Corcoué-sur-Logne ([kɔʁ.kwe.syʁ.lɔɲ]) est une commune de l'ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.
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Le territoire de la commune fait partie de la Bretagne historique, dans le pays traditionnel du pays de Retz et dans le pays historique du Pays nantais. Avant 1830, la commune était divisée entre trois paroisses: La Benâte, Saint-Étienne-de-Corcoué et Saint-Jean-de-Corcoué. À la veille de la Révolution, toutes trois faisaient partie des Marches communes de Bretagne-Poitou sur le plan temporel et du diocèse de Nantes sur le plan spirituel.
Les habitants de la commune s'appellent les Corcouéens.
Corcoué-sur-Logne comptait 2 767 habitants au recensement de 2014.
Située en plein bocage armoricain, Corcoué-sur-Logne est traversée par la Logne qui coupe en deux bourgs l'agglomération centrale de Corcoué: Saint-Jean-de-Corcoué à l'ouest, Saint-Étienne-de-Corcoué à l'est; à l'ouest de Saint-Jean-de-Corcoué se trouve le village de La Bénate.
Situation de la commune de Corcoué-sur-Logne dans le département de la Loire-Atlantique.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]
Moyenne annuelle de température: 12°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,4 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 4,6 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,4 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,6 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Rocheservière», sur la commune de Rocheservière, mise en service en 1985[7] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,2°C et la hauteur de précipitations de 822,1 mm pour la période 1981-2010[9].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Nantes-Bouguenais», sur la commune de Bouguenais, mise en service en 1945 et à 24 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,2°C pour la période 1971-2000[11], à 12,5°C pour 1981-2010[12], puis à 12,7°C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Corcoué-sur-Logne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[17],[18].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,9% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (91,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (42%), zones agricoles hétérogènes (31,8%), cultures permanentes (10,6%), forêts (7,2%), prairies (4,5%), zones urbanisées (3,2%), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,7%)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Corcoiacum en 1059, Corcoue en 1287[21].
Il s'agit d'un type toponymique gallo-romain en -(i)acum, suffixe localisant à l'origine, puis marquant la propriété. Le premier élément Corcoi- représente l'anthroponyme latin Corcuius[21] qui se superpose au gaulois Curcus. La terminaison -é est la forme usuelle prise par -(i)acum dans l'ouest, y compris dans les parties de la Bretagne où le Breton n'a jamais été parlé.
Homonymie avec Courcoué (Indre-et-Loire, Curcue vers 1094, Corcoe en 1131)[21].
La commune se trouve dans le domaine linguistique du poitevin. En gallo, la langue d'oïl de Haute-Bretagne, Corcoué a été baptisée Corcóaé (écriture ELG, prononcé [kɔʁ.kwə])[22]. La forme bretonne correcte proposée par l'Office public de la langue bretonne est Kerc'haoueg[23].
Histoire
La commune de Corcoué-sur-Logne a été créée en 1971, de la fusion des communes de Saint-Jean-de-Corcoué[24] et Saint-Étienne-de-Corcoué[25]. L'ancienne commune de Saint-Jean-de-Corcoué était elle-même composée des paroisses de Saint-Jean-de-Corcoué et de La Bénate, fief d'une ancienne châtellenie, intégrée en 1830[26].
Les trois anciens villages
À la veille de la Révolution française, le territoire de la commune actuelle faisait partie des basses marches communes entre le Poitou et la Bretagne. Les trois paroisses de Saint-Jean-de-Corcoué, La Bénate et Saint-Étienne-de-Corcoué faisaient partie du diocèse de Nantes. Avant 1700, Saint-Étienne-de-Corcoué faisait partie du celui de Luçon.
