Échirolles est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Échirolles | |
![]() Hôtel de ville d'Échirolles avec La Liberté guidant le peuple de Delacroix sur son fronton. | |
![]() Héraldique |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Isère |
Arrondissement | Grenoble |
Intercommunalité | Grenoble-Alpes Métropole |
Maire Mandat |
Renzo Sulli (PCF) 2020-2026 |
Code postal | 38130 |
Code commune | 38151 |
Démographie | |
Gentilé | Échirollois |
Population municipale |
36 932 hab. (2019 ![]() |
Densité | 4 699 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 08′ 37″ nord, 5° 43′ 06″ est |
Altitude | Min. 217 m Max. 395 m |
Superficie | 7,86 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Grenoble (banlieue) |
Aire d'attraction | Grenoble (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Échirolles (bureau centralisateur) |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Ville-echirolles.fr |
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La commune compte 36 932 habitants au , se positionnant avec Saint-Martin-d'Hères comme l'une des deux principales villes de la banlieue de Grenoble. C'est une ville à fort caractère urbain, dont un centre n'a été développé que vers la fin du XXe siècle.
Ses habitants sont appelés les Échirollois[1].
Échirolles est située dans le sud-est de la France dans le département de l'Isère, à 70 km de la frontière italienne, au sud du sillon alpin.
Ce territoire se positionne dans la partie sud de l'agglomération grenobloise, entre le Drac, principal affluent de l'Isère qui borde les falaises du massif du Vercors (à l'est) et les premiers contreforts de modestes reliefs situés en avant poste du massif de Belledonne (au sud et au sud-ouest).
Le centre d'Échirolles (Hôtel de ville) est situé, par la route, à environ 7 km du centre de Grenoble, préfecture du département de l'Isère, 109 km de Lyon, préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes, 312 km de Marseille et 578 km de Paris[2].
La majeure partie du territoire communal est fortement urbanisée et accueille la quasi-totalité de la population urbaine dans un ensemble architectural assez hétéroclite, composé essentiellement de villas de taille modeste, de maisons rurales, notamment dans la partie méridionale du territoire ainsi que de nombreuses barres d'immeubles à la dimension et à la hauteur plus ou moins variées (généralement entre 5 et 18 étages), majoritairement implantés dans la partie septentrionale de la commune (Secteur de la Villeneuve d'Échirolles)[3].
Dans sa partie située la plus méridionale, dénommée « frange verte » par le site de la ville et non urbanisé, le territoire échirollois est constitué de forêts, sillonné de nombreux sentiers menant vers le plateau de Champagnier[4]. Cet espace de verdure a été menacé par un projet de carrière dans les années 1970, celle-ci étant notamment destinée à fournir en matériaux l'extension du réseau routier. Il a été épargné à la suite de la mobilisation de la population locale et des associations naturalistes.[5]
![]() |
Grenoble | ![]() | ||
Seyssins | N | Eybens | ||
O Échirolles E | ||||
S | ||||
Le Pont-de-Claix Claix |
Champagnier Jarrie |
Bresson |
Á l'instar de la plupart des zones urbanisées des communes de la cuvette grenobloise reposant sur une zone alluvionnaire formée par les séidments déposés par l'isère et de le Drac au fil des millénaires, le relief du territoire échirollois est relativement plat. La commune est toutefois située entre deux massifs montagneux, la chaîne de Belledonne vers le sud-est et le plateau du Vercors à l'ouest.
La fonte du glacier de l'Isère, il y a environ vingt-cinq mille ans, entraîne la présence d'un lac pendant plus de dix mille ans, avec ses alluvions lacustres würmiennes[6]. La disparition progressive de ce lac n'en a pas moins laissé un nombre très important de petits cours d'eau dans la plaine nouvellement émergée. Ainsi, avant le XVIIe siècle, le Drac n'était pas canalisé et rejoignait l'Isère par de nombreux méandres vers l'actuel pont de la Porte de France, à proximité du centre-ville de Grenoble, le reste de la plaine, soumis aux inondations fréquentes se partageait entre marais, cultures et modestes pâturages.
Le Drac, un affluent de l'Isère, borde la partie ouest de la commune. Son cours le sépare du territoire voisin de Seyssins. Il forme la limite entre Échirolles et Seyssins, située sur la rive gauche du torrent.
