Éplessier est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
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Éplessier est un village rural picard jouxtant Poix-de-Picardie, situé à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest d'Amiens, à 45 km de Beauvais et 55 km de la Manche au Tréport.
Il est desservi par le tracé initial de la RN 29, dont la déviation par l'actuelle RD 1029 contourne le village. L'A29 a un échangeur, Croixrault, proche du village.
Éplessier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,1% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (97,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (86,1%), zones agricoles hétérogènes (6,8%), prairies (4,2%), zones urbanisées (2,8%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Une lettre de Charles VI mentionne Placeta en 1208. Suivront Pleisseium, Les Plaissies et Plessiers-sous-Poix[9], ainsi que Speiis, Speisa, Septa en 1118; Piaissemm en 1256; Es-Plaisiers-deseur-Pois en 1315: Plexeyum-super-Pisceyum en 13!6; Ptessier en 1387; Placetis (de) juxta Pisceyxm en 1503; Esptaissiers en 1576-1623; Epléciel en 1731[10].
Sous l'Ancien Régime, la localité est mentionnée sous le nom d'Eplesiel d'après l'inspecteur des manufactures d'Aumale[11] et Esplaisiers d'après le dénombrement du Royaume de 1735[12].
Histoire
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Sous l'Ancien Régime, Eplessier était une paroisse du doyenné de Poix. L'abbaye Saint-Quentin de Beauvais nommait le curé.
Sur le plan civil, elle dépendait de la prévôté du Beauvais, du baillage et de l'élection d'Amiens, de l'intendance de Picardie, du grenier à sel de Grandvilliers, puis, à partir de 1726, de celui d'Aumale[13].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.
Elle fait partie depuis 1793 du canton de Poix-de-Picardie[14]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, où la commune reste intégrée, est modifié et agrandi.
Intercommunalité
La commune était membre de la communauté de communes du Sud-Ouest Amiénois (CCSOA), créée en 2004.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.
Ce projet prévoit la «fusion des communautés de communes du Sud-Ouest Amiénois, du Contynois et de la région d'Oisemont», le nouvel ensemble de 37 412 habitants regroupant 120 communes[15],[16]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en [17], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion[18].
La communauté de communes Somme Sud-Ouest (CC2SO), dont est désormais membre la commune, est ainsi créée au [19].
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[24].
En 2019, la commune comptait 351 habitants[Note 3], en diminution de 7,63% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
422
445
420
404
407
419
437
431
411
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
371
385
418
367
339
308
310
332
312
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
284
270
269
295
283
281
280
313
303
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
311
288
259
250
312
339
368
376
380
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
353
351
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
Les communes de Croixrault et Éplessier gèrent l'enseignement primaire au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal[26].
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Société des Anticaires de Picardie - Fondation Ledieu, Dictionnaire historique et archéologique de la Picardie, t.III: Arrondissement d'Amiens: cantons d'Oisemont, Picquigny, Poix et Villers-Bocage, Amiens, Yvert et Tellier, , 721p. (lire en ligne), p.398-404 sur Gallica.
A.N., F/12/1368.
Saugain Claude-Marin, Nouveau dénombrement du Royaume, par généralités, élections, paroisses et feux, V.1, Paris, P. Prault, 1735.
Gaëtan de Witasse, Géographie historique du département de la Somme: état religieux, administratif et féodal des communes et de leurs dépendances, t.II, Abbeville, impr. de Lafosse, , 719p. (lire en ligne), p.12.
Benoît Delespierre, «Intercommunalité: La carte qui fait peur aux élus locaux», Le Courrier picard, (lire en ligne).
«Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI», Décideurs en région, (lire en ligne).
«Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes du sud-ouest Amiénois, de la communauté de communes du Contynois et de la communauté de communes de la région d'Oisemont», Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos2016-031, , p.93-95 (lire en ligne[PDF]).
Pierre-Emmanuel Reger, «Municipales 2020: à Eplessier, Usmée Louart ne brigue pas un troisième mandat: Usmée Louart est maire d'Eplessier, près de Poix-de-Picardie, depuis 2008. Il a décidé de ne pas briguer un nouveau mandat», Le Réveil, (lire en ligne, consulté le )«Ce fut un grand honneur de servir la commune pendant 12 ans. J’ai le regret de ne pas pouvoir me représenter pour un prochain mandat en raison de problèmes de santé. En plus, j’aurais 80 ans à la fin du prochain mandat».
«Patricia Rimbault élue maire», Le Réveil, édition Bresle Oise Somme, no3636, , p.20«Patricia Rimbault est la première femme maire d’Eplessier depuis 1794».
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