Lignières-Châtelain est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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Lignières-Châtelain | |
![]() La mairie-école | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Somme |
Arrondissement | Amiens |
Intercommunalité | Communauté de communes Somme Sud-Ouest |
Maire Mandat |
Hubert Avet 2020-2026 |
Code postal | 80290 |
Code commune | 80479 |
Démographie | |
Gentilé | Lignérois, Lignéroises |
Population municipale |
354 hab. (2019 ![]() |
Densité | 54 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 46′ 32″ nord, 1° 51′ 49″ est |
Altitude | Min. 186 m Max. 209 m |
Superficie | 6,54 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Poix-de-Picardie |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.lignieres-chatelain.fr/ |
modifier ![]() |
Le village est traversé par l'ex-route nationale 29 (actuelle RD 1029), la « route de Normandie », qui en constitue l'axe principal.
![]() |
Offignies | Bettembos | ![]() | |
Morvillers-Saint-Saturnin | N | Caulières | ||
O Lignières-Châtelain E | ||||
S | ||||
Marlers | Meigneux |
La localité est desservie par les lignes de bus du réseau Trans'80, chaque jour de la semaine, sauf le dimanche et les jours fériés[1].
Lignières-Châtelain est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (80,1 %), prairies (14,6 %), zones urbanisées (5,3 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Enguerrand de Boves, évêque d'Amiens en 1120, nous fournit la forme latinisée Linerii[9].
On relève Linière, Linières en 1195-1386, Lineres en 1214; Lyneriis, Lineriis (de) en 1234-1317, Ligniers-le-Chastel en 1318-1449 et Lignières-en-Chaussée en 1793[10].
Le nom de Lignières peut provenir de linarium, linaria, « lieu où l'on cultive le lin »[11] ou de celui de la famille de Lignières[12].
Les seigneurs de Lignières-Châtelain avaient, avant la Révolution, le privilège de tenir l'important château de Picquigny, place-forte sur la Somme, en l'absence des seigneurs de Picquigny, d'où le nom donné à leur localité[10].
Durant la Révolution, la commune porte le nom de Lignières-en-Chaussée[13].
Des objets datant de l'époque romaine ont été trouvés lors de fouilles réalisées, vers 1850, dans un champ près du cimetière, du côté de la chapelle dédiée à saint Clément[12].
Sur le territoire de Lignières se plaça le plus important épisode de la Jacquerie de Picardie. En 1358, 3 000 Jacques, allant de Poix à Aumale, rencontrèrent, à quelque distance du village, 120 hommes d'armes, normands et picards, commandés par Guillaume de Picquigny. Celui-ci, s'étant présenté avant le combat pour parlementer, fut tué traîtreusement par Jean Petit-Cardaine, l'un des Jacques. Les gens d'armes de Guillaume se jetèrent alors sur les Jacques, dont plus de 2 000 restèrent sur le champ de bataille[10].
Lors des guerres de religion, en 1592, Mayenne et toute l'armée ligueuse suivirent le même chemin le jour de ce que Henri IV nomma lui-même « l'Erreur d'Aumale »[10].
À la Révolution française, Lignières fut le chef-lieu d'un des 18 cantons de l'arrondissement d'Amiens[13].
L'ancien cadastre indique l'emplacement du château de la famille des Essarts de Lignières, sur un tertre, près de l'église. Cet édifice se composait d'un corps de logis simple en profondeur, élevé en brique et pierre sur deux niveaux, au XVIIe siècle. Au XVIIIe siècle, ce corps de logis avait été prolongé sur la gauche, à l'ouest, par une aile en retour double en profondeur, élevée d'un seul rez-de-chaussée assez élevé et surmonté d'un comble mansardé[14],[15]. Passé par successions aux Calonne-Coquerel, puis aux Langlois de Septenville, ce château a été détruit vers 1894[12].
Le village relevait de la prévôté royale de Beauvaisis à Grandvilliers, du bailliage d'Amiens, de l'élection d'Amiens, intendance de Picardie, grenier à sel de Grandvilliers, puis d'Aumale[10],
La paroisse Saint Barthélemy dépendait du doyenné de Poix, archidiaconé et diocèse d'Amiens. Elle commprenait deux secours[C'est-à-dire ?], un à Marlers et un à Meigneux[10].
Le curé était nommé par l'abbé de Saint-Germer-de-Fly, représenté par le prieur de Saint-Pierre-à-Gouy. La dîme était perçue pour un tiers ensemble par le chapitre de la cathédrale d'Amiens et à l'abbaye du Gard, un second tiers par l'abbaye Saint-Germer, et enfin un tiers par le curé de Lignières[10].
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.
Elle fait partie depuis 1801 du canton de Poix-de-Picardie[13]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, où la commune reste intégrée, est modifié et agrandi.
La commune était membre de la communauté de communes du Sud-Ouest Amiénois (CCSOA), créée en 2004.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.
Ce projet prévoit la « fusion des communautés de communes du Sud-Ouest Amiénois, du Contynois et de la région d'Oisemont », le nouvel ensemble de 37 412 habitants regroupant 120 communes[16],[17]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en [18], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion[19].
La communauté de communes Somme Sud-Ouest (CC2SO), dont est désormais membre la commune, est ainsi créée au [20].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | 2008 | Alain Crété | ||
mars 2008[22] | 2014 | Pascal Demonchy | ||
2014[23] | En cours (au 13 juillet 2020) |
Hubert Avet | Réélu pour le mandat 2020-2026[24] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[26].
En 2019, la commune comptait 354 habitants[Note 2], en diminution de 1,39 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
558 | 576 | 585 | 570 | 505 | 503 | 500 | 495 | 504 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
530 | 464 | 439 | 465 | 438 | 379 | 373 | 362 | 342 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
354 | 346 | 322 | 292 | 305 | 328 | 312 | 361 | 381 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
366 | 315 | 295 | 270 | 272 | 284 | 346 | 351 | 339 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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374 | 354 | - | - | - | - | - | - | - |
Sous l'Ancien Régime, la paroisse était peuplée de 100 habitants en 1698; 177 feux et 526 habitants en 1724; 174 feux et 539 habitants en 1772[10].
Une école publique est implantée dans le village. Elle compte 16 élèves pour l'année scolaire 2018-2019[28].
Depuis le , la compétence scolaire relève de la communauté de communes.
Les classes de Gauville, du hameau de Digeon et de Lignières-Châtelain sont organisées au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal[29].
Le bureau de poste qui n'était accessible que le matin a fermé en . La mairie a lancé une agence postale ouverte depuis cette date du lundi au samedi[30].
En 2007, l'église Saint-Barthélémy est ouverte un dimanche matin par mois (environ) pour la célébration d'une messe. Le catéchisme est enseigné une fois par semaine dans le local proche du presbytère.
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Les armes de la commune se blasonnent ainsi : |
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