Le canal des cent vingt toises constitue le seul axe d'écoulement artificiel franchi par l'autoroute A481, soumis à un régime hydraulique artificiel engendré par les besoins de la microcentrale électrique du Rondeau[7].
Comme pour tout le bassin grenoblois, le climat est mélangé entre océanique et continental, avec une très légère influence méditerranéenne (pluie d'été plus faibles qu'en hiver et ensoleillement presque comparable à celuis des alentours de Montpellier). Le bassin comporte un bon ensoleillement (2650 heures par an) mais des précipitations abondantes (presque un mètre par an). L'amplitude thermique annuelle est une des plus élevées de France, avec 19 °C d'écart entre janvier et juillet. Les montagnes environnantes particularisent beaucoup le climat : effet "cuvette" avec des chaleurs torrides l'été et un froid assez important l'hiver, ainsi que d'autres phénomènes liés aux vents (foehn…).
Échirolles se trouve dans la banlieue sud de Grenoble. Elle est traversée par la Rocade sud de la ville (RN 87), et desservie par trois sorties :
Tout comme la proche banlieue de Grenoble, cette ville n'échappe pas aux difficultés du trafic routier aux heures de pointe. Elle est toutefois bien aménagée avec de longues avenues qui rejoignent Grenoble comme le cours de la Libération.
Les transports en commun sont relativement bien développés et permettent de se déplacer directement entre Échirolles et Grenoble. La plupart des autres communes de l'agglomération sont assez facilement accessibles par les transports de l'agglomération grenobloise (TAG), à la suite de la mise en place d'un Pôle Multi modal.
Une halte ferroviaire de la SNCF , desservie par des trains TER Auvergne-Rhône-Alpes, bénéficiant d'un parking relais permet la connexion directe avec la tramway (ligne A) qui traverse la commune. Il est possible de prendre le train à Échirolles avec un titre de transport TAG en plaçant son vélo dans le train, en garant sa voiture au parking relais, un titre de transport TAG étant délivré (valable pour le nombre de passagers dans la voiture), permettant ainsi de voyager sur tout le réseau de transport en commun.
Des lignes de bus « Chrono » constituant les lignes majeures du réseau de la Sémitag sillonnent également le territoire communal dont la ligne C2 (Grenoble — Louise Michel ↔ Claix — Pont Rouge), la ligne C3 (Échirolles — Centre du graphisme ↔ Grenoble — Victor Hugo). Il existe également d'autres lignes, dites « proximo » (notamment la ligne 16) assurant le transport dans des secteurs non desservie par le tramway et les lignes majeures.
Le réseau de pistes cyclables se développe petit à petit. À la différence des bus, une passerelle cycles et piétons permet de franchir la rocade et le Drac entre Seyssins et Échirolles.
La ville d'Échirolles propose, en partenariat avec la métropole Grenoble-Alpes Métropole, deux nouveaux services afin d'élargir l'offre de transport des habitants de la commune dont la mise à disposition de vélos en libre service et la création de consignes individuelles sécurisées (dite métrovélobox fermé pour stocker son vélo) dont un bloc est visible à l'arrêt Auguste-Delaune du Tramway, ligne A[8].
Échirolles est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Grenoble, une agglomération intra-départementale regroupant 38 communes[12] et 450 501 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[13],[14].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[15],[16].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (88 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (44,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (39,9 %), forêts (10,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,2 %), eaux continentales[Note 3] (1,1 %)[17].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La commune est composée d'un bourg principal et de plusieurs lieux-dits. Voici, ci-dessous, la liste la plus complète possible des divers hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux, ainsi que les écarts qui composent le territoire d'Échirolles, présentés selon les références toponymiques fournies par le site géoportail de l'Institut géographique national[18].
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Ces quartiers sont très différents et très peu liés actuellement, bien que la commune réfléchit très sérieusement pour augmenter la cohésion urbaine de l'ensemble de la ville.
Le centre-ville se veut le premier quartier de ce projet de cohésion. Bâti sur des réserves foncières acquises dans les années 1970, les travaux ont débuté seulement lorsque la commune s'est sentie financièrement capable de les mener, soit à partir de 1992. L'objectif de ce projet était de réunir des activités diverses, permettant la rencontre et la centralité : On y trouve l'un des plus grands multiplex de l'agglomération, un bowling, de nombreux fast-food et une série de restaurations rapides, un lycée, et enfin le siège de la Fédération Compagnonnique des Métiers du Bâtiment et autres services publics. Le centre-ville a été construit en deux tranches principales : la première était dédiée à l'installation des grands équipements (Multiplex, lycée, une partie des Universités de Grenoble). La seconde tranche s'est concentrée sur des objectifs de développement durable, en intégrant la notion de performances énergétiques au bâti et en réalisant un parc, le Champ de la Rousse, plusieurs fois récompensé pour son intérêt environnemental.