Saint-Étienne-de-Corcoué
La paroisse de Saint-Étienne-de-Corcoué est citée sous l'appellation Sanctus Stephanus dans des textes du XIIesiècle. Au sein des basses marches communes entre le Poitou et la Bretagne du Moyen Âge à la Révolution, elle a dépendu du diocèse de Luçon jusqu'en 1790, la constitution civile du clergé l'intégra au diocèse de la Loire-Inférieure (devenu diocèse de Nantes).
Saint-Jean-de-Corcoué
La paroisse de Saint-Jean-de-Corcoué est mentionnée dans les écrits dès 1059. Au sein des basses marches communes entre le Poitou et la Bretagne du Moyen Âge à la Révolution, elle dépendait du diocèse de Nantes.
La Bénate
La paroisse de La Bénate (anciennement La Bénaste, La Bénâte) est mentionnée dans des écrits du XIIesiècle (première mention en 1150). Elle devient au fil des siècles le siège d'une importante châtellenie, de taille considérable puisqu'elle va s'étendre sur 33 paroisses. Parmi celles-ci se trouvent des paroisses situées dans le pays des Marches Bretagne-Poitou:
26 placées presque tout entières sous sa juridiction, dont:
Le seigneur Renaud de La Bénate part en croisade en 1160.
La construction du château de La Bénate débute en 1383.
Révolution française
À la Révolution française, La Bénate dépend du canton de Legé, alors que Saint-Jean-de-Corcoué et Saint-Étienne-de-Corcoué dépendent de l'éphémère canton de La Limouzinière.
Lors de la création des départements français en 1790, les trois paroisses, devenues des communes, sont intégrées à la Loire-Inférieure.
La commune est fortement secouée par les Guerres de Vendée avec le massacre de la Chapelle Notre-Dame-la-Blanche en 1794. La même année, l'église de La Bénate est incendiée.
Fusions et création de Corcoué-sur-Logne
La commune de La Bénate est rattachée à Saint-Jean-de-Corcoué le sur décret de Charles X, et devient une paroisse succursale de Saint-Jean-de-Corcoué en 1839.
Saint-Jean-de-Corcoué et Saint-Étienne-de-Corcoué sont rattachés au canton de Legé au début du XIXesiècle.
Ce n'est qu'en 1971 que Saint-Jean-de-Corcoué et Saint-Étienne-de-Corcoué fusionnent pour devenir Corcoué-sur-Logne. En 1985, les trois anciennes paroisses (Saint-Jean-de-Corcoué, Saint-Étienne-de-Corcoué et La Bénate) n'en font plus qu'une seule.
Politique et administration
Ancienne châtellenie de La Bénate
Jarnigon et Geffroy de La Bénate, vivant au XIIesiècle, sont les premiers seigneurs connus de la châtellenie. La Bénate passe en 1189 à Guillaume de Clisson, époux de la dernière héritière Flavie de La Bénate, puis en 1232 à Olivier de Coché, époux de Pétronille de Clisson, fille de Flavie de La Bénate et de Guillaume de Clisson. Marquise de Coché, fille d'Olivier de Coché, l'apporte ensuite son époux, le capétien Olivier de Machecoul, qualifié de seigneur de La Bénate en 1265. Lui succèdent, de père en fils, Jean de Machecoul en 1285, Gérard de Machecoul, et Louis de Machecoul, qui ne laisse qu'une fille nommée Catherine. Catherine de Machecoul apporte La Bénate à son mari Pierre de Craon, qui la transmet à son fils Jean de Craon. La fille de ce dernier, Marie de Craon, devient baronne de Retz en épousant en 1404 Guy de Montmorency-Laval, dit Guy de Retz, baron de Retz. Leur fils Gilles de Retz hérite donc de la châtellenie de La Bénate à la mort de son grand-père maternel en 1432. À partir de cette époque, La Bénate appartiendra aux barons puis ducs de Retz; elle sera cependant vendue un temps en 1437 par Gilles de Retz au duc Jean V de Bretagne, qui en fera don à son frère Arthur de Bretagne; mais après la mort de Gilles de Retz en 1440, La Bénate reviendra à la fille de Gilles de Retz, Marie. Elle passera ensuite à René de Retz, frère cadet de Gilles de Retz, qui en rendra aveu en 1461. La châtellenie sera réunie au duché de Retz en 1581 et appartiendra aux ducs de Retz jusqu'à la Révolution française[27].
