Saint-Cyr-en-Arthies est une commune française située dans le département du Val-d'Oise en région Île-de-France.
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Saint-Cyr-en-Arthies est un village rural du Vexin français du Val-d'Oise limitrophe des Yvelines et proche de la Seine, situé au fond d’un vallon à l’écart de la route département reliant Mantes-la-Jolie à Magny-en-Vexin, à 26 km à l'ouest de Pontoise, 50 km au nord-ouest de Paris, 11 km au sud de Magny-en-Vexin et 63 km au sud-est de Rouen. Il est aisément accessible depuis l'ancienne route nationale 183 (actuelle RD 983
Saint-Cyr-en-Arthies est situé dans le Parc naturel régional du Vexin français.
Il est desservi par les lignes d'autocar 95-47 et 95-44, ainsi que par le service de transport à la demande Vexin-Ouest[1]
Le village est traversé par le Sentier de grande randonnée 11 (GR 11 ou «Grand Tour De Paris») et par l’ancien chemin de Beauvais à Mantes, connu localement sous le nom de Chaussée Brunehaut et qui est dénommé à Saint-Cyr "lrue du Parc".
Communes limitrophes
Communes limitrophes de Saint-Cyr-en-Arthies
Villers-en-Arthies
Aincourt
Vienne-en-Arthies
Drocourt (Yvelines)
Vétheuil
Follainville-Dennemont (Yvelines)
Fontenay-Saint-Père (Yvelines)
Carte de la commune.
Occupation des sols
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Urbanisme
Typologie
Saint-Cyr-en-Arthies est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[5],[6].
Histoire
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Toponymie
Saint-Cyr
Attestée sous les noms Sancto Ciro en 1188,Sanctus Ciricus, Saint-Cir en Beausse[7].
La commune doit pour partie son nom à saint Cyr, jeune martyr chrétien du IVesiècle, fils de sainte Julitte.
Article détaillé: Cyr de Tarse.
Arthies
Attestée sous les noms Artegiae en 690, Arthia en 1197[8].
Xavier Delamarre[9] propose un appellatif celtique (gaulois) tegia «cabane, maison» (vieil irlandais teg, vieux breton tig, breton ti 'maison'), élément composé dans le terme attegia «hutte, cabane» qui est identifié dans les toponymes d'oïl Athies, Athée et Athis par Ernest Nègre[10], Albert Dauzat, Charles Rostaing[11] et Xavier Delamarre[12].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Rattachements administratifs
Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[13], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement de Pontoise après un transfert administratif effectif au .
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Magny-en-Vexin de Seine-et-Oise puis du Val-d'Oise[14]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 du canton de Vauréal
Articles détaillés: Liste des cantons du Val-d'Oise, Conseil départemental du Val-d'Oise et Liste des conseillers départementaux du Val-d'Oise.
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription du Val-d'Oise.
Articles détaillés: Liste des circonscriptions législatives du Val-d'Oise et Liste des députés du Val-d'Oise.
Intercommunalité
Saint-Cyr-en-Arthie est membre depuis 2013 de la communauté de communes Vexin - Val de Seine, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2005 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Le village doit accueillir en 2022 le premier éco-hameau d'Île-de-Franceconstruit en milieu rural, un projet d’habitat participatif réalisé sur un ancien terrain communal de 2,5ha. Ce projet élaboré dès 2010 et destiné à éviter que le village ne se transforme en une cité-dortoir, a été élaboré avec l'aide du parc naturel régional et de l’école d’architecture de Nancy, prévoit la construction de vingt-sept logements, répartis dans cinq bâtiments et construits à l’aide de matériaux bio-sourcés et produits localement, avec notamment un système de phytoépuration, ainsi qu'une maison commune comme de pôle d’activités et de services (buanderies, un local à vélos, atelier de bricolage accessible à tous les habitants du futur éco-hameau)[21],[22],[23]
Équipements et services publics
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L'école.
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[25].
En 2019, la commune comptait 240 habitants[Note 3], en augmentation de 0,42% par rapport à 2013 (Val-d'Oise: +4,6%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
278
246
240
192
234
225
234
230
236
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
212
210
200
171
224
193
200
192
175
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
176
156
149
129
99
71
99
102
94
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
108
126
148
182
194
226
231
232
239
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
242
240
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La commune compte un monument historique sur son territoire:
Église Saint-Cyr-Saint-Julitte (inscrite monument historique en 1947[27]):
Seule église du Vexin français construite pendant la période classique avec Sagy, elle a été édifiée en 1747 grâce à un don du seigneur local, Gédéon-René de Sailly, en intégrant quelques voûtes romanes et gothiques de la précédente église, qui datait du XIIesiècle, et avait été agrandie aux XVeetXVIesiècles puis restaurée en 1648.
L'église actuelle est de plan rectangulaire, presque carré; l'ensemble nef et bas-côtés portant sur trois travée de long et trois travées de large. Le chœur est polygonal. Le clocher trapu est placé au centre de la façade occidentale. Chaque face est percée, en haut, de deux baies abat-son plein cintre par face. Le portail rectangulaire est surmonté d'un oculus puis d'un fronton triangulaire. Il n'est pas flanqué de pilastres mais de simple bossages.
Le reste des façades renonce à toute ornementation, les angles, les contours des fenêtres et les limites des travées étant simplement soulignés par des chaînages en pierre de taille, qui servent autant la solidité. Sinon, l'appareil est en moellons réguliers noyés dans le mortier. Les fenêtres sont en plein cintre. L'intérieur abrite un retable d'autour de l'an 1700 et un confessionnal du XVIIIesiècle[28],[29].
Des vitraux sont implantés dans l'église en 2016, qui en était pratiquement dépourvus depuis la Seconde Guerre mondiale, soit en provenance de la Collégiale de Mantes, soit constituant des créations nouvelles[30].
