Chamrousse est une commune française située géographiquement en altitude dans les Alpes à l'extrémité sud du massif de Belledonne, au-dessus de la vallée du Grésivaudan et de l'agglomération grenobloise, administrativement dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes et autrefois rattachée à l'ancienne province du Dauphiné.
Chamrousse | |
Chamrousse (Le Recoin) avec au fond l'agglomération grenobloise | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Isère |
Arrondissement | Grenoble |
Intercommunalité | Communauté de communes Le Grésivaudan |
Maire Mandat |
Brigitte de Bernis 2020-2026 |
Code postal | 38410 |
Code commune | 38567 |
Démographie | |
Gentilé | Chamroussiens |
Population municipale |
407 hab. (2019 ) |
Densité | 31 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 06′ 33″ nord, 5° 52′ 28″ est |
Altitude | Min. 1 384 m Max. (Le Grand Van) 2 448 m |
Superficie | 13 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Grenoble (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de l'Oisans-Romanche |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | site de la mairie |
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Chamrousse est une station touristique surtout de sports d'hiver ayant accueilli les épreuves de ski alpin des jeux olympiques d'hiver de 1968. Il s'agit du berceau du ski en France (1878). La station compte quarante-deux pistes de ski alpin et neuf pistes de ski de fond. Elle a également accueilli le Tour de France en qualité de ville-étape d'arrivée en 2001 et 2014.
La commune de Chamrousse a été créée en 1989. Depuis 2015 elle fait partie du canton d'Oisans-Romanche créé à la suite du nouveau découpage territorial du département de l'Isère.
Ses habitants sont appelés les Chamroussiens & Chamroussiennes.
Située à l'extrémité sud du massif de Belledonne, Chamrousse est surtout connue comme une station de ski alpin (1 400 m - 2 250 m) proche de Grenoble. Elle dispose également de pistes de ski de fond (44 km) sur le plateau de l'Arselle (1650 m) et de nombreux sentiers de randonnées familiales l'été (lac Achard, lacs Robert...).
À l'extrémité de Bachat-Bouloud, le massif de Belledonne se termine par une cassure abrupte au niveau des rochers dénommés Cime des Fraches, Rocher de l'Homme ou Rocher de Chambre-Chien, une chute d'environ 1 000 mètres dominant la vallée de la Romanche au niveau de Livet-et-Gavet.
Le village-station est divisé en plusieurs sites urbanisés à des altitudes différentes
Ces sites correspondent à une station de ski présentant de nombreux immeubles de type résidentiel et des chalets entourés par une végétation de montagne essentiellement constitués de résineux.
Saint-Martin-d'Uriage | Saint-Martin-d'Uriage | Saint-Martin-d'Uriage / Revel | ||
Vaulnaveys-le-Haut | N | Revel / Livet-et-Gavet | ||
O Chamrousse E | ||||
S | ||||
Séchilienne | Livet-et-Gavet / Séchilienne | Livet-et-Gavet |
Le territoire communal s'étend sur les derniers reliefs méridionaux de la chaîne de Belledonne, en pente douce permettant le ski.
Plusieurs sites géologiques remarquables situés sur le territoire communal sont classés à l'« Inventaire du patrimoine géologique »[1] :
Le territoire de la commune de Chamrousse étant situé entre 1650 et 1 800 mètres d'altitude (2250 mètres d'altitude en haut du domaine de ski), son positionnement élevé à l'extrémité sud du massif de Belledonne lui permet de bénéficier d'un bon enneigement.
Les chutes de neige peuvent même être assez abondantes lorsque les perturbations circulent depuis le nord, mais lorsque les perturbations circulent d'ouest en est, voire du sud vers le nord, les précipitations sont moins intenses, car celle-ci se déversent en premier sur les premiers obstacles que constituent les massifs préalpins tels que le Vercors, ou des massifs situés plus au sud[2].
Le cumul annuel moyen des précipitations est d'environ 1300 mm et durant la période hivernale le cumul moyen des chutes de neige est d'environ 5 mètres à 1650m.alt (variable d'une année à l'autre). Le sol est couvert de neige en moyenne de mi-novembre jusqu'à mi-avril.
