Cormeilles-en-Vexin est une commune du département du Val-d'Oise, en région Île-de-France.
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Le village est situé au flanc d'une colline. La commune fait partie du parc naturel régional du Vexin français. L'aéroport de Pontoise - Cormeilles-en-Vexin, destiné aux avions de tourisme et de loisir, est situé en partie sur le territoire de la commune.
La commune est desservie par:
La D915 (ancienne N15) contourne le village par l'est et mène vers le nord ouest à Marines, Gisors et Dieppe et vers le sud est à Cergy-Pontoise et Paris.
La D190 venant de Ableiges passe au centre du village et continue vers le nord jusqu’à Bréançon
Plusieurs lignes du réseau de bus du Vexin desservent le village de Cormeilles-en-Vexin:
Cormeilles-en-Vexin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[6],[7].
Toponymie
Plaque de cocher.
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Le toponyme Cormeilles est issu du gaulois corma, de l'ancien français cormeille «cormier», genre de sorbier, du latin cormella («le petit cormier »), avec le suffixe ia ou du latin populaire corma, du gaulois curmi «cervoise» (cf. irlandais coirm, gallois cwrwf, breton korev), en raison de l'ancien cidre de cormes.[réf.nécessaire]
Histoire
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Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[8], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement de Pontoise, après un transfert administratif effectif au .
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription du Val-d'Oise.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Marines[9]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune intègre le canton de Pontoise.
Intercommunalité
La commune, initialement membre de la communauté de communes Val de Viosne, est membre, depuis le , de la communauté de communes Vexin centre.
En effet, cette dernière a été constituée le par la fusion de la communauté de communes des Trois Vallées du Vexin (12 communes), de la communauté de communes Val de Viosne (14 communes) et de la communauté de communes du Plateau du Vexin (8 communes), conformément aux prévisions du schéma départemental de coopération intercommunale du Val-d'Oise approuvé le 11 novembre 2011[10].
Cadre supérieur du secteur privé Réélue pour le mandat 2020-2026[16]
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[18].
En 2019, la commune comptait 1 333 habitants[Note 3], en augmentation de 8,29% par rapport à 2013 (Val-d'Oise: +4,6%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
822
824
845
874
958
950
906
941
875
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
877
848
880
794
791
814
714
709
691
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
657
660
597
573
604
558
532
527
626
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
636
664
729
761
802
863
954
974
1 112
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 350
1 333
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[9] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique
Sports
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Le village dispose[Quand?] des équipements suivants[réf.nécessaire]:
Un complexe de karting avec trois pistes homologuées par la Fédération française du sport automobile (FFSA), une piste compétition aux normes internationales de 1 200 m × 9 m, une piste loisir de 900 m × 7 m et une piste enfants de 200 m[20].
Un club de tennis (TCCV) disposant de 2 courts extérieurs (Top Sand et Béton Poreux). Le club est affilié à la FFT et dispense des cours enfants et adultes et participe régulièrement aux compétitions départementales. http:www.tccv.fr
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Martin, vue du sud.Monument de l'Ecce homo.
Cormeilles-en-Vexin compte deux monuments historiques sur son territoire.;
Église Saint-Martin, rue Guynemer (classée monument historique en 1911[21]): La construction de l'église commence en 1120 avec la nef romane et ses bas-côtés, mais prend du retard en raison de l'éloignement des carrières et des attaques par des loups. Le transept date encore d'une précédente église de la fin du XIesiècle et conserve ses voûtes d'origine, alors que le chœur n'est édifié que pendant la seconde moitié du XIIIesiècle dans le style gothique. La nef basse et aveugle de cinq travées est d'une facture simple, et les bas-côtés gardent leurs étroites baies plein cintre. Les voûtes de cette partie de l'église datent de la première moitié du XIIIesiècle et ont entraîné la suppression des fenêtres hautes, avant que nef et bas-côtés ne soient recouverts par une toiture commune. Le portail occidental comporte une porte rectangulaire avec un linteau bipartite, surmonté d'un arc de décharge plein cintre orné d'un cordon de billettes. Le tympan est nu. En haut du portail, une baie semblable à celle des bas-côtés éclaire la nef. Le porche ayant défiguré longtemps cette façade n'a été abattu que pendant les années 1980, dans le cadre de la restauration de l'église. Le transept et le clocher en bâtière central se dressant au-dessus de la croisée du transept étaient à la base purement romans, mais de nouvelles fenêtres ont été percées au moment de la construction du chœur. Le chœur de trois travées au chevet plat dépasse nettement en hauteur la nef. Tout comme le transept, il ne conserve pas son apparence d'origine, mais se présente dans un style gothique flamboyant depuis les remaniements du XVIesiècle. Les voûtes ont alors été refaites (à moins qu'elles n'avaient pas encore été construites), de nouvelles fenêtres ont été percées, et des arcs-boutants construits. Ils sont au nombre de quatre par façade et d'une forme élégante. L'eau pluviale est évacuée par des gargouilles renvoyant à l'époque gothique, mais en même temps, des vases du goût de la Renaissance couronnent les contreforts. Les fenêtres en tiers-point du chœur sont de proportions inhabituelles, car dépourvues de piédroits. La grande verrière du chevet présente un remplage de quatre lancettes formées par de fines colonnettes à chapiteaux, surmontées par une rosace par paire de deux lancettes, puis d'une grande rosace en haut. Le remplage de la baie haute du chevet est également celle d'une rosace, bien que la baie soit à base droite. Comme dernier remaniement, le clocher a été rehaussé d'un court étage en 1580. Chaque face est percée d'un œil-de-bœuf, les baies abat-son se trouvant sur le niveau inférieur. Deux baies géminées plein cintre par face sont entourées de gros boudins, et s'inscrivent dans une arcade plein cintre flanquée de deux modillons sculptés en masques à la hauteur de l'ancienne corniche. L'intérieur du chœur est doté d'un triforium[22],[23],[24].
