Chaussy est une commune française située dans le département du Val-d'Oise, en région Île-de-France.
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Ses habitants sont appelés les Calcédoniens et les Calcédoniennes.
Géographie
Description
Chaussy est un village rural du Vexin français situé au fond d’une vallée étroite creusée par le ru du Chaussy, à 31 km au nord-ouest de Pontoise, à 8 km au sud-ouest de Magny-en-Vexin, 18 km au sud de Gisors et à 55 km au sud-est de Rouen.
La commune est drainée par le Ru du Chaussy, un affluent de l'Epte, et donc un sous-affluent de la Seine.
Urbanisme
Typologie
Chaussy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[6],[7].
Toponymie
Attestée sous les formes Calciacum[8] et Calciatum en 854, Calciacus en 690 [9], Chauci en 1249[10].
La ville tiendrait son nom de calciata, pour route pavée de chaux.
Histoire
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Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[11], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement de Pontoise, après un transfert administratif effectif au .
Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1968 de la première circonscription du Val-d'Oise.
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[19].
En 2019, la commune comptait 582 habitants[Note 3], en diminution de 5,52% par rapport à 2013 (Val-d'Oise: +4,6%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
810
820
810
879
969
956
905
897
905
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
858
857
898
823
818
821
747
700
682
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
645
580
629
543
575
571
619
587
607
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
617
534
456
460
462
602
647
627
591
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
582
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Communs du domaine de Villarceaux.L'église de Chaussy.La chapelle ruinée de Méré.Le château du Couvent.
Chaussy compte quatre monuments historiques sur son territoire:
Domaine de Villarceaux (classé monument historique en 1941[21])
Article détaillé: Domaine de Villarceaux.
Église Saint-Crépin-et-Saint-Crépinien (inscrite monument historique en 1927[22]): la première église de Chaussy est mentionnée dès 690 et est dédiée à saint Martin. De la seconde église, composée d'une nef-grange voûtée en bois, d'un clocher central et d'un chœur, ne subsistent que le la base et le premier étage du clocher. Le reste du bâtiment date de la fin du XVIesiècle. Le plan de l'église actuelle est irrégulier et très inhabituel, ce qui ne s'aperçoit toutefois pas en regardant l'édifice depuis le sud. Il se compose d'une nef sans traces anciennes ni décoration, recouverte par une voûte en berceau de plâtre; d'une travée sous le clocher; d'une tourelle d'escalier devant l'angle nord-est du clocher; d'un chœur barlong au chevet plat; d'une chapelle latérale carrée au nord du chœur; et d'une seconde chapelle plus grande au nord du clocher. Hormis la nef, les autres parties de l'église sont voûtées d'ogives, dont la dernière chapelle de deux voûtes de largeur inégale, les deux très étroites. Cette chapelle au nord du chœur est séparée de la travée sous le clocher par une étroite galerie non voutée, se terminant à l'est devant la tourelle d'escalier. Seulement la travée méridionale de la chapelle communique avec la chapelle latérale du chœur. Cette configuration particulière empêche toute visibilité sur le chœur. La travée sous le clocher assure la communication entre nef et chœur par deux arcades en tiers-point, dont les chapiteaux de feuillages des colonnes sont couverts d'enduit. Une partie des colonnettes recevant les nervures de la voûte a été abattue en dessous des chapiteaux. Un troisième arc en tiers-point a été ménagée dans le mur nord du clocher afin d'assurer la liaison avec la galerie et la curieuse chapelle. Les voûtes des deux chapelles se ressemblent et retombent sur de simples consoles. Les fenêtres de la chapelle latérale du chœur présentent un remplage Renaissance. L'autre chapelle est encore de style gothique à l'extérieur, et elle est éclairée par quatre fenêtres en tiers-point. Celles du nord et de l'est se terminent par une rose. Quant au premier étage roman du clocher, il est percé de deux baies abat-son en tiers-point par face, mais seulement celles du nord et du sud sont cantonnées de colonnettes et surmontées de gros boudins dans le prolongement de ces dernières, avec un cordon de grosses billettes au-dessus. Le second étage du clocher, ajouté à l'époque moderne, est ajouré par deux baies plein cintre par face, sans décoration. À l'intérieur, l'église conserve une stèle funéraire de François de La Garenne, écuyer de Louis XIII et Louis XIV, mort en 1676. Les fonts baptismaux du début du XVIesiècle sont de style Renaissance[23],[24].
Ruines de la chapelle Saint-Laurent de Méré, au hameau du même nom (inscrite monument historique en 1950[25]): c'est l'un des derniers vestiges du domaine du manoir de Méré. Un incendie criminel a détruit la toiture et l'aménagement intérieur de la chapelle, le . Ne subsistent que les murs extérieurs, avec quelques ouvertures de fenêtres et le portail occidental. Ce dernier, en anse de panier, conserve ses moulures sculptées dans la pierre. Quelques ossements dépassent du mur[24].
