Chars est une commune française située dans le département du Val-d'Oise, en région Île-de-France.
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La commune est desservie par la route départementale 915 (ancienne RN 15) qui relie Pontoise à Gisors et à Dieppe. Sur le plan ferroviaire, la gare de Chars se trouve sur la ligne J du Transilien qui relie la gare de Paris-Saint-Lazare à celle de Gisors (ligne de Pontoise à Dieppe). Un service de bus (ligne Busval d'Oise 95.08) permet de rejoindre la gare de Cergy-Préfecture.
Chars est située sur le tracé du sentier de grande randonnée GR 11.
Carte de la commune.
Occupation des sols
Urbanisme
Typologie
Chars est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[6],[7].
Toponymie
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Clars en 1078, Chartz en 1176[8].
Peut-être de la racine pré-celtique *kar mise en évidence par les linguistes et qui est présente dans la désignation de buttes rocheuses, de lieux pierreux; notons, que dans le département du Val-d'Oise, à Chars comme à Chérence, la présence de carrières de pierre[9].
Histoire
Fief des d'Aumont, comme Aumont et Méru, Chars passe par mariage aux Rouville[10] de Villiers-Cul-de-Sac, puis aux La Guesle de Loreau, avec succession chez les La Châtre de Nançay (Henri, né en 1574, sire de Sigonneau, de Neuvy et de Bridoré, 1er comte de Nançay), et les Séguier d'Ô (Pierre III) qui transmettent eux-mêmes aux d'Albert de Luynes.
Chars a absorbé Bercagny entre 1790 et 1794. La commune a alors porté le nom de Chars-et-Bercagny jusqu'en 1800, année durant laquelle elle a repris son ancien nom.
Politique et administration
Intercommunalité
La commune, initialement membre de la communauté de communes Val de Viosne, est membre, depuis le , de la communauté de communes Vexin centre.
En effet, cette dernière a été constituée le par la fusion de la communauté de communes des Trois Vallées du Vexin (12 communes), de la communauté de communes Val de Viosne (14 communes) et de la communauté de communes du Plateau du Vexin (8 communes), conformément aux prévisions du schéma départemental de coopération intercommunale du Val-d'Oise approuvé le 11 novembre 2011[11].
Liste des maires
La mairie de Chars.
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1935
1947
Fernand Maurey
FFI
Officier de la Légion d'honneur
1947
1953
Henri Guidard
1953
1959
Louis Saint-Germain
1959
1960
Maurice Clément
1960
1965
André Beaulieu
Les données manquantes sont à compléter.
1969
1971
Agnès Delmotte
1971
1971
Jacqueline Martin
1971
mars 1983
André Strugen
mars 1983
juin 1995
Joseph Wester
juin 1995
mai 2020
Danièle Roux
DVG
Comptable retraitée 4e vice-présidente de la CC Vexin centre (2014 → 2020)
mai 2020
En cours (au 26 mai 2020)
Évelyne Bossu
DVD
Fonctionnaire Ancienne conseillère générale du canton de Marines (2013 → 2015)
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].
En 2019, la commune comptait 2 046 habitants[Note 3], en augmentation de 1,89% par rapport à 2013 (Val-d'Oise: +4,6%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
952
954
1 034
1 095
1 155
1 065
1 019
1 030
1 010
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 025
1 008
1 303
915
947
1 009
1 047
1 053
1 072
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 053
1 034
1 128
1 057
1 028
1 080
1 057
1 192
1 291
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
1 263
1 266
1 435
1 329
1 519
1 721
1 714
1 766
1 783
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
2 081
2 046
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
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La commune de Chars dépend de l'académie de Versailles et ses écoles de l'Inspection académique du Val-d'Oise. Concernant le calendrier des vacances scolaires, Chars est en zone C.
Chars possède trois établissements publics: une école maternelle (Les Tournesols, 65 élèves à la rentrée 2012[16]), une école primaire (les Tournesols, 115 élèves à la rentrée 2012[17]) et un lycée professionnel (le lycée professionnel du Vexin[18]). L'école des Tournesols a ouvert ses portes en 1970, le lycée professionnel en 1976. Il existe aussi une Maison d'Enfants à Caractère Social, «Vie P L'enfance La Viosne» gérée par la fondation «La Vie au grand air».
