Bray-et-Lû est une commune française située dans le département du Val-d'Oise, en région Île-de-France. Ses habitants sont appelés les Braylusiens.
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Bray-et-Lû | |
La mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Val-d'Oise |
Arrondissement | Pontoise |
Intercommunalité | Communauté de communes Vexin - Val de Seine |
Maire Mandat |
Corine Beaufils 2020-2026 |
Code postal | 95710 |
Code commune | 95101 |
Démographie | |
Gentilé | Braylusiens |
Population municipale |
962 hab. (2019 ![]() |
Densité | 259 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 08′ 24″ nord, 1° 39′ 36″ est |
Altitude | 30 m Min. 24 m Max. 127 m |
Superficie | 3,71 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Vauréal |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | brayetlu.fr |
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La commune se situe à environ 70 kilomètres au nord-ouest de Paris, dans la vallée de l'Epte, rivière formant frontière depuis 911 avec la Normandie.
La commune est traversée par la ligne de chemin de fer de Gisors à Pacy-sur-Eure, aujourd'hui désaffectée, avec un arrêt en gare de Bray-Écos.
Une partie de son histoire économique est assise sur l'implantation déjà ancienne d'une fonderie spécialisée dans les métaux non ferreux (ici le zinc), d'un groupe multinational avec capitaux belges Umicore (la fonderie s'appelait Vieille Montagne dans le passé). Cette unité de production emploie encore aujourd'hui près de 180 salariés.
C'est dans cette ville que l'Aubette de Magny termine son parcours et se jette dans l'Epte.
Vexin-sur-Epte (ex-Dampsmesnil, Eure) | Montreuil-sur-Epte | Ambleville |
Vexin-sur-Epte (ex-Bus-Saint-Rémy, Eure) | ![]() |
|
Amenucourt | Chaussy |
Bray-et-Lû est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[6],[7].
Bray : d'un mot gaulois « braium », signifiant « marécageux »[8].
Lû vient de « lût », « lutium », signifiant « boue ».
Le menhir de La Pierre-Fiche, disparu, était l'un des plus anciens témoins de l'occupation de la localité.
Les historiens s'accordent sur le fait que l'origine de Bray doit être fort ancienne par suite de sa situation favorable dans la vallée de l'Epte. Ils supposent également que le village, situé aux confins de la Normandie, dut être ravagé bien souvent dans les luttes si longues entre la France et de l'Angleterre. Il y avait en effet 3 forteresses féodales : celle de Lû[9], qui fut transformée en habitation, celle de Bray, située à la pointe de l'île[10] et celle de Baudemont située au sommet d'un rocher[11].
Les seigneurs de Bray, d'Aincourt et de Saint-Clair participent à la conquête normande de l'Angleterre de Guillaume le Conquérant. On trouve d'ailleurs, dans une charte signée par Guillaume et plusieurs hauts personnages le nom de Guillaume de Bray. Avant le combat de Brenneville, Louis VI avait confié la défense des Andelys à quatre de ses plus braves compagnons: Godefroy de Serans, Baudry de Bray, Enguerrand de Trie et Albert de Boury.
Bray dépendait autrefois de la baronnie de Baudemont, qui se trouva un temps sous domination anglo-normande, tandis que Lû était une seigneurie indépendante.
Au XIIe siècle, Bray était une ville qui eut une maladrerie et un marché, et où l'on a trouvé des tombes en pierre. En 1147, son église appartenait à l'abbaye de Thiron.
Le château de Bray fut le refuge des religieuses de Villarceaux pendant la Révolution française.
Bray-et-Lû était le lieu de séjour privilégié du peintre abstrait Pierre Tal Coat et du poète Paul Éluard, qui y séjournaient régulièrement.
Charles-Ferdinand de Brossard de Runneval, ancien garde du corps de « Monsieur » (Louis XVIII), c'est-à-dire le frère du roi Louis XVI a vécu dans la commune. Devenu maire de Bray-et-Lû, il conserve son poste pendant cinquante-deux ans. Sa stèle, qui reprend des motifs de tombeaux romains, est typique de l'architecture funéraire du début du XIXe siècle.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1989 | octobre 1998 | Jacques Watteau | PCF | |
novembre 1998 | En cours (au décembre 2020) |
Corine Drolon-Beaufils | PS | Cadre hospitalier Réélue pour le mandat 2020-2026[12],[13],[14] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[16].
En 2019, la commune comptait 962 habitants[Note 3], en augmentation de 0,31 % par rapport à 2013 (Val-d'Oise : +4,6 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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144 | 93 | 153 | 132 | 167 | 164 | 215 | 262 | 248 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
246 | 291 | 268 | 288 | 313 | 373 | 376 | 370 | 395 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
388 | 414 | 422 | 440 | 501 | 469 | 447 | 399 | 505 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
525 | 589 | 613 | 521 | 713 | 753 | 911 | 956 | 959 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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961 | 962 | - | - | - | - | - | - | - |
Certaines scènes du tournage de la célèbre trilogie de la 7e Compagnie, réalisée dans les années 70 par Robert Lamoureux, furent filmées à Bray-et-Lû. Et selon les documents de l'époque, beaucoup de figurants étaient originaires des environs. Un pont a servi de modèle à l'usage d'une scène où il est pétardé. L'ouvrage bien réel est celui de Bray-et-Lû, qui enjambe l'Epte[réf. nécessaire]
![]() |
Les armes de Bray-et-Lû se blasonnent ainsi : Parti : au premier de gueules aux deux léopards d'or armés et lampassés d'azur passant l'un sur l'autre, au second de sable à la roue de moulin aussi d'or surmontée de la lettre Z capitale d'argent ; à la vergette ondée du même brochant sur la partition. |
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