Mijoux est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes. Mijoux se trouve dans le Pays de Gex, dans le massif du Jura.
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Mijoux | |
Blason |
|
Administration | |
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Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Ain |
Arrondissement | Gex |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays de Gex |
Maire Mandat |
Martine Viallet 2021-2026 |
Code postal | 01410 ou 01170 (La Mainaz) |
Code commune | 01247 |
Démographie | |
Population municipale |
312 hab. (2019 ) |
Densité | 14 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 22′ 01″ nord, 5° 59′ 40″ est |
Altitude | Min. 866 m Max. 1 614 m |
Superficie | 21,90 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Genève - Annemasse (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Thoiry |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mijoux.fr |
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Géographiquement, le village est situé dans la partie supérieure de la vallée de la Valserine, étroite et encaissée entre les hautes corniches calcaires du premier anticlinal jurassien et le rebord du plateau de Lajoux (Jura). Mais la commune n'en possède que le versant oriental, de la « Combe-en-haut » où la rivière prend sa source, jusqu'à la « Combe-en-bas », près de l'entrée du village voisin de Lélex.
Bien que très étirée - elle a seize kilomètres de long pour deux seulement de largeur moyenne - la commune est un carrefour : la route du fond de la vallée croise celle qui relie Saint-Claude à Genève par le col de la Faucille.
Le village s'est installé à cette intersection, à 1 000 mètres d'altitude environ. La commune se compose aussi des hameaux des Sept-Fontaines et des Mars.
Divonne-les-Bains | ||
Lajoux (Jura) Septmoncel les Molunes (Jura) |
Vesancy Gex Échenevex Crozet | |
Lélex |
Le climat y est de type montagnard[1], avec des hivers froids et neigeux et des étés doux. En hiver, les journées sans dégel sont nombreuses et l'enneigement peut durer plusieurs mois. En été, les journées peuvent être chaudes avec des nuits fraîches, et les précipitations sont souvent orageuses.
Mijoux est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (79,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (79 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (70,6 %), prairies (15 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,9 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %), zones urbanisées (1,1 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 1334 la vallée fut déclarée propriété commune avec partage des revenus entre Jean II de Rosillon et le sire de Gex, Hugues de Joinville. Dans la convention, une clause allait s'avérer importante pour l'avenir car il fut décidé de bâtir et doter, à frais commun, un hospice dans la vallée.
Cet hospice était desservi par quelques moines chargés d'offrir l'hospitalité aux pèlerins les plus pauvres qui se rendaient sur le tombeau des saints de Condat (Saint-Claude) pour prier. On y venait de Genève et de la Savoie. Cet hospice fut la première maison de Mijoux habitée toute l'année.
Les conditions climatiques qui en dépendent ont fait que cette vallée sans printemps est longtemps restée inhabitée. Peu à peu les colons s'enhardirent à se fixer définitivement près de cet hospice, et défrichèrent.
Ils s'établirent d'abord le long de l'ancienne route, qui reliait Lajoux à la Faucille. Le partage de la vallée en deux communes, Lajoux et Mijoux, dépendant de deux départements différents, l'Ain et le Jura, remonte au traité franco-espagnol signé à Auxonne en 1612 : le cours de la Valserine fut en effet choisi comme limite entre les deux pays. La rive gauche était devenue française en 1601 au traité de Lyon ; la rive droite le fut en 1678-1679, à la paix de Nimègue.
La nouvelle frontière qui fut établie en 1815 au traité de Paris, après la chute de Napoléon, fixa la ligne des douanes françaises au cours de la Valserine : Mijoux, comme tout le pays de Gex, devenait "pays franc".
À cette époque la vallée était habitée par des familles nombreuses, dont l'activité principale changeait selon les saisons : en été, chacun s'affairait à rentrer le fourrage pour les bêtes, l'orge et les pommes de terre ainsi que les provisions de bois ; en hiver, dans toutes les fermes, les mêmes personnes taillaient et polissaient les pierres fines.
Alors simple hameau de Gex, Mijoux est érigée en commune le .
Mais la saignée de la grande guerre puis la crise économique contribuèrent à l'abandon des fermes, la dépopulation fut brutale, puisqu'en un demi-siècle, la commune perdit les deux tiers de sa population !
Depuis 1969, le tourisme redonne vie à cette vallée.
La commune de Mijoux est membre de l'intercommunalité Pays de Gex Agglo, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Gex. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[8].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Gex, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[9]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Thoiry pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[9], et de la troisième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[10].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 1971 | mars 1989 | Madeleine Trabbia | SE | Lapidaire |
mars 1989 | mars 2001 | Jean-Paul Gros | SE | Hôtelier |
mars 2001 | 2005 | Patrick Frigère | SE | Ingénieur sécurité |
février 2005 | mars 2008 | Serge Lançon | SE | Micro mécanicien |
mars 2008 | juillet 2020 | Jean-Yves Lapeyrere | SE | Profession libérale |
juin 2020 | juillet 2021 | Denise Comoy[11] | SE | Ancienne employée |
octobre 2021 | en cours | Martine Viallet[12] | SE | Ancienne haut fonctionnaire |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1911. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[14].
En 2019, la commune comptait 312 habitants[Note 3], en diminution de 13,33 % par rapport à 2013 (Ain : +5,32 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 |
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664 | 518 | 442 | 404 | 424 | 364 | 323 | 288 | 227 |
1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 | 2015 | 2019 |
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191 | 200 | 258 | 312 | 375 | 376 | 379 | 336 | 312 |
Mijoux est une station de sports d'hiver de la vallée de la Valserine. Elle est située au pied des plus hauts sommets du Jura, et au pied du col de la Faucille. Son domaine skiable fait partie depuis 1999 de la station Monts Jura, dont les remontées unissent Mijoux au col de la Faucille et au mont Rond. Le ski de fond est pratiqué au domaine nordique de la Vattay.
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La commune de Mijoux porte :
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