Durant la période estivale la station n'est jamais assujetti aux forte chaleurs (Tx > 30 °C) dans la mesure ou lors d'épisode caniculaire la température excède rarement 25 °C.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. |
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Température minimale moyenne (°C) | −6 | −1,5 | 0,4 | 0,1 | 4,6 | 10,5 | 10,4 | 12,1 | 4,1 | 5,1 | −2,1 | −5,5 |
Température maximale moyenne (°C) | 0 | 3,5 | 7 | 6,1 | 10,8 | 17 | 16,9 | 18,1 | 9,6 | 11 | 3,4 | 1,1 |
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. |
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Température minimale moyenne (°C) | −1,9 | −8,6 | −3,7 | 3,5 | 4,7 | 8,4 | 12 | 11,1 | 9,1 | 5,1 | 0,9 | −1,4 |
Température maximale moyenne (°C) | 3,2 | −2 | 1,4 | 10,1 | 10 | 13,5 | 17,8 | 16,5 | 14,9 | 10,8 | 6 | 4,5 |
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. |
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Température minimale moyenne (°C) | −7,8 | −0,1 | −2,5 | −0,6 | 0,6 | 10,8 | 12,2 | 11,6 | 7,8 | 5,4 | −2,1 | −1 |
Température maximale moyenne (°C) | −1,7 | 6,3 | 4,4 | 5 | 6,2 | 17,9 | 18,3 | 17,7 | 13,5 | 11,4 | 3,2 | 5,6 |
Quelques petits torrents prennent leurs sources sur le territoire communal avant de rejoindre la Romanche, dont notamment :
Le territoire de Chamrousse se situe à proximité de deux grandes autoroutes françaises, toutes deux dépendantes du réseau AREA/APRR :
Chamrousse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[6],[7],[8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[9],[10].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (93,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (33,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (32,9 %), forêts (26,7 %), zones urbanisées (4,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,5 %)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La commune de Chamrousse se présente essentiellement comme une station de montagne typique des alpes occidentales.
La commune comprend la station proprement dite divisée en trois sites (Roche-Béranger, le Recoin, le Domaine de l'Arselle - Bachat-Bouloud), mais aussi divers écarts situés en plein cœur du massif montagneux de Belledonne, tels que le plateau de l'Arselle, les sommets du Rocher de l'Homme, de la Cime des Fraches, de la Croix de Chamrousse (2 252 mètres), du Rocher de la Perche, de la Botte, de Casserousse (2 217 mètres), le Grand Van (point culminant de la commune à 2 440 mètres) et de la Grande Aiguille.
On peut également noter des passages tels que les cols de la Botte, des Trois fontaines et des Lessines.
La totalité du territoire de la commune de Chamrousse est situé en zone de sismicité n°4, en limite de la zone n°3[12].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
---|---|---|
Zone 4 | Sismicité moyenne | accélération = 1,6 m/s2 |
Selon le site de la mairie, le nom même de la commune dérive d'un radical préceltique : « calm » ou « chalm », qui signifierait un haut-plateau dénudé et pierreux[14],[15].
Le nom Chamrousse apparaît pour la première fois en 1744 sur une carte de Cassini. Plus loin dans le temps, on trouve une référence à "Culmen Rupha" (Culmen = sommet en latin ; Rupha, peut-être de rufus = roux, ou d'un toponyme local ?) dans une donation de 1260[16]. Il semble que le sommet était connu des Romains : on a trouvé huit médailles, dont une datant de Néron en creusant les fondations de la Croix de Chamrousse en 1856. On en trouve la confirmation dans le sermon du curé Joubert de Vaulnaveys lors de l'inauguration.
La présence d'une croix au sommet est attestée depuis le XVIIe siècle. Une croix de 12 mètres de haut fut érigée le 25 août 1856 sur le piédestal actuel. Plusieurs fois relevée ou remplacée au cours des années, la croix actuelle a été repositionnée après les travaux du réaménagement du sommet (télécabine, nouveau restaurant) en 2010.
En 1234 a lieu la fondation du monastère de Prémol, couvent de religieuses dépendant de la Grande Chartreuse. Cette fondation fut créée à l'instigation de l'épouse du dauphin Guigues André : Béatrix de Montferrat, comtesse de Vienne et d'Albon, dame de Vizille.
La dauphine s'entendit avec les chanoines d'Oulx et avec sieur Alleman, prieur de Vaulnaveys, et se fit céder les droits de ces derniers pour les rétrocéder ensuite à la nouvelle Chartreuse. Seigneurs, particuliers et propriétaires firent de même. Le couvent fut ainsi doté d'un grand domaine avec, entre autres, bois et pâturages situés dans le massif de Chamrousse (quartier des Gaboureaux cédé en 1260 par le seigneur d'Uriage : Guigues Alleman), etc.
