Villers-en-Arthies est une commune française située dans le département du Val-d'Oise en région Île-de-France.
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La commune est édifiée sur les hauteurs de la forêt d'Arthies, et se compose d’un village et de cinq hameaux: les Mares, Villeneuve, le Tremblay, la Goulée et Chaudray et d’une extension (au lieu-dit Saint-Léger).
Villers-en-Arthies est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[6],[7].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 267, alors qu'il était de 261 en 2013 et de 249 en 2008[I 1].
Parmi ces logements, 77,4% étaient des résidences principales, 14,9% des résidences secondaires et 7,7% des logements vacants. Ces logements étaient pour 92,9% d'entre eux des maisons individuelles et pour 5,3% des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Villers-en-Arthies en 2018 en comparaison avec celle du Val-d'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (14,9%) supérieure à celle du département (1,3%) et à celle de la France entière (9,7%). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 83,8% des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (82,8% en 2013), contre 56% pour du Val-d'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].
Dès septembre 768, le village est cité dans une charte de Pépin le Bref où le roi fait un don à l'abbaye de Saint-Denis. On le retrouve en 832 dans une charte de Louis le Débonnaire, dit aussi le Pieux, fils de Charlemagne. Une chapelle et une ferme au milieu des bois sous le vocable de Saint-Léger-des-Bois est évoquée dans un acte de 1060 qui fit du lieu une paroisse.
Les Le Tirant furent les seigneurs de Villers du début du XIVesiècle (voire plus tôt) jusqu'en 1763, date à laquelle la seigneurie fut vendue par Jean Achille René Romain Le Tirant à Pierre Louis René Cahouet; ce dernier revend le château et les terres en 1778 à Jean Louis Loiseau de Berenger. Pierre-Victor Roger de Gadancourt en devint le nouveau propriétaire en 1782, l'ayant acquis pour son fils aîné, Alexandre François Roger de Berville, comte de Villers, conseiller au parlement de Paris, qui lui succéda en 1806. Il est à l'origine de la famille Roger de Villers, ayant choisi d'adopter le nom de sa résidence.
Au XVIIesiècle, de nombreuses personnalités séjournent au village, afin de rendre visite à Christophe Ozanne (1633-1713), cultivateur du hameau de Chaudray, et surtout guérisseur renommé. Madame de Sévigné dressa de lui un portrait flatteur.
En 1790, lors du premier recensement, on comptait 480 habitants dans le village, nombre qui augmenta jusqu'en 1882 avant de décliner, le village étant victime comme tant d'autres de l'exode rural. En 1962, 44% des maisons de la commune étaient des résidences secondaires. L'école faillit fermer dans les années 1990. Sauvée par une politique d'adaptation aux nouveaux besoins (cantine, garderie…), la plupart des maisons du village sont redevenues des résidences principales et la population augmente de nouveau.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Rattachements administratifs
Antérieurement à la loi du [9], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement de Pontoise, après un transfert administratif effectif au .
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Magny-en-Vexin[10]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Vauréal
Articles détaillés: Liste des cantons du Val-d'Oise, Conseil départemental du Val-d'Oise et Liste des conseillers généraux du Val-d'Oise.
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription du Val-d'Oise.
Articles détaillés: Liste des députés de Seine-et-Oise, Liste des circonscriptions législatives du Val-d'Oise et Liste des députés du Val-d'Oise.
Intercommunalité
Villers-en-Arthie est membre fondateur de la communauté de communes Vexin - Val de Seine, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2005.
