Incluse dans l'unité urbaine de Périgueux, la commune de Coulounieix-Chamiers constitue au sud-ouest de Périgueux, sa banlieue immédiate.
Traversée au nord par la route départementale (RD) 6089 (l'ancienne nationale 89), limitée à l'est par la RD 6021 (l'ancienne nationale 21) et au sud par l'autoroute A89 qui se croisent à l'échangeur de Périgueux-Centre, Coulounieix-Chamiers est l'un des plus importants nœuds routiers de la Dordogne.
La commune est implantée sur la rive gauche de l'Isle qui la sépare de Périgueux au nord.
La commune dispose de 1 800 d'espaces naturels et de 86 km de voirie et de 25 km de sentiers de randonnée.
Communes limitrophes
Coulounieix-Chamiers est limitrophe de cinq autres communes, dont Razac-sur-l'Isle à l'ouest, par un simple quadripoint. Au nord, son territoire est distant de moins de 200 mètres de celui de Chancelade.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Coulounieix-Chamiers est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c3(2), date du Coniacien indifférencié, composée de calcaires gréseux, sables et marnes à la base puis calcaires bioclastiques et calcaires crayeux et glauconieux ou calcaires à huîtres au sommet. La formation la plus récente, notée Xr, est constituée de dépôts anthropiques (Gallo-romain à actuel). Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles «no758 - Périgueux (ouest)» et «no759 - Périgueux (est)» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].
Carte géologique de Coulounieix-Chamiers.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
Xr :
Anthropique: remblais, dépôts, déblais carrière (Gallo-romain à actuel)
CFvs :
Formations superficielles: colluvions carbonatées de vallons secs: sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris
Fy3-z :
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Moyennes terrasses - Terrasses de Malleret sup. indifférenciées (types 3 à 5): argiles à graviers, galets à la base et sables fins à moyens au sommet (Elstérien - '-Mindel'-)
Néogène (2.58 - 23.03)
non présent
Paléogène (23.03 - 66.0)
Oligocène
non présent
Éocène
e4b(1) :
Formation de Guizengeard inf.: sables fins feldspathiques verts pâles à graviers et à matière organique, pyrite et argiles silteuses kaoliniques gris-verdâtres à blanchâtres à marmorisation / rubéfaction au sommet (Yprésien sup. continental)
Paléocène
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
Crétacé (66.0 - ≃145.0)
Supérieur
Ac :
Altérites du Crétacé sup.: argiles kaoliniques, silteuses à sableuses, parfois rubéfiées, à gravier, à silex et chailles, avec apport local du Tertiaire (complexe des Doucins)
c5b :
Campanien 2: calcaires crayo-marneux blanchâtres à grosses silicifications grises en alternance dures et tendres puis calcaire crayeux à glauconie (formations de Marsaguet, de Segonzac et sommet de Trémolat)
c5a(2) :
Campanien 1: calcaires packstone à wackstone crayo-marneux gris blanchâtres à subalvéolines à silex gris ou noirs avec localement des niveaux gréseux bioclastiques, marnes à rhynchonelles à la base (formations d'Atur, de Vergt, de Salon et de Trémolat)
c4b-c :
Santonien moy. à sup.: calcaire crayo-glauconieux avec niveaux à huîtres (P. vesicularis), devenant au sommet plus grossier à silex et rudistes (formation de Saint-Félix-de-Reillac). Faciès pouvant évoluer vers des sables fins et grès carbonatés à rudistes
c3(2) :
Coniacien indifférencié: calcaires gréseux, sables et marnes à la base puis calcaires bioclastiques et calcaires crayeux et glauconieux ou calcaires à huitres au sommet
inférieur
non présent.
Jurassique (≃145.0 - 201.3)
non présent
Trias (201.3 - 252.17)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
non présent
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 78 m[6] au nord, là où l'Isle quitte la commune pour entrer sur celle de Marsac-sur-l'Isle, et 222 m[6] au niveau du château d'eau implanté au sud du bourg de Coulounieix[7].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[9]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 21,70 km2[6],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 21,49 km2[3].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par l'Isle, le Cerf et par un petit cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 10,5 km de longueur totale[15],[Carte 1].
L'Isle, d'une longueur totale de 255,29 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Janailhac et se jette dans la Dordogne —dont elle est le principal affluent— en rive droite face à Arveyres, en limite de Fronsac et de Libourne[16],[17]. Elle borde la commune au nord sur six kilomètres face à Périgueux.
