Lamaronde est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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Lamaronde | |
![]() La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Somme |
Arrondissement | Amiens |
Intercommunalité | Communauté de communes Somme Sud-Ouest |
Maire Mandat |
Xavier Despreaux 2020-2026 |
Code postal | 80290 |
Code commune | 80460 |
Démographie | |
Gentilé | Marondins, Marondines |
Population municipale |
65 hab. (2019 ![]() |
Densité | 25 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 48′ 22″ nord, 1° 54′ 07″ est |
Altitude | Min. 164 m Max. 187 m |
Superficie | 2,55 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Poix-de-Picardie |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Lamaronde est un village rural picard situé à une trentaine de kilomètres au sud-ouest d'Amiens et à 33 km au sud d'Abbeville, desservi par la RD 189 qui relie Poix-de-Picardie à Liomer.
Il est aisément accessible depuis l'ex-RN 29 (actuelle RD 1029).
![]() |
Vraignes-lès-Hornoy | Thieulloy-l'Abbaye | ![]() | |
Bettembos | N | |||
O Lamaronde E | ||||
S | ||||
Caulières | Éplessier |
Lamaronde est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (69,1 %), prairies (19 %), zones urbanisées (11,8 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Le lieu était connu sous le nom de Curtis-Sancti Nicholai de Caoutieres en 1146-1166, de Marronia en 1147, de Mara Rotunda en 1263 et de Lamar-ronde en 1459[8].
Selon G. Beaurain, « Le territoire de Caulières, primitivement un des plus étendus (796 hectares) de ceux qui forment aujourd'hui le canton de Poix, était borné par Ligniéres-Châteiain, Meigneux, Eplessier, Thieulloy-l'Abbaye et Bettembos. Il est vraisemblable que le territoire de Lamaronde fut pris à même celui de Caulières, à cause de l'appellation qui lui fut d'abord donnée (Curtis-Sancti Nicholai de Caoutiere). Le quartier toutefois était très boisé. il est possible que ce territoire n'ait été rattaché originairement à aucune paroisse, comme c'était le cas des terrains en nature de forêt, et que l'abbaye de Selincourt l'ait défriché. Quoi qu'il en soit, au XIIe siècle, vers 1146, des bienfaiteurs de l'abbaye, dont Etienne d'Hornoy, lui firent don de la partie contiguë à Thieulloy. Une exploitation agricole avec chapelle et cimetière (Oratorium et atrium) y fut fondée et devint la cour de Saint-Nicolas de Caulières. En dépendaient encore, en 1788, 80 journaux de bois, qui forment le bois de Vraignes actuel. Telle fut l'origine de Lamaronde, dont l'église, comme vivant souvenir de ce primitif état de choses, conserve pour patron Saint-Nicolas. Elle ne fut d'ailleurs érigée en cure que entre 1682 et 1689. En 1690 les habitants avaient détruit le clocher pour ne pas être obligés de l'entretenir. La cloche était suspendue à un arbre[8] ».
Au XIXe siècle, les habitants du village y fabriquaient des brosses de crin[9]
Le village relevait en 1749 en partie de la prévôté royale de Beauvaisis à Grandvilliers, du bailliage d'Amiens, de l'élection d'Amiens, intendance de Picardie, grenier à sel de Grandvilliers puis d'Aumale[8].
La paroisse Saint-Nicolas dépendait du doyenné de Poix, archidiaconé et diocèse d'Amiens[8]
Le curé était nommé par l'abbé de Selincourt. La dîme était perçue par l'abbaye[8].
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.
Elle fait partie depuis 1801 du canton de Poix-de-Picardie[10]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, où la commune reste intégrée, est modifié et agrandi.
La commune était membre de la communauté de communes du Sud-Ouest Amiénois (CCSOA), créée en 2004.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.
Ce projet prévoit la « fusion des communautés de communes du Sud-Ouest Amiénois, du Contynois et de la région d'Oisemont », le nouvel ensemble de 37 412 habitants regroupant 120 communes[11],[12]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en [13], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion[14].
La communauté de communes Somme Sud-Ouest (CC2SO), dont est désormais membre la commune, est ainsi créée au [15].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1966[16] | Jacques Despréaux | |||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | En cours (au 8 octobre 2020) |
Xavier Despreaux | Agriculteur, fils de Jacques Despréaux Réélu pour le mandat 2014-2020[17],[18],[19] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21].
En 2019, la commune comptait 65 habitants[Note 2], en augmentation de 4,84 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
222 | 175 | 247 | 233 | 243 | 238 | 223 | 210 | 217 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
201 | 185 | 162 | 154 | 164 | 153 | 154 | 133 | 129 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
129 | 125 | 120 | 135 | 122 | 136 | 122 | 116 | 113 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
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101 | 89 | 81 | 72 | 66 | 68 | 75 | 76 | 64 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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65 | 65 | - | - | - | - | - | - | - |
La population était de 225 habitants en 1698, 57 feux et 189 habitants en 1725, 58 feux et 209 habitants en 1772[8].