Liste des maires
Début de la liste des maires (De la Révolution à la Libération)
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1798
1806
Martin Trognon
1806
1807
Pierre Provost
1807
1830
Alexandre François Roger de Villers
1830
1840
Georges Millon (ou Melon) Trognon
1840
1848
Antoine Truffaut
1848
1849
Pierre Fournier
1849
1852
Martin Noyer
1852
1856
Thiébault (dit Théobald) Roger de Villers
1856
1871
Armand Toutain
1871
1878
Louis Labbe
1878
1878
Julien Pezet
1878
1881
Pierre Trognon
1881
1892
Alexandre Binay
1892
1898
Julien Pezet
1899
1908
Alfred Fournier
1908
1912
Victor Dupre
1912
1919
Adolphe Odoux
1919
1921
Ambroise Mennecier
1921
1935
M. Camille Walle
1935
1944
Alphonse Boucher
Liste des maires successifs depuis la Libération de la France[11]
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1944
1944
Auguste Rivoire
1944
1945
Henri Genevee
1945
1949
Henri Royer
1949
1953
Robert Guichard
1953
1955
Germain Turlan
1955
1976
Marcel Dreux
1976
1983
Philippe Lefevre
1983
octobre 1985
Thibault Roger de Villers
octobre 1985
mars 2001
Jacques Haranger
mars 2001
2008
Jean-Pierre Potez
Président de la CC Vexin - Val de Seine (2005 → 2010)
Président de la CC Vexin - Val de Seine (2010 → ) Réélu pour le mandat 2020-2026[14]
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[16].
En 2013, la commune comptait 492 habitants[Note 3], en augmentation de 5,81% par rapport à 2007 (Val-d'Oise: +4,6%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
570
498
513
529
571
568
609
605
592
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
531
540
537
575
521
553
518
453
474
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
451
432
391
317
318
299
265
266
270
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
236
233
253
304
350
426
464
466
463
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2013
-
-
-
-
-
-
-
-
492
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[17].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint Martin.Château de Villers-en-Arthies.
Villers-en-Arthies compte deux monuments historiques sur son territoire:
Église Saint-Martin (inscrite monument historique par arrêté du [18]): La première église de Villers-en-Arthies doit remonter au XIesiècle, étant donné que la paroisse a été érigée en 1066. Les murs du chœur polygonal pourraient remonter à cette époque, et les autres parties datent du XIIe ou du XIIIesiècle, hormis le collatéral, ajouté au XVIesiècle. À la suite des ravages de la guerre de Cent ans, l'église est reconstruite à cette époque, et les voûtes de la nef sont refaites. Or, l'intérieur du chœur, une partie du mur sud de la nef et toutes les toitures sont détruits par un bombardement pendant les combats de libération en septembre 1944, et l'église ressemble alors à une ruine. Les voûtes du chœur sont refaits en bois, mais en imitant la structure du XIIIesiècle. La reconstruction du gros-œuvre est effectuée entre 1946 et 1953, mais l'église reste encore remplie de gravats et les fenêtres ne sont pas vitrées. Les travaux restants ne seront exécutés qu'entre 1958 et 1961, grâce à une souscription auprès des habitants et un grand effort financier de la part de la commune. L'église se compose d'une nef de quatre travées accompagnée d'un unique collatéral au nord; d'un transept; d'un clocher-tour latéral au nord du croisillon nord du transept, disposition rare dans le Vexin; d'un chœur de deux travées; et d'une chapelle latérale nord devant sa première travée, dans la continuité du croisillon nord et du collatéral nord. La première travée du chœur est trapézoïdale, car l'axe du chœur devie vers le nord, et la seconde travée comporte une partie droite voûtée séparément, puis une partie à cinq pans recouverte par une voûte sexpartite. Par ailleurs, la première travée du chœur, postérieure à l'abside, est bien plus basse que cette dernière. La nef et le collatéral sont voûtés à la même hauteur, et se partagent une toiture commune à deux rampants. Le clocher comporte trois étages, dont le premier est aveugle. Le deuxième étage est percé d'une fenêtre plein cintre par face, et sa troisième étage de deux baies géminées en cintre brisé par face. La cloche fondue en 1688 provient du château de Marly-le-Roi où elle sonnait les quarts d'heures. La façade occidentale de style gothique flamboyant est encadrée par deux contreforts couronnés par des pinacles. Le remarquable portail est aligné sous le pignon, et non sur l'axe de la nef. Son archivolte en tiers-point est également cantonné de deux clochetons stylisés, et surmonté par deux arcs en accolade. Le tympan arbore une niche à statue vide et des fers à cheval sculptés dans la pierre[19],[20],[21].