Le Cerf, d'une longueur totale de 15,37 km, prend sa source dans la commune de Boulazac Isle Manoire (territoire de l'ancienne commune d'Atur) et se jette dans l'Isle à Razac-sur-l'Isle[18]. Il sert de limite sud à la commune sur quatre kilomètres et demi, face à Sanilhac et Coursac.
L'Isle sert de limite entre Coulounieix-Chamiers (à gauche) et Périgueux.
L'Isle au barrage de Campniac entre Coulounieix-Chamiers (au fond) et Périgueux.
Réseaux hydrographique et routier de Coulounieix-Chamiers.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Isle - Dronne». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[19]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [20].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[21]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[22].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[21]
Moyenne annuelle de température: 12,5°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 4,4 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 7,8 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,3 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,9 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[25] complétée par des études régionales[26] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Saint-Martin Rib.», sur la commune de Saint-Martin-de-Ribérac, mise en service en 1993[27] et qui se trouve à 27 km à vol d'oiseau[28],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 13,3°C et la hauteur de précipitations de 914,3 mm pour la période 1981-2010[29].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Bergerac», sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à 41 km[30], la température moyenne annuelle évolue de 13,2°C pour la période 1971-2000[31], à 13,1°C pour 1981-2010[32], puis à 13,3°C pour 1991-2020[33].
Urbanisme
Typologie
Coulounieix-Chamiers est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[34],[35],[36].
Elle appartient à l'unité urbaine de Périgueux, une agglomération intra-départementale regroupant 7 communes[37] et 65 208 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[38],[39].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Périgueux, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[40],[41].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (41,1% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (45,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (31%), zones urbanisées (23,1%), terres arables (18,3%), zones agricoles hétérogènes (17%), prairies (5,8%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,8%)[42].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Logement social
En 2012, la commune dispose de 24,35% de logements sociaux, taux supérieur à l'obligation minimale de 20% pour les communes de plus de 3 500 habitants dans l'agglomération périgourdine[43].
Fin 2021 débute le chantier qui, à terme, doit rénover la cité HLM Jacqueline-Auriol de Chamiers bâtie dans les années 1950; cela doit se traduire par la réhabilitation de 312 logements sociaux, la démolition de 201 autres, la reconstruction de 49 autres et l'édification de 160 logements privés, d'une maison de quartier, d'un centre social, d'un pole artisanal et du centre médico-social de la Dordogne[44].
Site de l'ancien camp américain
Sur le site de l'ancien américain de l'OTAN en bordure de l'Isle va être édifié le «Sîlot», un pôle des cultures urbaines et de l'économie sociale et solidaire, dont la mise en service est prévue pour 2025[45]. À l'été 2022, le site va être l'objet de festivités (concerts, sports et activités pour les jeunes)[45].
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Coulounieix-Chamiers est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[46]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[47].
Risques naturels
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Périgueux, regroupant 12 communes concernées par un risque de débordement de l'Isle, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[48]. Les événements antérieurs à 2014 les plus significatifs sont les crues de 1783 (15,21 m à l'échelle de crue, la crue la plus importante connue), de 1843 (14,83 m) et de 1944 (14,5 m, 630 m3/s, la crue centennale de référence). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios: fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[49]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1992, 1993 et 1999[50],[46]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de l'«agglomération de Périgueux» prescrit le et approuvé le , pour les crues de l'Isle. La crue de 1944, plus haute crue historique bien connue sur l’Isle, avec un débit estimé de 630 m3/s à Périgueux, présente une période de retour centennale et sert de crue de référence au PPRI[51].
Coulounieix-Chamiers est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[52]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[53],[54].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Coulounieix-Chamiers.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[55]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[56]. 93,2% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 9],[57].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1995, 2005, 2009, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999, 2005, 2014, 2018 et 2020[46].
Toponymie
Panneau d'entrée de ville en français et en occitan.
En occitan, la commune porte le nom Colonhés e Champs Niers[58].
Histoire
Vers 200 av. J.-C., les Pétrocores «habitaient la région située entre la Dordogne et la Vézère», selon Venceslas Kruta[59]. Ils s'installent pendant cette période sur les hauteurs en rive gauche de l'Isle et créent, sur l'actuel territoire de Coulounieix-Chamiers, un oppidum[60], situé sur le plateau de la Boissière, également connu sous le nom de «camp de César à la Curade»[61]. Cet oppidum, peut-être capitale laténienne des Pétrocores, est abandonné quelques décennies après la Conquête césarienne, et la Vesunna gallo-romaine, capitale de cité romaine et future Périgueux, s'établit sur la rive opposée entre 25 et 16 av. J.-C.[62].