Tour de Méré (inscrite monument historique en 1927[26]): cette tour ronde de quatre niveaux, avec son toit en poivrière, est flanquée d'une tourelle d'escalier également ronde. Elle conserve son escalier d'origine et une partie de sa courtine, témoin de la fonction défensive de cet ensemble de la fin du XVesiècle. Il constituait une dépendance du domaine de Villarceaux tout proche. Les murs ont une épaisseur de 90 cm à 95 cm. La ferme attenante à la tour n'est pas concernée par l'inscription au titre des monuments historiques. Un colombier cylindrique à un étage, daté de 1415, est accolé au mur de la propriété[24].
On peut également signaler:
La fontaine Saint-Ansbert, chemin du Passage: C'est une fontaine-abreuvoir avec une grande cuve taillée dans un bloc de pierre monolithique. Elle serait d'origine préceltique et se situe sur l'emprise de l'ancien cimetière. Saint Ansbert est censé protéger contre les démons. Cette vertu est également attribuée à la fontaine des Dours, sur la même commune[24].
Stèle à la mémoire d'aviateurs alliés, près de la fontaine: elle commémore ces aviateurs tombés dans les environs pendant la Seconde Guerre mondiale[24].
Le lavoir municipal, sente du Lavoir: le bassin est alimenté en eau courante par la fontaine dite «à Paulin», l'une des nombreuses sources qui affleurent sur le territoire de Chaussy. Des deux côtés, l'espace dédié aux lavandières le long du bassin est protégé par des toits en appentis couverts de tuiles. Leur charpente s'appuie sur les murs extérieurs, et des poutres en bois placées autour du bassin. Les vestiges de deux autres lavoirs subsistent à Chaussy, sur le ru de la Fontaine-des-Dours et sur le ru de Chaussy, qui prend sa source dans l'ancien prieuré des bénédictines[24].
La croix pattée, au château du Moulin: cette croix monolithe est indiqué pour la première fois sur un plan de 1475, et est semblable à la croix de justice de la commune de Courcelles-sur-Viosne à proximité[24].
Le monument aux morts: il ne se présente pas sous sa forme la plus conventionnelle d'un petit obélisque, mais d'une haute plaque en pierre claire encadrée par des pierres de taille. Sous l'inscription «Vos aînés sont morts pour sauver la France. Enfants ne l'oubliez jamais», suivent les noms des soldats morts pendant les deux guerres mondiales, puis un bas-relief représentant une épouse en deuil s'agenouillant devant la tombe de son mari (non représenté)[24].
Château du Couvent, à l'est du domaine de Villarceaux, sur le golf de Villarceaux: ce château est le seul bâtiment subsistant du prieuré Ste Marie-Madeleine de Villarceaux (religieuses bénédictines), dont la fondation remonterait au roi Louis VII en 1160. Détruit par les Anglais en 1432 puis entièrement reconstruit par le seigneur de Villarceaux en 1524, le prieuré est supprimé à la Révolution et vendu comme bien national. Il est alors acquis par le conventionnel Joseph Lakanal, qui y résidera entre 1797 et 1815. Il fait démolir une partie des bâtiments, mais conserve le principal corps de logis, profondément modifié au XIXe siècle. Ses deux tourelles au toit en poivrière proviennent effectivement de l'ancien prieuré[24]Frappé par la loi d'exil, promulguée par les Bourbons à la Restauration, qui frappe les régicides, Lakanal (qui avait voté en faveur de l'exécution de Louis XVI) quitte la France et vend son domaine au propriétaire de Villarceaux, Jacques Daumy, industriel parisien et Maire de Chaussy.
Prieuré de Saint Jean d'Orsemont (Ordre bénédictin de Tiron), fondé au XIe siècle, aujourd'hui disparu.
Personnalités liées à la commune
Ninon de Lenclos (1620-1705) a habité au domaine de Villarceaux situé à Chaussy
Saint Ansbert de Rouen, (629-694), né à Chaussy
Chaussy au cinéma et à la télévision
Article détaillé: Liste de films tournés à Chaussy.
M. Welvert, «Lakanal à Villarceaux», Mémoires de la Société historique et archéologique de l'arrondissement de Pontoise et du Vexin, Montdidier, Imprimerie Bellin, vol.32, , p.86-119 (ISSN1148-8107, lire en ligne).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Bernhard Duhamel, Guide des églises du Vexin français: Chaussy, Paris, Éditions du Valhermeil, , 344p. (ISBN2-905684-23-2), p.95-96.
Jean-Loup Corbasson, Pascal Goutrat et Stéphane Gasser, «Le patrimoine des communes du Val-d’Oise: Chaussy», Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol.II, , p.542-544 (ISBN2-84234-056-6).
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