Article détaillé: Église Saint-Martin de Cormeilles-en-Vexin.
Monument de l'Ecce homo, au cimetière, RD 190 (classé monument historique en 1942[25]): il s'agit d'une petite niche posée sur un socle maçonné, et présentant une statue mutilée du Christ au moment de sa résurrection. La niche, en plein cintre, est flanquée de deux colonnes corinthiennes et surmontée d'une métope avec une inscription devenue à peu près illisible, puis d'un fronton triangulaire.
Fontaine publique: elle se situe au-dessous du niveau de la rue, sous une arcade plein cintre. Le terre-plein devant la fontaine est entouré de murs de soutènement, et un escalier en pierre y donne accès. Dans sa forme actuelle, la fontaine daterait du XIXesiècle[24].
Ancien relais de poste, rue Curie: situé sur l'ancienne route de Paris à Dieppe, ce grand bâtiment du XIXesiècle possède deux ailes latérales, et un porche au centre du bâtiment principal donne accès à la cour arrière. Au début du XXesiècle, le complexe a été transformé en relais de chasse, et Sarah Bernard y séjourne en 1902. Puis l'affectation change de nouveau en 1910 quand une laiterie s'y installe. Elle récupère les caves voûtées de la cour pour y entreposer les produits laitiers au frais[24].
Calvaire, rue de Grisy: cette croix en bois remplace un crucifix en fonte du XIXesiècle, et est planté dans un socle constitué d'un amas de cailloux, symbolisant le Golgotha[24].
Bâtiment de l'ancienne aérogare, aéroport de Pontoise - Cormeilles-en-Vexin, RD 915: y subsiste un hangar à avions construit par les troupes allemandes en 1943, avec des impacts d'obus et de balles toujours visibles [24]. Ce hangar est actuellement utilisé pour le remisage de caravanes et aussi dans une autre partie, comme foyer rural.
Octave Mirbeau a vécu à Cormeilles-en-Vexin de 1904 à 1909. Il y écrit Dingo (paru en 1913), un portrait acide des habitants du village rebaptisé «Ponteilles-en-Barcis»[26].
Jean-Éric Vergne, commence le karting à quatre ans sur le circuit de Cormeilles-en-Vexin dont son père est propriétaire.
Héraldique
Cormeilles-en-Vexin
Écartelé: au premier d'azur semé de fleurs de lys d'or brisé en chef d'un lambel d'hermine, au deuxième de gueules au cœur d'or, au troisième losangé d'or et de gueules, au quatrième d'argent au chevron de gueules accompagné de trois trèfles de sinople; à la croix d'or brochant sur la partition chargée d'une crosse de gueules
Cormeilles-en-Vexin au cinéma et à la télévision
Article détaillé: Liste de films tournés à Cormeilles-en-Vexin.
Jacques Dupâquier, «Un village du Vexin à la fin du XVIIesiècle: Cormeilles», Mémoires de la Société historique et archéologique de Pontoise, du Val d'Oise et du Vexin, Pontoise, vol.LXXII, , p.37-66 (ISSN1148-8107).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
«Jean Pichery, le doyen des maires, est mort», Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne).
«Val-d'Oise. Le clos Jean-Pichery a été inauguré à Cormeilles-en-Vexin: Une stèle rendant hommage à l'ancien maire de Cormeilles-en-Vexin (Val-d'Oise), élu de 1971 à 2013, a été dévoilée vendredi 14 juin 2019», La Gazette du Val d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
«Deux candidats en lice à Cormeilles-en-Vexin», Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne).
Joseph Canu, «Le maire est un super-flic: Nommé inspecteur divisionnaire en 1993, puis commandant de police au 36, Quai des Orfèvres, Jacques Bellet, le nouveau maire de Cormeilles», La Gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le )«Seul membre de l’ancien conseil municipal de Cormeilles-en-Vexin, qu’il avait rejoint le 26 mai 2013 après le décès de l’ancien maire et conseiller municipal Jean Pichery, Jacques Bellet, le nouvel édile de la commune vexinoise, est un retraité parti-
culièrement actif».
Aline Sauret, «éditorial», Bulletin municipal de Cormeilles-en-Vexin, , p.1 (lire en ligne[PDF], consulté le ).
«Église Saint-Martin», notice noPA00080034, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Eugène Lefèvre-Pontalis, «L'Église de Cormeilles-en-Vexin (Seine-et-Oise)», Bulletin monumental, Paris / Caen, A. Picard / Henri Delesques, vol.75, , p.265-279 (ISSN0007-473X, lire en ligne).
Bernhard Duhamel, Guide des églises du Vexin français: Cormeilles-en-Vexin, Paris, Éditions du Valhermeil, , 344p. (ISBN2-905684-23-2), p.103-106.
Séverine Charon, Hénin, Maria Pia Hutin-Houillon, Philippe Oyer et Bruno Sternberger, «Le patrimoine des communes du Val-d’Oise: Cormeilles-en-Vexin», Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol.II, , p.637-644 (ISBN2-84234-056-6).
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