Économie
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Agriculture.
Minoterie: Les Moulins de Chars[19] (groupe Maurey)
Voie de communications et de transports
Routier
La D915 (ancienne N15) passe au centre du village et mène vers le nord-ouest à Gisors et Dieppe et vers le sud-est à Cergy-Pontoise et Paris
La D188 passe au centre du village et mène vers le sud-ouest à Nucourt et vers le nord-est à Arronville
Transports en Commun
Sur le plan ferroviaire, la gare de Chars se trouve sur la ligne J du Transilien qui relie la gare de Paris-Saint-Lazare à celle de Gisors (ligne de Pontoise à Dieppe) et permet de rejoindre Pontoise en 24 minutes (omnibus) et en 18 minutes en semi-direct, pour la gare de Paris-Saint-Lazare les temps de parcours sont de 55 minutes en semi-direct et 1 heure et 7 minutes en omnibus et pour la gare de Gisors sont de 21 minutes en omnibus et de 15 minutes en semi-direct.
Trois lignes de bus interurbain du réseau de bus du Vexin s’arrêtent dans le village.
Le 95.08 relie le village depuis l'arrêt Chars Centre-Ville à la Ville-Nouvelle en passant par Marines, Frémecourt, Cormeille-en-Vexin et Génicourt puis dessert la Ville-Nouvelle
Le 95.35 relie Chars-Bercagny et Ableiges au collège Les-Hautiers à Marines
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Monuments historiques
Intérieur du chœur.
Chars ne compte qu'un seul monument historique sur son territoire.
Article détaillé: Église Saint-Sulpice de Chars.
L'église Saint-Sulpice, rue de l'Église (classée monument historique par liste de 1840[20]): cette église, parmi les 934 premiers édifices classés monuments historiques dans l'histoire française, a été construite entre 1160 et 1230 et témoigne de la transition de l'architecture romane vers le gothique. La haute nef de quatre travées est la première partie construite. Le portail occidental possède un archivolte plein cintre fait de moulures toriques et prismatiques et de minces cordons. Cet archivolte est plus large que la porte et ne prend pas appui sur des colonnettes à chapiteaux, comme c'est fréquemment le cas. En dessus du portail, une baie plein cintre éclaircit la nef, cantonnée de fines colonnettes à chapiteaux et flanquée de deux petites arcades décoratives, l'ensemble étant surmonté d'un gâble à peine saillant. Les bas-côtés possèdent également une baie chacun sur la façade occidentale, entourées de tores et cantonnées de colonnettes à chapiteaux. L'archivolte, semblable à celui de la baie haute de la nef, prend appui sur un larmier. En haut, le pignon est percé d'un oculus cerné de tores. Les contreforts se retraitent par trois fois et présentent une silhouette en cascade peu prononcée. La nef est suffisamment haute pour laisser la place à des fenêtres hautes sur les façades latérales. Le clocher se situe à l'emplacement de la quatrième travée du bas-côté sud. De style Renaissance, il a été dessiné par Pierre et Nicolas Le Mercier et exécuté à partir de 1520 par les artisans Gilles Vivian et Jean Bretel, tous de Pontoise. Ce clocher volumineux et dépourvu de flèche est ajouré d'une baie abat-son par face au niveau de premier étage, et de deux baies au second étage, surmontées par des frontons respectivement triangulaires et en arc de cercle. Les contreforts strictement verticaux sont entrecoupés par des entablements moulurés en haut de chacun des trois niveaux, avec, peu avant leur sommet, une frise se poursuivant sur les faces du clocher. Une tourelle d'escalier octogonale flanque le clocher au sud et monte jusqu'au début de second étage. Le transept a la même hauteur que la nef, et ses deux façades sous pignon comportent trois baies superposées, la première plein cintre et les autres ogivales. Au sud, le rez-de-chaussée est toutefois obstrué par la sacristie, et la baie supérieure a été remplacée par une grande rosace. Les contreforts ont quatre glacis intermédiaires. Quant au chœur en hémicycle à déambulatoire, il aurait été inspiré par l'abbatiale de Saint-Germer-de-Fly. Ce chœur est à sept pans et comporte trois chapelles rayonnantes du XVIesiècle, celles d'origine ayant disparu. L'intérieur s'organise sur quatre niveaux: déambulatoire, triforium, oculi et rosaces sans jour par l'extérieur et fenêtres hautes à lancette simple. Les murs du chœur sont consolidés par six arcs-boutants dans la prolongation des contreforts du déambulatoire[21],[22].
