Chef-Haut est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est.
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Chef-Haut | |
![]() La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Épinal |
Intercommunalité | Communauté de communes de Mirecourt Dompaire |
Maire Mandat |
Jean-Claude Litaize 2020-2026 |
Code postal | 88500 |
Code commune | 88100 |
Démographie | |
Gentilé | Chefhautoises Chefhautois |
Population municipale |
46 hab. (2019 ![]() |
Densité | 14 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 21′ 25″ nord, 6° 00′ 57″ est |
Altitude | Min. 342 m Max. 396 m |
Superficie | 3,18 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Mirecourt (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Mirecourt |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Chef-Haut est une petite commune rurale située dans le Xaintois, limitrophe du département de Meurthe-et-Moselle, à 16 km au nord-ouest de Mirecourt. Le village est groupé sur un coteau, à 375 m d'altitude, d'où s'échappe vers l'ouest le Rupt des Joncs dont les eaux rejoindront la Vraine par le ruisseau de Bicène. Dans les autres directions, le village est entouré de buttes, le Haut de Serelle (396 m), la Raumont, le Haut de Verdel, la Côte Durand, le Haut du Viau.
La route principale est la départementale D 14b qui mène à Oëlleville, deux kilomètres au sud.
![]() |
Aboncourt Meurthe-et-Moselle |
Courcelles Meurthe-et-Moselle |
![]() | |
Repel | N | Blémerey | ||
O Chef-Haut E | ||||
S | ||||
Oëlleville |
La commune est située dans le bassin versant du Rhin et le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meusele bassin versant de la Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de Biecene[1],[Carte 1].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Nappe des Grès du Trias Inférieur ». Ce document de planification, dont le territoire comprend le périmètre de la zone de répartition des eaux[Note 2] de la nappe des Grès du trias inférieur (GTI), d'une superficie de 1 497 km2, est en cours d'élaboration. L’objectif poursuivi est de stabiliser les niveaux piézométriques de la nappe des GTI et atteindre l'équilibre entre les prélèvements et la capacité de recharge de la nappe. Il doit être cohérent avec les objectifs de qualité définis dans les SDAGE Rhin-Meuse et Rhône-Méditerranée. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental des Vosges[2].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Chef-Haut est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mirecourt, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 33 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (49,1 %), terres arables (36,9 %), zones agricoles hétérogènes (5 %), forêts (4,9 %), cultures permanentes (4,1 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Le village est mentionné en 1466 sous le nom de Chevaul, dans la prévôté de Châtenois et de Neufchâteau. Son histoire se confond avec celle d'Oëlleville qui elle-même est à mettre en parallèle avec celle de Juvaincourt.
Au XVIIIe siècle, les seigneurs voués d'Oëlleville étaient les sieurs de Bassompierre et de Tilly. En 1751, Chef-Haut relevait du bailliage de Mirecourt.
De 1790 à l’an IX, Chef-Haut fait partie du canton de Rouvres, canton inclus par la suite dans celui de Mirecourt.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | En cours (au 18 février 2015) |
Jean-Claude Litaize (né en 1947) | UMP | Chef d'entreprise |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[11].
En 2019, la commune comptait 46 habitants[Note 5], en augmentation de 4,55 % par rapport à 2013 (Vosges : −2,86 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1856 |
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156 | 138 | 149 | 167 | 201 | 199 | 190 | 208 | 194 |
1861 | 1866 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
194 | 200 | 187 | 175 | 174 | 172 | 156 | 155 | 130 |
1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 |
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129 | 129 | 114 | 96 | 84 | 72 | 74 | 72 | 63 |
1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 | 2018 | 2019 |
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57 | 53 | 54 | 52 | 48 | 47 | 44 | 46 | 46 |
Vers 1500, Jean Chrestenoy et Barbe, sa femme, fondèrent la chapelle de Chef-Haut mais décédèrent sans l'avoir complètement dotée. Placée sous l'invocation de saint Jean-Baptiste et de sainte Barbe, cette chapelle était annexe d'Oëlleville. Vers 1853, la chapelle fut transformée et agrandie pour devenir l'église actuelle dont les dimensions restent cependant modestes. La chapelle initiale occupait le chœur d'aujourd'hui. Quelques vestiges en sont encore visibles, notamment la fenêtre nord du chœur et la base des murs ou des piliers sur une hauteur d'un mètre cinquante. Quatre pierres tombales datant du XVIIIe siècle ont été scellées dans le sol. Elles mentionnent toutes des membres de la famille Chrestenoy[14].
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