De???? à????: Jarnigon de La Bénate, seigneur de La Bénate
De???? à????: Geffroy de La Bénate, seigneur de La Bénate, apparenté au précédent
De???? à????: Renaud Agnel de La Bénate, seigneur de La Bénate, apparenté au précédent
De???? à????: ?????? de La Bénate, seigneur de La Bénate, fils du précédent
De???? à 1212: Flavie de La Bénate (????-1212), dame de La Bénate, fille du précédent
De 1189 à 1213: Guillaume de Clisson «le Vieux» (1180- 1213), seigneur de La Bénate (du chef de sa femme), mari de la précédente
De 1213 à????: Pétronille de Clisson, dame de La Bénate, fille des deux précédents
De 1232 à????: Olivier de Coché, seigneur de La Bénate (du chef de sa femme), mari de la précédente
De???? à 1268: Marquise de Coché (1235-1268), dame de La Bénate, fille des deux précédents
De 1250 à 1279: Olivier de Dreux dit Olivier Ierde Machecoul (1231-1279), seigneur de La Bénate (du chef de sa femme), mari de la précédente
De 1279 à 1308: Jean de Machecoul (1255-1308), seigneur de La Bénate, fils des deux précédents
De 1308 à 1343: Gérard de Machecoul (1278-1343), seigneur de La Bénate, fils du précédent
De 1343 à 1360: Louis de Machecoul (1316-1360), seigneur de La Bénate, fils du précédent
De 1360 à 1410: Catherine de Machecoul (1344-1410), dame de La Bénate, fille du précédent
De 1360 à 1376: Pierre Ier de Craon (1315-1376), seigneur de La Bénate (du chef de sa femme), mari de la précédente
De 1410 à 1432: Jean de Craon (1355-1432), seigneur de La Bénate, fils des deux précédents
De 1432 à 1437: Gilles de Montmorency-Laval dit Gilles de Retz (vers 1405-1440), seigneur de La Bénate, petit-fils du précédent
De 1437 à????: Jean de Montfort dit Jean V de Bretagne «le Sage» (1389-1422), seigneur de La Bénate, par achat au précédent
De???? à 1440: Arthur de Montfort dit Arthur de Bretagne (1393- 1458), seigneur de La Bénate, frère du précédent
De 1440 à 1457: Marie de Montmorency-Laval dite Marie de Retz (vers 1433 ou 1434-1457), dame de La Bénate, fille de Gilles de Retz (par restitution à la famille)
De 1441 à 1450: Prigent VII de Coëtivy (1399-1450), seigneur de La Bénate (du chef de sa femme), premier mari de la précédente
De 1451 à 1457: André de Montfort-Laval (1408-1485), seigneur de La Bénate (du chef de sa femme), second mari de Marie de Retz
De 1457 à 1473: René de Montmorency-Laval dit René de Retz (vers 1414?-1473), seigneur de La Bénate, oncle paternel de Marie de Retz
De 1473 à 1481: Jeanne de Montmorency-Laval dite Jeanne de Retz (????-????), dame de La Bénate, fille du précédent
De 1473 à 1481: François de Chauvigny (1430-1491), seigneur de La Bénate (du chef de sa femme), mari de la précédente
De 1481 à 1503: André III de Chauvigny (????-1503), seigneur de La Bénate, fils des deux précédents
De 1503 à 1524: Georges de Tournemine (????-1524), seigneur de La Bénate, cousin éloigné du précédent