Autres éléments du patrimoine
Ancien hôtel-Dieu, 5 rue de l'Église: cette longue maison sans étage avec des lucarnes aux frontons sculptés ne date que du XVIIIesiècle, mais succède à une fondation de 1371 par le seigneur de Chars, Pierre Ier d'Aumont. Au XIXesiècle, le bâtiment a abrité une école de filles desservie par des religieuses[23]. Dans sa biographie de Saint-Vincent de Paul (Artège, 2017), le professeur italien Luigi Mezzadri évoque le passage régulier des Filles de la Charité, fondées par Louise Marillac, dans l'Hôtel Dieu de Chars en 1647. "Le cadre de vie des Sœurs dans les villages est très clair dans la pensée de Louise: une Sœur pour l'école, et l'autre pour la visite des malades. Ainsi, à Chars, Sœur Marie s'occupe de l'enseignement et Sœur Clémence de la visite des malades, dans les hôpitaux ou à domicile, sans pour autant que ce soit interdit à l'autre" (page70).
Ferme du Bois-Franc, en écart à l'ouest de la ville, près de la RD 188: elle possède un colombier-porche en bâtière d'un millier de boulins. Bien d'une abbaye avant la Révolution française, la ferme devient ensuite la propriété de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris[23].
Oratoire du Bois-Franc, près de la ferme du même nom[23].
Colombier-porche d'une ancienne ferme au hameau de Bercagny: il date du XVIIesiècle et a été remanié au XVIIIesiècle. La porte charretière plein cintre est accompagnée d'une porte piétonne basse[23].
Croix de Bercagny: la petite croix en fer est plantée dans un obélisque[23].
Château de Saint-Cyr
La villa Les Pinsons, qui abrite la Fondation Dufraine, résidence d'artistes, propriété de l'Académie des Beaux-Arts.
La croix de Bercagny.
Ancien hôtel-Dieu.
Statue de la Vierge.
Personnalités liées à la commune
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Héraldique
Les armes de Chars se blasonnent ainsi:
D'azur au château d'argent à trois tours crénelées, celle du centre plus élevée, ouvert du champ, ajouré et maçonné de sable, accompagné en chef de deux fleurs de lis d'or et en pointe d'une roue de moulin du même.
Chars au cinéma et à la télévision
Article détaillé: Liste de films tournés à Chars.
Voir aussi
Bibliographie
DrBonnejoy, «Chars, son histoire, ses hauts barons, son vieux château, son hôtel-Dieu, son église. Bercagny et ses environs», Mémoires de la Société des sciences morales, des lettres et des arts de Seine-et-Oise, Versailles, vol.9, , p.168-266 (ISSN1158-2685, lire en ligne)
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
Société historique et archéologique de Pontoise, du Val-d'Oise et du Vexin, Mémoires de la Société historique et archéologique de Pontoise, du Val-d'Oise et du Vexin, (lire en ligne), p.76.
Eugène Lefèvre-Pontalis, «L'Église de Chars (Seine-et-Oise)», Bulletin monumental, Paris / Caen, A. Picard / Henri Delesques, vol.65, , p.7-29 (ISSN0007-473X, lire en ligne).
Bernhard Duhamel, Guide des églises du Vexin français: Chars, Paris, Éditions du Valhermeil, , 344p. (ISBN2-905684-23-2), p.89-92.
Séverine Charon, Hénin, Maria Pia Hutin-Houillon, Philippe Oyer et Bruno Sternberger, «Le patrimoine des communes du Val-d’Oise: Chars», Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol.II, , p.633-637 (ISBN2-84234-056-6).
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