Omerville est une commune française située dans le département du Val-d'Oise et la région Île-de-France,
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Omerville est aussi le nom d'une commune fusionnée avec Magog, une ville du Québec
Omerville est un village rural du Vexin français situé sur le rebord du plateau du Vexin et qui domine la rive sud de l'Aubette de Magny, à une cinquantaine de kilomètres au nord-ouest de Paris, à 11 km au nord-est de La Roche-Guyon et de la Seine, à 29 km au nord-ouest de Pontoise et à 14 km au sud de Gisors. Il est aisément accessible par l'ancienne route nationale 14.
Le village est fortement regroupé autour de son église et de son manoir et possède un important patrimoine.
La commune se trouve dans le périmètre du parc naturel régional du Vexin français, et est traversée par le GR 11 surnommé «Grand Tour De Paris».
La commune est drainée par les bras de l'Aubette de Magny, un affluent de l'Epte et donc un sous-affluent de la Seine.
Un ruisseau qui prend sa source à la Fontaine Saint-Martin y conflue.
Urbanisme
Typologie
Omerville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[6],[7].
Lieux-dits, hameaux et écarts
La commune possède quatre écarts: Gerville, Louvières, le Mesnil, et Amiel, tous situés sur la moitié nord du territoire communal, de l'autre côté de l'Aubette de Magny.
Omerville est mentionné pour la première fois dans un document datant de l'an mille.
Il s’agit d’une formation toponymique médiévale en -ville au sens ancien de «domaine rural», précédé de l'anthroponyme germanique Aldemarus[9], autrement Audomar que l'on retrouve dans Omécourt (Oise, Omercurt 1152)[10] à environ 71 km au nord d’Omerville..
Histoire
On peut supposer que le site a été occupé anciennement comme l'attestent les nombreuses découvertes d'objets préhistoriques dans les communes voisines.
Les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem y installent à partir de 1212 la maison de Louvières et de Vaumion, qui deviendra la commanderie Louviers-Vaumion à Omerville à partir de 1633[11]. La Commanderie d'Omerville, écart au nord de la commune, elle a été fondée par les Hospitaliers en 1222. La commanderie templière de Villedieu-les-Maurepas y fut rattachée en 1312, après la dissolution de l'ordre du Temple.
Jusqu'à sa dissolution à la suite de la Révolution française, quarante-deux commandeurs se succèdent à sa tête. Vendue comme bien national en 1790, il n'en subsiste que des caves voûtées d'ogives, intégrées à une ferme. Ce ne sont pas les seuls vestiges dignes d'intérêt: des différents remaniements aux XVIeetXVIIesiècles, subsistent une tour et une porte du bâtiment sud. La ferme reste par ailleurs entourée d'une haute mur d'enceinte[12]. Des différents remaniements aux XVIeetXVIIesiècles, subsistent une tour et une porte du bâtiment sud. La ferme reste par ailleurs entourée d'une haute mur d'enceinte[12].
Omerville est demeuré un village à vocation agricole, malgré l'existence de quelques activités artisanales au XIXesiècle (fabrique de petits objets, tire-bouchons, tire-gants, pinces...)[13].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Rattachements administratifs
Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[14], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement de Pontoise après un transfert administratif effectif au .
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Magny-en-Vexin de Seine-et-Oise puis du Val-d'Oise[15]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 du canton de Vauréal
Articles détaillés: Liste des cantons du Val-d'Oise, Conseil départemental du Val-d'Oise et Liste des conseillers départementaux du Val-d'Oise.
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription du Val-d'Oise.
Articles détaillés: Liste des circonscriptions législatives de la Seine-Saint-Denis et Liste des députés du Val-d'Oise.
Intercommunalité
Omerville est membre depuis 2013 de la communauté de communes Vexin - Val de Seine, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2005 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
La municipalité s'est «engagé à respecter le choix des habitants à l'issue de ces sondages» menés à l'initiative d'un particulier sur Facebook[19]
Équipements et services publics
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Un marché nocturne annuel de producteurs est organisé à Omerville, dont la deuxième édition a eu lieu le 31 juillet 2021[20], ainsi qu'un marché, également de producteurs, le premier dimanche du mois au matin, place Saint-Marin[21].
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[23].