De 1524 à????: Françoise de Tournemine (????-????), dame de La Bénate, fille du précédent
De???? à 1552: Claude d'Annebault (1495-1552), seigneur de La Bénate (du chef de sa femme), mari de la précédente
De 1552 à 1562: Jean III d'Annebault (????-1562), seigneur de La Bénate, fils des deux précédents
De 1562 à 1603: Claude Catherine de Clermont (1543-1603), dame de La Bénate, seconde épouse et héritière douairière du précédent
De 1565 à 1602: Albert de Gondi (1522-1602), seigneur de La Bénate (du chef de sa femme), second mari de la précédente
De 1596 à 1634: Henri de Gondi (1590-1659), seigneur de La Bénate, petit-fils des deux précédents
De 1634 à 1676: Pierre de Gondi (1602-1676), seigneur de La Bénate, cousin germain et gendre du précédent
De 1676 à 1716: Paule-Marguerite Françoise de Gondi (1655-1716), dame de La Bénate, fille du précédent
De 1676 à 1681: François Emmanuel de Blanchefort-Créquy (1645-1681), seigneur de La Bénate (du chef de sa femme), mari de la précédente
De 1716 à 1734: Louis Nicolas VI de Neufville-Villeroy (1663-1734), seigneur de La Bénate, petit-cousin de Paule-Marguerite Françoise de Gondi et arrière-petit-fils d'Henri de Gondi
De 1734 à 1766: Louis-François Anne de Neufville-Villeroy (1695-1766), seigneur de La Bénate, fils du précédent
De 1766 à 1778: Gabriel Louis François de Neufville-Villeroy (1731-1794), seigneur de La Bénate, neveu du précédent
De 1778 à 1790: Clément Alexandre de Brie-Serrant (1748-1814), seigneur de La Bénate, par rachat au précédent
De 1780 à 1790: Auguste Thomas des Rotais, Joseph Gazel, Simon de Portnavaleau, Philippe de Biré, seigneurs de La Bénate, par démantèlement de la seigneurie et rachat au précédent
Olivier de Dreux dit «Olivier Ier de Machecoul» (1231-1279), seigneur de La Bénate de 1250 à 1258.
Gilles de Montmorency-Laval dit «Gilles de Retz» (1404-1440), seigneur de La Bénate de 1432 à 1437.
Jean de Montfort dit «Jean V de Bretagnele Sage» (1389-1422), seigneur de La Bénate de 1437 à????.
Arthur de Montfort dit «Arthur de Bretagne» (1393-1458), seigneur de La Bénate de???? à 1440.
Prigent VII de Coëtivy (1399-1450), seigneur de La Bénate de 1441 à 1450.
André de Montfort-Laval dit «André de Lohéac» (1408-1486), seigneur de La Bénate de 1451 à 1457.
Claude d'Annebault (1495-1552), seigneur de La Bénate de 15?? à 1552.
Jean III d'Annebault (????-1562), seigneur de La Bénate de 1552 à 1562.
Claude Catherine de Clermont (1543-1603), dame de La Bénate de 1562 à 1603.
Albert de Gondi (1522-1602), seigneur de La Bénate de 1565 à 1602.
Henri de Gondi (1590-1659), seigneur de La Bénate de 1596 à 1634.
Pierre de Gondi (1602-1676), seigneur de La Bénate de 1634 à 1676.
Paule-Marguerite Françoise de Gondi (1655-1716), dame de La Bénate de 1676 à 1716.
Louis-François Anne de Neufville-Villeroy (1695-1766), seigneur de La Bénate de 1734 à 1766.