La chartreuse de Prémol abritait alors une soixantaine de personnes dont 35 religieuses, des sœurs et frères mineurs, des domestiques et 3 moines chartreux pour la direction de la communauté.
Les habitants des vallées environnantes, qui avaient la jouissance quasi totale des terres, entrèrent en conflit avec le couvent. Ces conflits durèrent cinq siècles, jusqu'à la fermeture du couvent, à la Révolution. D'où, l'origine possible des noms Bachat Bouloud et lac Achard :
« Des procédures font intervenir des particuliers isolés comme celle d'un nommé Pierre Bouloud, dont les quatre bœufs qui pâturaient près de la croix de Chamrousse furent saisis par le couvent. Est-ce lui qui fit installer là-haut le bassin (Bachal en patois) qui a donné son nom à Bachat Bouloud ? De même, un nommé Achard qui avait une baraque un peu au-dessus du lac, semble lui avoir donné son nom »
— P. Fouchy
En 1793, il ne reste à Prémol que trois religieuses et deux chartreux attendant la liquidation des pensions qui leur étaient dues.
Le monastère et ses dépendances sont aujourd'hui entièrement détruits et seules quelques murailles effritées sont témoins de cette époque.
En 1825, à Uriage-les-Bains, la marquise de Gauteron, propriétaire de la source d'Uriage, fait élever le premier établissement thermal. Les touristes affluent et Chamrousse devient une « course » dite classique pour les baigneurs, il fallait 5 à 6 heures pour gagner le sommet de Chamrousse, qui n'était qu'un immense pâturage. Il y avait plusieurs troupeaux à la Balme, au Recoin, à Roche-Béranger, à Bachat Bouloud, et en chacun de ces lieux, un chalet abritait les bergers.
En 1865, le père Tasse construit à Roche-Béranger (Chabou), avec sa femme et ses deux fils, un chalet auberge. « Le Père Tasse y fabriquait des fromages, son jardin fournissait des légumes... Il descendait aux provisions à Uriage, quel que soit le temps, avec son âne. Par curiosité, il passa à Chamrousse l'hiver 1883-1884. Un jour, dans la tempête, il entendit gratter à sa porte. Il ouvrit et se trouva devant un petit ourson. Surpris, il lui donna le quignon de pain qu'il avait à la main. Et souvent, pendant l'hiver, le petit ourson vint gratter et réclamer à manger. Le printemps venu, jamais le père Tasse ne le revit. »[réf. nécessaire]
À la fin de l'année 1875, la Société des Touristes du Dauphiné (S.T.D.) pose des câbles au Grand pic de Belledonne à (2 978 m), recrutant guides et porteurs dans les massifs de Belledonne et de l'Oisans.
Selon la tradition, en 1878, Henry Duhamel, un alpiniste grenoblois, après avoir découvert à l'exposition universelle de Paris une paire de skis exposée dans un stand scandinave, fut le premier en France à les essayer sur les pentes du Recoin. Cependant, cette information apparaît de plus en plus discutable, car ce n'est qu'en 1908 qu'Henry Duhamel déclare avoir essayé des skis à Recoin en 1878. Le premier à avoir douté est Pierre Lestas dans son livre Les pionniers des Alpes du Dauphiné. Le tome II de La fabuleuse histoire de Belledonne (auteur : Raymond Joffre) fait le point en fin d'année 2008[réf. nécessaire].
Le chalet de la Pra est construit vers 1887 par le Club alpin français et celui de l'Oursière par le comte de St Ferriol en 1895.
En 1891, Henry Duhamel réalise, seul, la première ascension hivernale en ski jusqu'à la Croix de Chamrousse (2 250 m).
Par un beau dimanche de février, une douzaine de grenoblois de la section de l'Isère du CAF, atteint, raquettes aux pieds, le sommet de la Croix de Belledonne (2 926 m).[Quand ?]
En 1893, la S.T.D. met en place un jardin alpin à Roche Béranger où elle loue bientôt l'ancien chalet du Père Tasse. Un poste météorologique y est annexé. Le jardin est inauguré seulement en 1894[17].
La Faculté des Sciences de Grenoble reprend en 1898[17] le jardin alpin durant une douzaine d'années.
La première collective à skis jusqu'à la Croix de Chamrousse a lieu en 1902. En 1907, le CAF organise le premier concours international de ski à Montgenèvre, au-dessus de Briançon. Un mois plus tard, la STD donne une première fête du ski au Sappey-en-Chartreuse.