C'est dans les années 1920 que la cité dite « ouvrière » de la Viscose est sortie de terre, permettant aux ouvriers de ne faire qu'une centaine de mètres pour retrouver leur logement. Cette cité est à l'origine d'une véritable augmentation de la population. C'est le début des logements sociaux échirollois. Avant cette date, les Échirollois étaient concentrés dans le vieux village. Dans les années 1960, c'est au tour du quartier voisin de La Luire de voir le jour (aujourd'hui, ces deux cités sont considérées par les jeunes populations comme un « méga-quartier »). Après les Jeux olympiques de 1968, Échirolles a vu la naissance de nouveaux quartiers : Village II, Village I, la Villeneuve... cette dernière intègre aujourd'hui une très grande partie de la population échirolloise. Enfin, dans les années 2000, le quartier centre-ville a connu une importante croissance économique mais également démographique.
, une série de scènes de violence s’enchaîne dans la banlieue grenobloise : coups de feu, rixes et fusillades[19].
Le territoire d'Échirolles est situé en zone de sismicité n°4 (sur une échelle de 1 à 5), comme l'ensemble des communes du territoire de l'agglomération grenobloise[20].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
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Zone 4 | Sismicité moyenne | accélération = 1,6 m/s2 |
Des crues importantes du Drac, torrent qui longe la partie occidentale du territoire communal, peuvent entraîner des inondations. La préfecture a réorganisé la prévention des inondations[22].
L'étymologie du nom Échirolles est controversée. L'hypothèse la plus populaire la fait remonter à une forme latine signifiant « écureuil », expliquant pourquoi le mammifère figure sur le blason de la ville. Une seconde hypothèse, basée sur l'existence de lieux-dits paronymes (c'est-à-dire portant presque le même nom) et présentant des caractéristiques topographiques similaires, la relie au mot « laîche », du nom d'une plante des zones humides. Échirolles aurait alors signifié « [prairie à] laîche » à l'origine.
Une dernière théorie rapprocherait le nom d'Échirolles de la racine latine « Ex-Cularo » dont la contraction au fil des siècles aurait donné le nom de la commune. Cularo étant le nom celtique de Grenoble cela signifierait « à l'extérieur de Cularo », donc lieu en dehors de l'enceinte de la cité[23].
Situé au sud du bourg antique de Cularo, le territoire échirollois était situé sur la zone de peuplement des peuples gaulois dénommés Allobroges. Le christianisme se diffuse dans la région autour du IVe siècle.
En 1825, la création d’une paroisse locale sépare le village d'Échirolles de la paroisse de Bresson. Le territoire acquiert alors une certaine reconnaissance permettant l'annonce d'une future autonomie, les habitants décident dès lors de demander au gouvernement du roi Louis-Philippe 1er la création de la commune[24] .
C'est l'ordonnance royale no 5147 du qui a officiellement créé la commune d'Échirolles par démembrement des communes de Grenoble et de Jarrie[25].
Ancien village ouvrier, dont la plupart des habitants travaillaient dans les usines de viscose, matière inventée par le comte Hilaire de Chardonnet en 1884 et qui connut un bel essor à Échirolles dès les années 1920, avant de connaître une diffusion mondiale.