En 2019, la commune comptait 323 habitants[Note 3], en augmentation de 4,53% par rapport à 2013 (Val-d'Oise: +4,6%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
375
336
363
364
400
416
401
400
408
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
443
534
505
439
415
396
385
350
328
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
323
341
319
305
307
296
244
260
288
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
256
207
241
252
280
337
305
300
311
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
319
323
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique
Manifestations culturelles et festivités
Le salon Unique(s) est organisé par des artisans d’art en collaboration avec la mairie d’Omerville, son comité des fêtes et son foyer rural. La seconde édition a eu lieu les 19 et [25]
Le Foyer rural d’Omerville propose des balades familiales sur les chemins de la commune les vendredis en fin d'après-midi[26].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Omerville possède un riche patrimoine historique, dont l'église et un calvaire sont classés au titre des monuments historiques, et trois autres éléments inscrits:
Église Saint-Martin (inscrite partiellement puis classée monument historique par arrêté du [27]): Elle se singularise par son plan allongé, à vaisseau unique, avec des travées de quatre époques différentes qui se succèdent en enfilade, et un clocher central roman. Avec les murs de la deuxième et de la troisième travée de la nef, il représente la partie la plus ancienne de l'église, et devrait remonter au moins au dernier quart du XIesiècle, ou sinon au tout début du XIIesiècle. Malheureusement, l'élégante flèche de pierre ajoutée au milieu du XIIesiècle a été démolie vers 1905, et remplacée par un simple toit. À l'intérieur, le caractère roman s'est bien conservé dans la base du clocher voûtée en berceau. Un chœur de deux travées, dont le style du voûtement reflète les dernières années de la première période gothique, est substitué à l'abside primitive vers 1220-1230. Lors de l'agrandissement du chœur par l'adjonction d'une abside à pans coupés au dernier quart du XIIIesiècle ou au début du XIVesiècle, la seconde travée est partiellement démolie pour des raisons inconnues. Sa voûte avec des supports de style gothique rayonnant appartient donc à la campagne de construction de l'abside. Elle constitue la partie la plus élégante de l'église, même si le remplage de la plupart de ses fenêtres a été simplifié lors de restaurations anciennes. Une fois le nouveau chevet achevé, l'église ne peut être allongée qu'en ajoutant une travée devant la façade de la nef romane. Par son style reflétant la transition du gothique flamboyant vers la Renaissance, ce qu'illustrent parfaitement bien les fonts baptismaux, elle peut être datée du milieu du XVIesiècle. Par manque de place à l'ouest, l'accès se fait par le sud, par un portail de style classique aménagé au XVIIesiècle. Ainsi, pratiquement toutes les époques sont représentées en l'église d'Omerville. Son caractère hétérogène constitue plutôt la règle dans le Vexin français, qu'une exception, et son architecture n'offre rien d'exceptionnel, si ce n'est la facture archaïque du clocher. C'est surtout par sa silhouette particulière et par son bon état de conservation que l'église Saint-Martin séduit[28],[29].
Manoir de Mornay-Villarceaux, ou Hôtel des Essarts, sur la place du village (inscrit monument historique par arrêté du [30]): Dit également hôtel des Essarts, il remplace l'ancien château seigneurial des Essarts. À en juger d'après les armoiries figurant sur un bandeau de cheminée, le constructeur du manoir pourrait être Jean d'Isque, héritier de la seigneurie. La longue façade sur la place est assez simple, seules les deux échauguettes de taille différente et l'impressionnant portail permettant de deviner la fonction initiale du bâtiment. La plus petite des deux portes s'inscrit par ailleurs sous un arc ogival. La partie droite de la façade garde ses petites fenêtres d'origine, alors que la partie gauche est percé de vastes baies entourées en partie de moulures du goût de la Renaissance. La corniche aux modillons sculptés renvoie également à cette époque. La façade sur cour présente un ensemble rustique à colombages avec des galeries à balustres. Louis de Mornay acquiert le manoir en 1647 et y abrite un temps ses amours avec Ninon de Lenclos[31],[29].
Croix monumentale dite croix Fromage, sur la place du village (inscrite monument historique par arrêté du [32]): La colonne qui se rajeunit vers le sommet et la croix sont taillées dans un seul bloc de pierre monolithique, peut-être un menhir. L'ensemble mesure 2,5 m de haut. La croix elle-même se présente comme un disque ajouré avec la forme d'une croix pattée en son centre[33],[29].
Croix de cimetière (classée monument historique par arrêté du [34]): C'est l'une des deux croix de cimetière de la commune, Omerville ayant possédé un deuxième cimetière plus petit, au sud de l'église, jusqu'en 1862. Sa croix est entreposée sous la chaire de l'église depuis. Elle possède les mêmes caractéristiques que la croix en place sur le cimetière actuel. La croix est dotée d'une ornementation très filigrange sculptée dans la pierre, dans le style flamboyant. La colonne octogonale repose sur un socle et un soubassement à trois paliers, également octogonaux[33],[29].
Ancienne commanderie de Louvières, écart au nord de la commune (inscrite monument historique par arrêté du [35]): Vendue comme bien national en 1790, il n'en subsiste que des caves voûtées d'ogives, intégrées à une ferme.
Article détaillé: Commanderie d'Omerville.
Église Saint-Martin et croix pattée.
église Saint-Martin, vue depuis le sud-est.
Manoir de Mornay-Villarceaux.
Croix Fromage.
Croix de cimetière.