Généalogies
Jarnigon de La Bénate
Geffroy de La Bénate
Renaud Agnel de La Bénate
?????? de La Bénate
Flavie de La Bénate + Guillaume de Clisson «le Vieux»
Pétronille de Clisson + Olivier de Coché
Marquise de Coché + Olivier Ierde Machecoul
Jean de Machecoul
Gérard de Machecoul
Louis de Machecoul
Catherine de Machecoul + Pierre Ier de Craon
Jean de Craon
Marie de Craon
Gilles de Montmorency-Laval dit Gilles de Retz
Marie de Montmorency-Laval dite Marie de Retz + Prigent de Coëtivy + André de Montfort-Laval
René de Montmorency-Laval dit René de Retz
Jeanne de Montmorency-Laval dite Jeanne de Retz + François de Chauvigny
Conseiller pédagogique Conseiller général du canton de Legé (1994 → 2015) Président de la CC Sud Retz Atlantique (2017 → 2020)
Les données manquantes sont à compléter.
Population et société
Démographie
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Selon le classement établi par l'Insee, Corcoué-sur-Logne fait partie de l'aire urbaine et de la zone d'emploi de Nantes et du bassin de vie de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu. Elle n'est intégrée dans aucune unité urbaine[32]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme «peu dense»: 71% des habitants résidaient dans des zones «peu denses» et 29% dans des zones «très peu denses»[33].
Évolution démographique
La commune absorbe Saint-Jean-de-Corcoué en 1971.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[35].
En 2019, la commune comptait 3 022 habitants[Note 8], en augmentation de 11,18% par rapport à 2013 (Loire-Atlantique: +7,58%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
900
1 174
1 108
1 205
1 256
1 302
1 360
1 388
1 353
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1 368
1 401
1 383
1 427
1 442
1 392
1 430
1 407
1 422
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1 425
1 355
1 175
1 147
1 059
1 064
1 019
1 033
1 022
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
2018
1 029
1 812
1 918
1 959
1 990
2 306
2 395
2 718
2 982
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
3 022
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,8%, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,6% la même année, alors qu'il est de 23,8% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 556 hommes pour 1 426 femmes, soit un taux de 52,18% d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,58%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[37]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,7
5,7
75-89 ans
7,5
13,1
60-74 ans
13,0
18,3
45-59 ans
18,2
24,0
30-44 ans
22,5
13,3
15-29 ans
14,0
25,1
0-14 ans
23,2
Pyramide des âges du département de la Loire-Atlantique en 2018 en pourcentage[38]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ou +
1,7
5,8
75-89 ans
8,6
14,7
60-74 ans
16
19,6
45-59 ans
18,9
20,1
30-44 ans
19,2
19,2
15-29 ans
17,5
20
0-14 ans
18
Patrimoine et culture
Lieux et monuments
Menhir de la Pierre Folle à la Bénate, datant du Néolithique.
Chapelle Notre-Dame-la-Blanche à Saint-Jean-de-Corcoué, datant du XVesiècle, où une quinzaine de personnes furent massacrées en 1794.
Le manoir de Bayers, à Saint-Jean-de-Corcoué, construit par la famille de La Rochefoucauld-Bayers.
Le château de la Grange, à Saint-Jean-de-Corcoué, remanié au XIXesiècle par la famille de Goulaine.
Héraldique
Article connexe: Armorial des communes de la Loire-Atlantique.
Blasonnement:
De sinople aux façades d'argent des trois églises du lieu, posées sur une champagne de sable chargée d'une d'ondée d'or.
Commentaires: Les trois églises représentées sont celles des trois anciennes communes de Saint-Jean-de-Corcoué, Saint-Étienne-de-Corcoué et La Bénate. La plaine de sable à la divise d'or sont aux mêmes couleurs que le blasonnement du pays de Retz: d'or à la croix de sable, rappelant l'appartenance de Corcoué-sur-Logne au pays de Retz. Blason conçu par l'héraldiste Michel Pressensé.
Personnalités liées à la commune
Robert de Goulaine (1933-2010), écrivain.
Jacques Couturier (1924-2022), acteur y est né et mort[39].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Réélue en 2001.
Réélu en 2014
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN2-85023-076-6), p.219b.
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, «Notice communale: La Bénate», sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
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