L'église Saint-Cyr-Saint-Julitte
L'église et le monument aux morts.
On peut également signaler:
Château de la Bûcherie et son parc créé par l'architecte paysager Jean-Pierre Barillet-Deschamps, l'allée du Château: l'édifice du XVIIesiècle présente les caractéristiques du style Louis XIII, avec des chaînages en pierre blonde alternant avec la brique rouge. Le château compte deux étages, sans compter les combles qui ne sont que partiellement aménagés. Le corps de logis principal porte sur sept travées, dont trois sur le corps central en légère saillie. Son fronton comporte au milieu une fenêtre deux fois plus haute que lui, surmonté d'un écusson. Les deux pavillons d'angle sont étroits, mais ont davantage de profondeur. Ils possèdent de hauts combles à la française, perpendiculaires au toit plus bas du corps de logis principal. Le château a été bâti pour la famille de Sailly, qui possède les terres de Saint-Cyr depuis le XVIesiècle, et gardera le château jusqu'à la première moitié du XVIIIesiècle. Les derniers seigneurs de Saint-Cyr seront ensuite les Guogné-de-Moussonvilliers. La Révolution française provoque une destruction du château, qui reste encore en état de ruine. Le comte de Slade l'achète en 1808, le restaure et l'habite; sa tombe et celle de ses enfants sont encore visibles dans l'enclos à côté de l'église. Il est ensuite racheté par Ambroise Firmin Didot, après 1850. Ce dernier entame la reconstruction du château neuf[29].
Bibliothèque du château: nouveau propriétaire, l'imprimeur Ambroise Firmin Didot fait construire cette maison dans le style néo-normand à proximité du château. À un étage et au toit de faible déclivité, le pavillon possède une façade portant sur cinq travées. Sa particularité réside en son décor en pans de bois, disposés de façon diagonale au rez-de-chaussée, et formant des losanges à l'étage. La porte, au milieu, est surmontée par un balcon en bois accessible depuis l'étage et couvert par un petit toit aigu agrémenté d'une horloge. À l'intérieur, des meubles en bois de chêne vitrés dans le style du Second Empire accueillent une riche collection de livres, recueillie par une importante famille d'imprimeurs sur plusieurs générations[29].
Lavoir de la Grande Vallée, rue du Parc: il a la particularité de posséder deux bassins perpendiculaires, l'un avec l'emplacement des lavandières couvert d'un toit en appentis, l'autre au ciel libre. Les bassins et les murs sont maçonnés en moellons[29].
Un platane d'Orient situé dans le parc du domaine de la Bûcherie où il se reflète dans un petit plan d'eau, et vieux d'environ 400 ans, a été labelisé «Arbre remarquable de France», remis par l'association A.R.B.R.E.S en 2015[31]
Le château de la Bucherie.
Côté du château.
Parc du château.
La bibliothèque du château.
Monument aux morts.
Lavoir, rue du Parc.
Calvaire de croisement de routes
Personnalités liées à la commune
Ambroise Firmin Didot (1790-1876), imprimeur, éditeur, helléniste et collectionneur d'art français, est propriétaire du château de la Bûcherie à partir de 1850 environ. On lui doit la construction du château neuf.
Article connexe: Famille Didot.
Le peintre canadien Jean-Paul Riopelle y avait un atelier dans les années 1970 et 80.
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
O.Su., «Des saint-cyriens à la commémoration de l'armistice», Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le )«Etienne Jones, maire de Saint-Cyr-en-Arthies, dont un grand-père qu'il n'a pas connu a fait lui-même partie de «cette école militaire prestigieuse» s'est avoué «particulièrement ému» lorsqu'il a reçu une plaque commémorative des mains d'un de ces saint-cyriens non val-d'oisiens».
Anne Collin, «Vexin: le premier hameau écolo d’Ile-de-France à la peine», Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
Maxime Laffiac, «Un éco-hameau va sortir de terre à Saint-Cyr-en-Arthies en 2021: l s'agira du premier éco-hameau construit en milieu rural, dans la Région Île-de-France. La livraison finale est prévue en 2022», La Gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
Maxime Laffiac, «Val-d'Oise. Éco-hameau à Saint-Cyr-en-Arthies: premiers coups de pioche en 2021: Fort de vingt-sept logements, cet éco-hameau à Saint-Cyr-en-Arthies (Val-d'Oise) sera le premier construit en milieu rural, en Île-de-France», La Gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
Bernhard Duhamel, Guide des églises du Vexin français: Saint-Cyr-en-Arthies, Paris, Éditions du Valhermeil, , 344p. (ISBN2-905684-23-2), p.280.
Jean-Loup Corbasson, Pascal Goutrat et Stéphane Gasser, «Le patrimoine des communes du Val-d’Oise: Saint-Cyr-en-Arthies», Collection Le Patrimoine des communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol.II, , p.594-595 (ISBN2-84234-056-6).
Joseph Canu, «L'église renaît grâce à deux Yvelinoises: Martine Dupetit et Thérèse Aupaix œuvrent depuis 2008 à la rénovation de l'église Sainte-Julitte de Saint-Cyr-en-Arthies. L'histoire d'une passion tardive et d'une amitié», La Gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
«Le platane de Saint-Cyr-en-Arthies labellisé «arbre remarquable», Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol.I, Librairie Droz, (ISBN9782600028844)
Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes du département de Seine-et-Oise, Versailles, Cert & fils, , 56p. (lire en ligne)
Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise: une approche linguistique du vieux-celtique continental, Errance, coll.«Hespérides», , 2eéd. (1reéd. 2001), 440p. (ISBN9782877722377, présentation en ligne).
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud, , 738p. (ISBN9780828894999, présentation en ligne).
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