On peut également signaler:
Croix pattée d'Omerville: Petite croix trapue de seulement 52 cm de haut, située originellement à la sortie du village, puis ramenée sur la place de l'Église au XXesiècle. La vocation de ces croix était celle d'une borne[36]. Des croix similaires existent à Villers-en-Arthies (croix de Carnage) et près du hameau de Ducourt, sur la commune de Saint-Gervais (croix Dançon)[33].
Croix latine dite Croix quatre-pieds, à la sortie du village en direction de Magny-en-Vexin: Elle tient son nom des quatre blocs de pierre sur lesquels elle repose. Au XIXesiècle, elle a été faussement identifiée comme monument mégalithique par Paul de Mortillet[37](sans illustration).
Manoir de Trie, du XVesiècle, aménagé en ferme[38].
Ancien abreuvoir, à l'entrée sud du village, rue Charles-de-Gaulle[36].
Ancien réservoir à eau, rue de l'École: Exemple intéressant de bâtiment utilitaire de la fin du XIXesiècle. Le réservoir était initialement alimenté en eau par un bélier hydraulique[36](sans illustration).
Domaine de Gerville, au hameau du même nom à la limite nord du territoire communal, près du château de Magnitot: Ce fut un fief des hospitaliers, dépendant de la commanderie de Louvières. En subsistent notamment un portail cantonné par deux courtes demi-tours, ainsi qu'un pan de mur de l'ancienne tour carré. Le mur est percé d'une meurtrière, ainsi que de deux petites baies ogivales géminées au premier étage[39].
Sentiers de randonnée GR 11 et PR.
Croix pattée.
Manoir de Trie.
Ancien abreuvoir.
Tour carrée de Gerville.
Monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
Ninon de Lenclos (1620-1705), courtisane, femme d'esprit, épistolière et femme de lettres française au XVIIesiècle[29].
Antoine-Henri de Bérault-Bercastel (1720-1794), curé d'Omerville, est l'auteur de nombreux ouvrages, dont une Histoire ecclésiastique en vingt-quatre volumes, plusieurs fois rééditée[40].
Héraldique
Blason
Parti: au 1er d'azur à la «Croix Quatre Pieds» du lieu d'argent, au 2e de gueules à la «Croix Fromage» du lieu d'argent.
Détails
Adopté par la municipalité.
Voir aussi
Bibliographie
Roland Vasseur et Françoise Waro, Villages du Vexin: Omerville: architecture et société, Pontoise, Société historique et archéologique de Pontoise, du Val-d'Oise et du Vexin, , 112p.
Eugène Mannier, Ordre de Malte: Les commanderies du grand-prieuré de France d'après les documents inédits conservés aux Archives nationales à Paris, Aubry & Dumoulin, , 808p.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France (lire en ligne).
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN2-85023-076-6), p.507b.
Eugène Mannier, Ordre de Malte: Les commanderies du grand-prieuré de France d'après les documents inédits conservés aux Archives nationales à Paris, Aubry & Dumoulin, , 808p., p.105.
Pacôme Bassien, «Val-d’Oise: à Omerville, des projets se concrétisent… grâce aux sondages Facebook: Des habitants de ce village du Vexin ont pris l’habitude de questionner ses concitoyens via le réseau social, sur des sujets communaux. Et la mairie s’est engagée à suivre les recommandations», Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
Baptiste Ringeval, «Omerville. Le marché nocturne des producteurs locaux reconduit cette année: Ce samedi 31 juillet se tiendra le deuxième marché nocturne des producteurs locaux et des artisans d’art à Omerville (Val-d'Oise) de 18h à 22h sur la Place du village», La Gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
Maxime Laffiac, «Une trentaine de producteurs locaux attendus à Omerville ce dimanche: Le marché mensuel des producteurs et artisans locaux d'Omerville (Val-d'Oise) fait son retour ce dimanche 2 mai 2021», La Gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
Julien Ducouret, «Deuxième édition du salon Unique(s) à Omerville ce week-end: L’A15, association d’artisans d’art du Val-d’Oise, organise la seconde édition du salon Unique(s)#2 dans le village prisé d’Omerville, dans le Val-d'Oise», La Gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
Baptiste Ringeval, «Retour des randonnées du vendredi soir à Omerville: Devant le succès rencontré l’année dernière, le Foyer rural d’Omerville (Val d'Oise) organise tous les vendredis soir une nouvelle randonnée», La Gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
«Église Saint-Martin», notice noPA00080152, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Daniel Baduel, «Omerville, village templier…: Le village d’Omerville est construit sur une colline. Ses charmantes demeures sont resserrées autour de l’église. Il est demeuré un village à vocation agricole.…», La Gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
Jean-Loup Corbasson, Pascal Goutrat et Stéphane Gasser, «Le patrimoine des communes du Val-d’Oise: Omerville», Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol.II, , p.578-582 (ISBN2-84234-056-6).
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