Château (inscrit monument historique en 1945, sauf le «Temple du Vrai Bonheur», inscrit en 1999[22]): Il est édifié au point le plus élevé du village et date du début du XVIIesiècle. Le corps de logis principal, à un étage, porte sur sept travées. Des fenêtres étroites alternent avec des fenêtres larges, rythme repris par les lucarnes. La façade est cantonné horizontalement par des larmiers peu saillants, et verticalement par des chaînages. Deux pavillons latéraux en saillie et hauts de deux étages flanquent le corps de logis principal. Celui de gauche est édifiée sur les fondations d'un ancien rendez-vous de chasse; il en subsiste la vieille tour dite de la Reine Blanche. Les trois ailes du château possèdent chacune des toits à deux croupes, couverts d'ardoise. La grille d'entrée fermant la cour d'honneur est surmontée des armoiries en fer forgé d'Alexandre François Roger de Villers. Dans le parc d'une superficie de 28ha, subsistent une glacière, et le temple du «Vrai Bonheur», édifice de style grec élevé en 1790 par le comte de Villers en l'honneur de Catherine de Vernay, sa première épouse disparue, morte en couches en lui laissant un petit garçon. Le temple porte en fronton l'inscription: «Optimæ Conjugi» (À la meilleure des épouses). L'allée de tilleuls de l'entrée fut plantée en 1610. La grille du château se trouvant actuellement à l'entrée du jardin, en haut de l'allée, se situait jadis au pied de l'allée, au niveau de l'entrée actuelle de la mairie. On peut encore distinguer à droite de la mairie les anciens pieds du portail[21],[19]. Le château est ouvert à la visite pendant une partie de l'année.
On peut également signaler:
Croix pattée dite croix de Carnage: Petite croix trapue semblable à celles d'Omerville et du hameau de Ducourt, sur la commune de Saint-Gervais. La fonction de ces croix était celle d'une borne[21].
Abreuvoir et fontaine, Grande-rue: Deux renfoncements voûtés sous la terrasse d'une propriété abritent chacun un bassin: Le plus petit, à gauche, sert de fontaine; le plus grand, à droite, servait d'abreuvoir aux chevaux.
Lavoir couvert, route des Mares, près du chemin du Rocher: Le bâtiment est ouvert côté rue et accessible au public. Restauré récemment, il possède un bassin subdivisé en deux parties, avec des emplacements dédiés aux lavandières à gauche et à droite. Trois toits en appentis protègent l'espace autour du bassin, à gauche, au fond et à droite. Le sol est pavé.
Lavoir ouvert, au hameau de Villeneuve: N'en subsiste qu'un bassin subdivisé en deux parties, les autres aménagements ayant disparu avec le temps.
Maison du peintre François Rivoire (1842-1919), Saint-Léger: Maison de style classique élevée sur une terrasse. Le péristyle avec balcon qui court devant toute la façade est influencé par l'architecture de La Nouvelle-Orléans[21].
Ancien café, 18 Grande-rue: Il conserve son aménagement intérieur du début des années 1920, comptoir, tables et chaises compris. De ce fait, le café a plusieurs fois servi de lieu de tournage pour des films[21].
Personnalités liées à la commune
Michel du Bois, humaniste, naquit à Villiers. Réfugié à Genève, il y fonda en 1537 une imprimerie qui édita les œuvres de Jean Calvin.
Villers-en-Arthies et le cinéma
Un dimanche à la campagne (1984) de Bertrand Tavernier[23] et La course de l'escargot (1998) de Jérôme Boivin furent tournés à Villers.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2016, millésimée 2013, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2015, date de référence statistique: 1erjanvier2013.
«Les 15 premiers candidats de l'UMP», Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne).
Maxime Laffiac, «Jean-Francois Renard rempile à l’intercommunalité Vexin-Val de Seine: Samedi 11 juillet, Jean-François Renard (DVD), maire de Villers-en-Arthies, a été réélu à la tête de l'intercommunalité Vexin-Val de Seine», La Gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le )«Seul candidat en lice, il s’agit du deuxième mandat qu’il exercera à la tête de l’intercommunalité».
Bernhard Duhamel, Guide des églises du Vexin français: Villers-en-Arthies, Paris, Éditions du Valhermeil, , 344p. (ISBN2-905684-23-2), p.333-334.
Jean-Loup Corbasson, Pascal Goutrat et Stéphane Gasser, «Le patrimoine des communes du Val-d’Oise: Villers-en-Arthies», Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol.II, , p.607-610 (ISBN2-84234-056-6).
«Château», notice noPA00080232, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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