Caulières est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
Cet article est une ébauche concernant une commune de la Somme.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Caulières | |
![]() La mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Somme |
Arrondissement | Amiens |
Intercommunalité | CC Somme Sud-Ouest |
Maire Mandat |
Pierre Robitaille 2020-2026 |
Code postal | 80290 |
Code commune | 80179 |
Démographie | |
Gentilé | Caulièrois |
Population municipale |
219 hab. (2019 ![]() |
Densité | 40 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 46′ 51″ nord, 1° 53′ 25″ est |
Altitude | Min. 168 m Max. 193 m |
Superficie | 5,41 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Amiens (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Poix-de-Picardie |
Législatives | 4e circonscription de la Somme |
Localisation | |
modifier ![]() |
Le village de Caulières est situé à l'intersection de la « route de Normandie », l'ex-RN 29 (actuelle D 1029) et de la route départementale 92.
En 2019, la localité est desservie par les lignes de bus du réseau Trans'80, chaque jour de la semaine, sauf le dimanche et les jours fériés[1].
![]() |
Bettembos | Lamaronde | ![]() | |
Lignières-Châtelain | N | Éplessier | ||
O Caulières E | ||||
S | ||||
Meigneux |
Caulières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (81,3 %), prairies (13,2 %), zones urbanisées (4,6 %), zones agricoles hétérogènes (0,9 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Le village était connu sous le nom de Cauetières en 1169, Caolier en 1197, Caoutières en 1260, Quenlier en 1270[9].
La commune, instituée par la Révolution française sous le nom de Caulière, a pris ultérieurement son S final et l'orthographe actuelle de Caulières[10].
En 1846, on a découvert entre Caulières.et Lamaronde, près du chemin flamand, un vase en terre noire contenant un grand nombre de médailles de bronze du Bas-Empire, à l'efligie de Postume et de Gallien[9].
Dès 1146, l'abbaye de Selincourt possédait la moitié de la dîme et les droits d'autel comprenant les oblations et des bénéfices religieux divers. Une fraction inféodée[pas clair] était encore perçue par le seigneur en 1789. Au XIIe siècle, l'abbaye fonda sur le territoire de Caulières, une « cour », dite « cour de Saint-Nicolas de Caulières qui devint le village de Lamaronde[9].
La seigneurie de Caulières a appartenu à la famille de Caulières jusqu'à Charlotte de Caulières, mariée en 1580 avec Christophe de Riencourt, puis en 1598, avec Moïse des Forges, seigneur de Chateaufort. La famille des Forges de Caulières l'a conservée ensuite jusqu'à la Révolution française.
Une autre partie de la seigneurie appartenait au XVIe siècle à la famille de Bigant, dont les armoiries figuraient sur l'église.
La résidence seigneuriale de la famille des Forges se trouvait contre l'église. Elle apparaît encore sur le plan cadastral de 1835[11], mais n'existait déjà plus à la fin du XIXe siècle.
Le village relevait de la prévôté royale de Beauvaisis à Grandvilliers, du bailliage d'Amiens, de l'élection d'Amiens, intendance de Picardie, grenier à sel de Grandvilliers, puis d'Aumale[9],
La paroisse Sainte-Marie-Madeleine etSaint-Saturnin dépendait du doyenné de Poix, archidiaconé et diocèse d'Amiens[9].
Le curé était nommé par l'abbé de Selincourt. La dîme était perçue par l'abbaye de Selincourt, le chapitre de la cathédrale d'Amiens et le curé[9].
Lors de la bataille de France, les 6 et , pendant l'invasion allemande, le 49e bataillon des chasseurs alpins qui tenait les villages de Caulières et de Marlers s'est sacrifié pour tenter de s'opposer au passage des chars allemands. La rue principale du village porte le nom de « Rue du 49e BCA » en mémoire de ce sacrifice.
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.
Elle fait partie depuis 1801 du canton de Poix-de-Picardie[10]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, où la commune reste intégrée, est modifié et agrandi.
La commune était membre de la communauté de communes du Sud-Ouest Amiénois (CCSOA), créée en 2004.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.
Ce projet prévoit la « fusion des communautés de communes du Sud-Ouest Amiénois, du Contynois et de la région d'Oisemont », le nouvel ensemble de 37 412 habitants regroupant 120 communes[12],[13]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016[14], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion[15].
La communauté de communes Somme Sud-Ouest (CC2SO), dont est désormais membre la commune, est ainsi créée au [16].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1981 | ? | Robert Herbet | ||
mars 2001 | 2014 | Claudine Carpentier[17] | ||
2014[18] | En cours (au 13 juillet 2020) |
Pierre Robitaille | Vice-président de la CC Somme Sud-Ouest (2020 → ) Réélu pour le mandat 2020-2026[19],[20] |
Un parc éolien a été implanté à Caulières. Les travaux ont débuté en 2017. Son extension est engagée fin 2017 par la mise en place d'un financement participatif[21].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[23].
En 2019, la commune comptait 219 habitants[Note 3], en augmentation de 6,31 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
325 | 304 | 325 | 334 | 292 | 304 | 286 | 291 | 302 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
307 | 301 | 283 | 251 | 286 | 286 | 276 | 267 | 267 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
257 | 247 | 237 | 197 | 194 | 201 | 192 | 141 | 188 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
209 | 214 | 212 | 177 | 188 | 186 | 189 | 205 | 214 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
202 | 219 | - | - | - | - | - | - | - |
La principale entreprise de la commune est le fabricant de remorques agricoles Dangreville. La commercialisation est effectuée localement, nationalement et au niveau international (Allemagne, Belgique, Angleterre, Russie…)[25].
![]() |
Blason | D'argent à la bande de sable accompagnée de six merlettes du même ordonnées en orle[28]. |
---|---|---|
Détails | Armes de la famille de Caulières. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Sur les autres projets Wikimedia :