En 1911, le CAF obtient du comte de St Ferriol, propriétaire des prairies du Recoin, une surface de 3 000 m2 en location pour 99 ans. Il y fait édifier le chalet du Recoin de Chamrousse, le 1er refuge d'altitude destiné à la pratique du ski.
Le ski club de Chamrousse est fondé en 1929. En 1937, la réalisation de la route de Chamrousse est décidée. À la veille de la guerre, elle atteint le Luitel. C'est seulement en 1949 qu'elle arrive à Recoin, via Roche-Béranger.
L'aménagement de la station commence dans les années 1950. Le téléphérique, construit en 1952, était alors le plus sûr et le plus rapide avec celui de Courchevel. Une convention est passée entre le département de l'Isère et la Société d'Aménagement de Chamrousse pour poursuivre l'aménagement jusque dans les années 1960.
De 1954 à 1956, la deuxième route qui relie Uriage-les-Bains au Recoin par les Seiglières est achevée.
Dès 1960, à l'initiative de plusieurs instituteurs de la vallée, l'idée de créer un centre de jeunesse dans les clairières de Bachat Bouloud est proposée, et grâce à l'appui du Conseil Général de l'Isère, ce projet voit le jour dans les années 1960. Y participent, les villes de Mantes-la-Jolie, Échirolles, Tarare, Villeurbanne, Lyon, Boulogne-Billancourt, et les départements de l'Isère, du Loiret, de la Marne et du Bas-Rhin. Au total, ce sont huit villages d'enfants qui sont créés, et rassemblés autour d'un totem central surnommé l'ange assis ou l'écolier, selon les versions. En 2005, les chalets sont reconvertis en résidences.
En avril 1961, une convention est passée entre le département de l'Isère et la Société Nationale de Construction, filiale du groupe Rothschild, qui décide l'aménagement de la zone résidentielle de Roche-Béranger. Chamrousse a depuis deux pôles d'activité : Le Recoin (Chamrousse 1650) et Roche Béranger (Chamrousse 1750).
Le 9 janvier 1965, face à la multiplication des intervenants (Chamrousse dépend, de par ses terres, des communes de Saint Martin d'Uriage et de Vaulnaveys le Haut) et à un manque de coordination, le Syndicat Mixte de Chamrousse est constitué par arrêté ministériel. Il est administré par un conseil syndical de neuf membres et préside aux destinées de la station jusqu'en 1989.
Le 30 décembre 1960, le maire de Grenoble, le docteur Albert Michallon pose la candidature de la ville à l'organisation des Jeux olympiques d'hiver de 1968. Trois ans plus tard, cette candidature est agréée par le comité international olympique par 27 voix contre 24 et Chamrousse devient le grand stade des disciplines alpines avec l'accueil de six épreuves. Jean Claude Killy entre dans la légende du ski en gagnant trois médailles d'or (descente, slalom géant et slalom spécial), Guy Périllat décroche la médaille d'argent de l'épreuve de descente. Les skieuses françaises se distinguent elles aussi : Marielle Goitschel obtient une médaille d'or en slalom spécial, Isabelle Mir gagne la médaille d'argent en descente et Annie Famose s'illustre par une médaille d'argent en slalom géant et par une médaille de bronze en slalom spécial. Les athlètes de toutes les nations sont logés dans les villages d'enfants de Bachat Bouloud pendant toute la durée des épreuves alpines.
De 1962 à 1977, puis à nouveau régulièrement depuis 1992, Chamrousse est le théâtre de la course de côte automobile de Chamrousse, comptant pour le Championnat de France de la spécialité, qui se déroule traditionnellement le dernier week-end d'août.
En 1989 : création de la commune de Chamrousse avec des portions de territoire des communes de :
Le premier conseil municipal est élu en mars de la même année. En 1998, la gestion des remontées mécaniques a été confiée au Groupe Transmontagne jusqu'à la saison 2007. À la suite des problèmes rencontrés par le Groupe Transmontagne (liquidation judiciaire en octobre 2007), une Régie Municipale a pris le relais.
En 2001, puis, en 2014, deux étapes du Tour de France sont organisées sur le territoire de Chamrousse.
Le , La petite commune de Chamrousse adhère à la communauté de communes « Le Pays du Grésivaudan ». Le siège de cette nouvelle collectivité qui regroupe d'anciennes communautés de communes plus petites a son siège à Crolles, dans la vallée du Grésivaudan.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1989 | 2014 | Jacques Guillot | ||
2014 | 2020 | Philippe Cordon | SE | Cadre |
2020 | En cours | Brigitte de Bernis | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1975. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19].