En 1824, les communes de La Cité et Coulounieix fusionnent[6]. En 1958, Coulounieix prend le nom de Coulounieix-Chamiers[63]
Dans les années 1950-1960, l'OTAN installe une base avec 800 soldats au nord de la commune, dans la boucle de l'Isle, à l'emplacement d'une ancienne villa gallo-romaine[64].
Politique et administration
Rattachements administratifs
La commune de Coulounieix a été rattachée, dès 1790, au canton de Périgueux qui dépendait du district de Perigueux. Les districts sont supprimés en 1795. Le canton est rattaché à l'arrondissement de Périgueux en 1800.
La commune prend son nom actuel en 1958. Le canton de Périgueux est scindé en trois en 1973 et Coulounieix-Chamiers fait partie du nouveau canton de Périgueux-Ouest[6].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[65]. La commune est alors rattachée au canton de Coulounieix-Chamiers, avec bureau centralisateur fixé à Coulounieix-Chamiers.
Intercommunalité
Le 1er janvier 2000, elle intègre dès sa création la communauté d'agglomération périgourdine. Celle-ci disparaît le 31 décembre 2013, remplacée au 1er janvier 2014 par une nouvelle intercommunalité élargie: Le Grand Périgueux.
Tendances politiques et résultats
Articles détaillés: Élections municipales de 2014 en Dordogne et Élections municipales de 2020 en Dordogne.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 5 000 et 9 999 habitants au recensement de 2017, vingt-neuf conseillers municipaux ont été élus en 2020[66],[67].
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1790
1796
Vincent Faure de Gardonne
1796
1816
Gérôme Gadaud
1816
1819
Jean-François Gadaud
1819
1837
Jean Lavaud de Lalaurencie
1837
1860
Guillaume Lavaud de Lalaurencie
1860
1865
Alphonse Jay de Beaufort
1865
1869
De Chasseloup-Laubat
1869
1878
Martineau
1878
1892
Guillaume Baylet
1892
1893
Antoine Reynal
1893
1902
Gaston de Roffignac
1902
1904
Marc Lamy-Lapeyrière
1904
1909
Charles Flotta
1909
1919
Albert Dubost
1919
1932
Roger Rousseau
1932
1944
Léo Laroche
1944
1962
Léopold Marois
1962
1965
Marcel Dalesme
1965
1970
Édouard Therme
1970
1971
Gabriel Dardailler
1971
1987
Jean Sigalas
PCF
1987
1989
Camille Daboir
PCF
1989
mars 2008
Michel Dasseux
PS
Conseiller général jusqu'en 2001 Député de 1997 à 2007
Dans le domaine judiciaire, Coulounieix-Chamiers relève[71]:
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux;
de la cour d'appel de Bordeaux.
Politique de développement durable
La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2010[72].
Jumelages
Venta de Baños(Espagne)
Portlaoise(Irlande)
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
Les habitants de Coulounieix-Chamiers sont appelés les Colomniérois[73].
Démographie de La Cité
Jusqu'en 1824, les communes de La Cité et de Coulounieix étaient indépendantes.
Démographie de Coulounieix, puis de Coulounieix-Chamiers
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[75]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[76].
En 2019, la commune comptait 7 387 habitants[Note 10], en diminution de 8,89% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
298
312
328
980
980
1 011
960
1 044
1 045
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1 073
1 186
1 188
1 237
1 299
1 333
1 415
1 403
1 436
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1 332
1 418
1 461
1 610
1 677
1 719
2 016
2 709
5 816
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
2018
7 421
8 169
8 250
8 403
8 102
8 364
8 356
8 108
7 458
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
7 387
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[77].)
Histogramme de l'évolution démographique
Manifestations culturelles et festivités
En mai, salon-exposition-vente de minéraux, fossiles et pierres fines (10eédition en 2022[78]).
Tous les deux ans au mois de novembre, salon «La Folie chocolat» (11eédition en 2021[79]).
En 2008, la félibrée s'est tenue sur plusieurs communes de l'agglomération périgourdine, dont Coulounieix-Chamiers.
Économie
Emploi
L'emploi est analysé ci-dessous selon qu'il affecte les habitants de Coulounieix-Chamiers ou qu'il est proposé sur le territoire de la commune.
L'emploi des habitants
En 2018[80], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 2 975 personnes, soit 35,6% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (507) a fortement diminué par rapport à 2013 (584) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 17,0%.
