du Jura est créée, c'est la troisième de France avec 18 000 hectares. En 2002, le nouveau blason de Thoiry voit le jour.
La commune de Thoiry est membre de l'intercommunalité Pays de Gex Agglo, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Gex. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[18].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Gex, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[19]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Thoiry pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[19], et de la troisième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[20].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
9 février 1790 | 1790 | François Duvillard | Président de séance | |
10 février 1790 | 1792 | Jean-Louis Tournier | ||
9 décembre 1792 | 1794 | Gavard | Curé (Démission le 14 mars 1794) | |
3 août 1794 | 1800 | Jean-Marie Girod | ||
21 mai 1800 | 1813 | Jean-Louis Tournier | Nommé maire par arrêté du Préfet du Département du Lèman | |
4 juillet 1813 | 1815 | Jean-Pierre Dupraz | Nommé par décision du Préfet | |
15 juin 1815 | 1815 | Charles Pichoir | ||
20 août 1815 | 1816 | Jean-Pierre Dupraz | Rétabli dans les fonctions | |
20 mai 1816 | 1833 | Charles Duvillard | ||
30 juin 1833 | 1855 | Jean-Pierre Dupraz | ||
10 juin 1855 | 1860 | Joseph Duvillard | Révoqué le 14 décembre 1859 | |
17 janvier 1860 | 1871 | Charles Ballivet | ||
1871 | 1890 | Marin Lançon | ||
1890 | 1900 | Jacques Carrichon | ||
1900 | 1919 | Gustave Fusier | ||
1920 | 1945 | Théodore Romand Monnier | ||
1945 | 1959 | René Dufour | ||
1959 | 1971 | Eugène Masson | ||
1971 | 1989 | Henri Masson | ||
1989 | 1995 | Thierry Bénier |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1995 | 2008 | Jocelyne Boch | DVD | Conseillère générale |
2008 | 2014 | Gérald Dentinger | DVD | |
2014 | En cours | Muriel Bénier | DVD | Commerçante Conseillère départementale |
La commune a développé une association de jumelage qui a pour but[21] d'être une source d’enrichissement mutuel, un échange de cultures, d’expériences dans tous les domaines de la vie locale, de traditions, de projets et d’amitiés. Thoiry est jumelée avec :
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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[23].
En 2019, la commune comptait 6 021 habitants[Note 3], en augmentation de 0,25 % par rapport à 2013 (Ain : +5,32 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 114 | 1 178 | 1 101 | 1 183 | 1 290 | 1 435 | 1 443 | 1 499 | 1 408 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 423 | 1 460 | 1 423 | 1 393 | 1 356 | 1 319 | 1 295 | 1 349 | 1 356 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 290 | 1 280 | 1 202 | 1 013 | 1 076 | 1 063 | 1 077 | 987 | 1 091 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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1 130 | 1 438 | 1 859 | 2 112 | 3 015 | 4 063 | 4 746 | 4 938 | 6 006 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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5 981 | 6 021 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune de Thoiry possède une école maternelle et une école primaire.
Les collèges les plus proches sont situés à Saint-Genis-Pouilly et Péron, et les lycées à Saint-Genis-Pouilly et Bellegarde-sur-Valserine.
Médecins généralistes et spécialisés sont présents dans le village ainsi qu'un vétérinaire. Également des pharmacies.
On rencense sur le territoire de la commune plusieurs mégalithes de type menhir[26],[Note 4].
En 2014, la commune de Thoiry bénéficie du label « ville fleurie » avec « 3 fleurs » attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[27].
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