En 2010, la commune d'Échirolles a été récompensée par le label « Ville Internet @@@@ »[26].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1834 | 1840 | Étienne Riquet | ... | ... |
1840 | 1847 | Joseph Olivier | ... | ... |
1847 | 1850 | Étienne Riquet | ... | ... |
1850 | 1853 | François Olivier | ... | ... |
1853 | 1865 | Henri Ferlin | ... | ... |
1865 | 1868 | Étienne Gairu | ... | ... |
1868 | 1878 | Antoine Artru | ... | ... |
1878 | 1884 | François Olivier | ... | ... |
1884 | 1888 | Antoine Gaymard | ... | ... |
1888 | 1892 | Victor Caillat | ... | ... |
1892 | 1896 | Henri Fini | ... | ... |
1896 | 1900 | Auguste Ferrier | ... | ... |
1900 | 1902 | Paul Audemard | ... | ... |
1902 | 1908 | Henri Fini | ... | ... |
1908 | 1909 | Paul Audemard | ... | ... |
1909 | 1919 | Jean-François Gourmel | ... | ... |
1919 | 1927 | Antoine Amblard | ... | ... |
1927 | 1945 | André Delachanal | ... | ... |
1945 | 1981 | Georges Kioulou | PCF | photographe, artisan, ouvrier de l’industrie chimique conseiller général du canton de Grenoble-Sud (1970-1973) conseiller général du Canton d'Échirolles (1973-1985), conseiller régional |
1981 | 1999 | Gilbert Biessy | PCF | Technicien Conseiller général du canton d’Échirolles-ouest (1982 - 1993), député de la 2e circonscription de l'Isère (1993 - 2007) |
décembre 1999 | En cours | Renzo Sulli | PCF | Retraité Fonction publique Conseiller général du canton d’Échirolles-ouest (1993-2007) |
La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2000[28].
La commune d'Échirolles est jumelée avec trois communes dont une, située en Afrique, et deux, en Europe :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1836. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[31],[Note 4].
En 2019, la commune comptait 36 932 habitants[Note 5], en augmentation de 3,5 % par rapport à 2013 (Isère : +2,9 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
735 | 702 | 715 | 639 | 634 | 615 | 642 | 652 | 682 |
1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
619 | 679 | 633 | 600 | 574 | 582 | 572 | 597 | 838 |
1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 765 | 2 520 | 2 825 | 3 762 | 7 111 | 15 429 | 33 288 | 37 360 | 34 435 |
1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2019 | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
32 806 | 35 687 | 35 995 | 35 855 | 36 932 | - | - | - | - |
Située dans l'académie de Grenoble, la commune compte de nombreux établissements scolaires du premier et du second degré mais aussi des établissements d'études supérieures et une école de musique.
La commune gère douze écoles maternelles et dix écoles primaires (l'école élémentaire A. Delaune, l'école élémentaire Francçoise Dolto, l'école élémentaire Jean Jaurès, l'école élémentaire Jean Moulin, l'école élémentaire Jean Paul Marat, l'école élémentaire Joliot-Curie, l'école élémentaire Marcel Cachin, l'école élémentaire Marcel David, l'école élémentaire Paul Langevin et l'école élémentaire Vaillant Couturier).
Elle compte également trois collèges (le collège Jean Vilar, le collège Louis Lumière et le collège Pablo Picasso) ainsi que deux lycées (le lycée Marie Curie et le lycée professionnel Thomas Edison)[34].
Le conservatoire de musique, labellisée Conservatoire à Rayonnement Intercommunal (CRI), dispense des cours destinés à tous les publics avec des ateliers parents-enfants, ainsi que de l'art-thérapie en collaboration avec l'EHPAD, voisin[35].
La commune compte deux établissements sanitaire sur son territoire, un établissement public : l'hôpital Sud, établissement du CHRU de Grenoble et un établissement privé : la clinique des Cèdres.
L'hopital Sud, inauguré le [36], est situé dans la partie est de la commune, sur l' avenue de Kimberley. D'une capacité de 340 lits, il comprend de nombreux services d'hospitalisation (orthopédie, traumatologie, rhumatologie) ainsi que les activités de radiologie interventionnelle et une IRM. Le site héberge des unités de gériatrie pour un nombre total de 245 lits. L'établissement accueille également en son sein l'institut de rééducation dont l'activité se base sur les soins de suite et de réadaptation[37].
La clinique des Cèdres est située dans le centre de la commune. Celle-ci propose 200 lits d'hospitalisation, dont une maternité[38].
Le tennis de table est représenté par l'Amicale Laïque Échirolles-Eybens TT, créé en 2008 à la suite de la fusion du Eybens TT avec l'AL Échirolles, qui évolue en Championnat de Pro B Féminin depuis .
Le Football est représenté par le FC Échirolles, créé en 1949 et compte 24 équipes en coupe et championnat(district et ligue)et 10 en plateaux(district).
Les Seniors 1 évoluent en Régional 1 Est et sont éliminés de la coupe Laura Foot et la Coupe de France de football 2017-2018. Mais ces Seniors ont remporté 2 Coupes Laura FOOT(Rhone Alpes). Malheureusement, les U19 se font éliminer en Coupe Gambardella (32e) contre l'Olympique de Marseille le à Eugène Thenard (Score final : 1-1 (t.a.b 2-4) pour les Marseillais).