En 2019, la commune comptait 407 habitants[Note 3], en diminution de 13,95 % par rapport à 2013 (Isère : +2,9 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 | 2018 | 2019 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
533 | 607 | 544 | 518 | 480 | 466 | 473 | 403 | 407 |
Rattachée à l'académie de Grenoble, la commune compte une école municipale faisant fonction d'école maternelle et primaire, l'école Arsène Tasse qui comprend deux classes allant de la petite section de la maternelle au cours moyen 2e année et qui présente un effectif de 56 élèves, au cours de l'année scolaire 2016/2017[22].
À proximité du sommet (la Croix de Chamrousse) qu'on atteint en télécabine, se trouvent deux via ferrata :
L'économie locale est axée sur la pratique des sports de glisse l'hiver et celle de la randonnée l'été.
Chamrousse | ||
Vue d'une partie du domaine skiable depuis le Recoin. | ||
Administration | ||
---|---|---|
Pays | France | |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | |
Département français | Isère | |
Site web | www.chamrousse.com | |
Géographie | ||
Coordonnées | 45° 06′ 33″ nord, 5° 52′ 28″ est | |
Massif | Belledonne | |
Altitude | 1 650 - 1750 m | |
Altitude maximum | 2 448 m (commune : Grand Van) - 2 253 (pistes de ski alpin :Croix de Chamrousse) | |
Altitude minimum | 1 400 m | |
Ski alpin | ||
Remontées | ||
Nombre de remontées | 20 | |
Téléphériques | 0 | |
Funitels et funiculaires | 0 | |
Télécabines | 1 | |
Télésièges | 8 | |
Téléskis | 11 | |
Pistes | ||
Nombre de pistes | 42 | |
Noires | 6 | |
Rouges | 14 | |
Bleues | 14 | |
Vertes | 8 | |
Total des pistes | 90 km | |
Installations Nouvelles glisses |
3 | |
Ski de fond | ||
Nombre de pistes | 9 | |
Noires | 1 | |
Rouges | 3 | |
Bleues | 1 | |
Vertes | 4 | |
Total des pistes | 36,6 + 7,5 de liaison (Recoin - Arselle) km | |
Neige artificielle | ||
Canons | oui | |
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La station est répartie sur 4 pôles :
Ces trois parties de la station sont reliés par une route ainsi que des sentiers forestiers et les pistes de ski, en hiver, pour une superficie totale estimée à environ 1 330 hectares.
La station a été conçue sur un petit plateau couvert en grande partie par une forêt, surplombant Grenoble et sa vallée. Le point culminant de cet espace skiable est la Croix de Chamrousse, située à 2 250 mètres d'altitude[24].
Chamrousse a été deux fois ville-étape du Tour de France, toujours en tant qu'arrivée d'étape.
L’Arselle est un plateau de 45 ha, situé à 1 620 m d’altitude. Il s'agit d'une vaste clairière en forme de cuvette traversée par le ruisseau de la Salinière, descendant du lac Achard et filant vers la Romanche.
Cet espace est constitué de plusieurs milieux naturels dont une tourbière acide d’altitude de 25 ha, une forêt mixte et des falaises en bordure. Grâce à la diversité écologique du plateau, on y découvre une faune et une flore spécifiques à chacun de ces milieux.
En raison de cette tourbière qui constitue le plateau, de son intérêt paysager, botanique et faunistique, l’Arselle est devenue une zone naturelle protégée par un arrêté de protection de biotope no 2003-09/32 du 14 août 2003. Le but de cet arrêté est de préserver le site pour protéger les espèces végétales et animales présentes.
Quatre espèces végétales rares protégées se retrouvent sur le plateau de l'Arselle :
Présence également d'une libellule de la liste rouge nationale des espèces protégées : la Cordulie arctique.
Cette tourbière est d’un type particulier car elle se forme sur des terrains acides. Peu d’espèces végétales peuvent coloniser ces milieux (ex : la sphaigne, la droséra et la grassette commune).
La Droséra et la Rossolis sont des espèces carnivores. Ces fleurs se nourrissent d'insectes. Elles les capturent et les digèrent grâce aux enzymes contenus dans les gouttelettes visqueuses qu'elles secrètent.
Compte tenu de sa valeur patrimoniale, le site est retenu dans le réseau Natura 2000 et accessible depuis peu aux naturistes.
La commune a rendu hommage à Florence Masnada en baptisant son stade de slalom sur le Recoin : Stade Florence Masnada
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