L'emploi sur la commune
Fin 2018, la commune offre 2 630 emplois pour une population de 8 356 habitants[81]. Le secteur tertiaire prédomine avec 43,7% des emplois mais le secteur administratif (administration publique, enseignement, santé, action sociale) est également très présent avec 36,7%.
Fin 2018, la commune compte 233 établissements actifs employeurs[82], dont 152 au niveau des commerces, transports ou services, 35 relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, 30 dans la construction, 14 dans l'industrie, et 2 dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche[83].
Entreprises
Parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, trois sociétés implantées à Coulounieix-Chamiers se classent parmi les cinquante premières de leur secteur d'activité quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016:
dans le commerce, SA Coopérative artisanale (commerce de gros interentreprises de parfumerie et de produits de beauté) se classe 35e avec 18 936 k€[84];
dans l'industrie, Dordogne enrobés (fabrication de produits minéraux non métalliques) se classe 35e avec 7 295 k€[85];
dans le BTP, Avry le Corvaisier (travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment) se classe 12e avec 5 950 k€[86];
dans les services, Hoche & associés (activités comptables) se classe 30e avec 3 989 k€[87];
dans l'agroalimentaire, CUMA agro Aquitaine (activités de soutien aux cultures) se classe 43e avec 1 469 k€[88].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine civil
Grotte sépulcrale de Campniac, présence des hommes du Néolithique.
Site de la Curade, cité pétrocore du Iersiècleav. J.-C..
Château de la Rolphie, XVIesiècle, inscrit au titre des monuments historiques depuis 1947. Propriété privée[89],[90].
Château des Izards, parc arboré et château qui sert de centre culturel et aux expositions.
Castel Fadèze, propriété du XVIIIesiècle des Souc du Plancher de la Garélie, propriétaires du château de Beauvais à Lussas-et-Nontronneau puis transmis en 1815 à la veuve de Joseph Jean Souc chevalier de la Garélie, Marguerite Nordenskjöld baronne de Palme, qui le lègue en 1838 à l’un des parents Louis Philippe Joseph de Roffignac.
Château de Plague, maison fortifiée des XVIeetXVIIesiècles[91], tourelles et enceinte au sein d'un parc arboré.
Repaire de Beaufort, XVIesiècle rénové au XIXesiècle, propriété privée.
La Maladrerie (ou Maison des Anglais): malgré son nom synonyme de léproserie, cet ancien hôpital construit aux XIIeetXIVesiècles n'a jamais accueilli de lépreux. Il servit de halte et de refuge aux pèlerins et aux voyageurs[92],[93],[94]. Propriété privée, classée au titre des monuments historiques depuis 1907[95].
La grotte de Campniac.
Le château de la Rolphie.
Le château des Izards.
Les cheminées de la Maladrerie.
Le monument aux morts.
Patrimoine religieux
Église Saint-Michel de Coulounieix, XIVesiècle, très retouchée.
Église Notre-Dame de l'Immaculée-Conception de Chamiers, XXesiècle, de style moderne.
Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[23].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[24].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Les Celtes, histoire et dictionnaire, Robert Laffont, Paris, 2000. p. 776.
A. Colin, «État des recherches récentes sur l’oppidum du camp de César (ou de La Curade), Coulounieix-Chamiers (Dordogne), Les âges du Fer dans le Sud-Ouest de la France», AFEAF, Aquitania, suppl. 14-1, p.227-236.
Guy Penaud, Le Grand Livre de Périgueux, La Lauze, (ISBN2-912032-50-4), p.76.
Annuaire des maires de la Dordogne 2009, Mediapress, Périgueux, 2009, (ISSN1770-3387), p.115.
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, «Notice communale: La Cité», sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
«Commerce», Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, p.40.
«Industrie», Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, p.32.
«BTP», Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, p.37.
«Services», Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, p.39.
«Agroalimentaire», Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, p.34.
«Château de la Rolphie», notice noPA00082506, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 8 mai 2013.
Anatole de Rouméjoux, «La Rolphie, commune de Coulounieix», dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1890, tome 17, p.309-313(lire en ligne)
Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, Sud Ouest, (ISBN2-87901-221-X), p.214.
Panneau d'information du Conseil général de la Dordogne, situé en bordure de l'Isle
Baron de Castelnau, Visite de la léproserie, dans Congrès archéologique de France. 25e session. Périgueux et Cambrai. 1858, Société française d'archéologie, Paris, 1859, p.49-52(lire en ligne)
François Deshoulières, «L'hôpital Charroux ou la prétendue léproserie de Périgueux», dans Bulletin monumental, 1943, tome 102, no2, p.257-261(lire en ligne)
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