8 stades de football appartiennent au FC Échirolles, à Échirolles (Navis, Eugène-Thénard, Pablo-Picasso 1 et 2, Auguste-Delaune, Parc des Sports Jean-Villar), et à Eybens (Stade des Ruires).
L'OC Eybens a coopéré avec le FC Échirolles puisque le stade fait partie de la frontière de Échirolles à Eybens.
L'Échirolles Water Polo est le club phare de la ville, comptant aussi bien une équipe masculine (Division 4), qu'une équipe féminine (Division 2).
Ce club est présent, et mis en valeur, au sein du clip Un jour au mauvais endroit, relatant une tragédie récemment arrivée au sein de la commune.
La communauté catholique d'Échirolles est rattachée à la paroisse Bienheureux Charles de Foucault, elle-même rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne.
La presse locale est dominée par le quotidien régional Le Dauphiné libéré, fondé en 1945, et dont le siège est à Grenoble. Ce quotidien fait partie du groupe Est Bourgogne Rhône Alpes. Son tirage quotidien est d'environ 270 000 exemplaires[39]. L'édition de Grenoble Sud Romanche et Oisans correspond au secteur de diffusion d'Échirolles.
Il existe également Les Affiches de Grenoble et du Dauphiné le journal d'annonces légales diffusé de façon hebdomadaire dans le département de l'Isère et dont le siège est situé à Grenoble, ainsi que Le Postillon une publication bimestrielle concernant la ville et l'agglomération grenobloise. Indépendant et à tendance critique (présentant également des caricatures). Créé en 1885, puis épisodiquement disparu, sa version moderne, en version papier autant que numérique, date de 2009[40].
La mairie d'Échirolles distribue gratuitement dans les boîtes aux lettres des résidents de la commune, un journal d'information dénommé Cité Échirolles dont l'édition bimestriel permet d'informer les habitants des décisions du conseil municipal, des travaux et des animations organisées sur le territoire de la commune[41].
Le bassin grenoblois bénéficie par ailleurs de la présence de chaines de télévisions régionales comme France 3 Alpes qui propose une édition locale du service public. Celle-ci domine historiquement l'information locale en offrant des reportages sur divers lieux de la région.
La chaîne locale TéléGrenoble est une chaîne de télévision privée mise en service en . Devenue en 2011, TéléGrenoble Isère, elle propose de multiples reportages d'actualités locales sur Grenoble et l'ensemble du Grésivaudan et du Pays Voironnais.
Ces deux chaînes émettent par voie hertzienne grâce entre autres à l'émetteur de la Croix de Chamrousse et à celui de la Tour sans Venin, mais uniquement sur le réseau de la télévision numérique terrestre.
La ville compte de nombreuses entreprises situées dans plusieurs zones d'activités anciennes (la ZA des Essarts qui accueille le siège de la Société Métallurgique de Grenoble, la ZA des Granges ou encore celle de Sud village...), ou plus récente comme le parc d'entreprises "Sud Galaxie" créé en 1987. À l'instar de la banlieue sud de Grenoble, et grâce à son passé, Echirolles reste une ville industrielle. Notamment avec les établissements Caterpillar qui en occupent une surface importante.
De dimension plus modeste par la surface, un important centre R&D de développement et expertise en solutions informatiques, dénommé Bull Grenoble[42] est installé rue de Provence sur un site occupé précédemment et successivement par la Télémécanique et la SEMS. En 2014, Bull a été racheté par la SSII française ATOS.[43]
La commune fait partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France[44],[45].
Au niveau commercial, la commune abrite deux zones commerciales d'importance régionale, le centre commercial Grand'Place (dans sa partie située autour de l'hypermarché Carrefour) et l'Espace Comboire, situé entre le Drac et l'A480.
La commune héberge sur son territoire de nombreux établissement à vocation culturelle, dont, notamment :
En , la commune confirme le niveau « deux fleurs » au concours des villes et villages fleuris, ce label récompense le fleurissement de la commune au titre de l'année 2016[57]. En 2014, la commune avait obtenu « une fleur »[58].
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Blason | Écartelé : au premier et au quatrième d'azur aux trois étoiles d'or disposées en 2 et 1, au deuxième et au troisième d'or à l'écureuil de gueules[59]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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