Castillon-Massas (Castilhon de Massàs en gascon) est une commune française située dans le département du Gers en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays d'Auch, un territoire céréalier et viticole qui s'est également constitué en pays au sens aménagement du territoire en 2003.
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Castillon-Massas | |
![]() L'église Saint-Jean-Baptiste | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Gers |
Arrondissement | Auch |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Grand Auch Cœur de Gascogne |
Maire Mandat |
Bernard Carrera 2020-2026 |
Code postal | 32360 |
Code commune | 32089 |
Démographie | |
Gentilé | Castillonnais, Castillonnaise |
Population municipale |
247 hab. (2019 ![]() |
Densité | 26 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 43′ 13″ nord, 0° 32′ 41″ est |
Altitude | 204 m Min. 136 m Max. 264 m |
Superficie | 9,59 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Auch (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de la Gascogne-Auscitaine |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | castillonmassas.a3w.fr |
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Loustère, le Talouch, le ruisseau de Lahontan et par divers autres petits cours d'eau.
Castillon-Massas est une commune rurale qui compte 247 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Auch. Ses habitants sont appelés les Castillonais ou Castillonaises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'église Saint-Jean-Baptiste, inscrite en 1984.
Castillon-Massas est une commune de l'aire urbaine d'Auch.
Lavardens | Peyrusse-Massas | |
Saint-Lary | ![]() |
Roquelaure |
Castin | Auch |
Castillon-Massas se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[2].
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par la Loustère, le Talouch, le ruisseau de Lahontan, le ruisseau de Lauzéro, le ruisseau de Lestangue, le ruisseau de Marmont et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 8 km de longueur totale[4],[Carte 1].
La Loustère, d'une longueur totale de 14 km, prend sa source dans la commune de Castin et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Auloue à Castéra-Verduzan, après avoir traversé 5 communes[5].
Le Talouch, d'une longueur totale de 14 km, prend sa source dans la commune d'Auch et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le Gers à Roquefort, après avoir traversé 6 communes[6].
Le ruisseau de Lahontan, d'une longueur totale de 11,6 km, prend sa source dans la commune et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Loustère à Jegun, après avoir traversé 5 communes[7].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[9].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Auch », sur la commune d'Auch, mise en service en 1985[13] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[14],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,1 °C et la hauteur de précipitations de 685,4 mm pour la période 1981-2010[15]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Auch », sur la commune d'Auch, mise en service en 1985 et à 9 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour 1981-2010[16] à 13,5 °C pour 1991-2020[17].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[18],[19],[20].
Castillon-Massas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[21],[I 1],[22].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auch, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (90,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (51,4 %), terres arables (26,4 %), prairies (12,6 %), forêts (9,6 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Castillon-Massas est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible)[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 111 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 111 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999 et 2009. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1998, 2002, 2009 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[24].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1792 | 1793 | Bernard Laberene | ||
1793 | 1795 | Pierre Dilhan | ||
1795 | 1800 | Bernard Laberene | ||
1800 | 05-1813 | Bertrand Bessaignet | ||
05-1813 | 20-09-1815 | Bertrant Berges | ||
20-09-1815 | 05-04-1818 | Louis Solirene | ||
05-04-1818 | 07-01-1821 | Bertrand Guillaume Laberene | ||
07-01-1821 | 05-1821 | Louis Solirene | ||
05-1821 | 14-05-1826 | Bertrand Guillaume Laberene | ||
14-05-1826 | 09-11-1828 | Bertrant Berges | ||
09-11-1828 | 07-11-1830 | Jean Bessaignet | ||
07-11-1830 | 03-01-1832 | Jean Baptiste Depied | ||
03-01-1832 | 15-01-1835 | Etienne Cortade | ||
15-01-1835 | 19-12-1839 | Jean Bessaignet | ||
19-12-1839 | 15-08-1840 | Jacques Darre | ||
15-08-1840 | 12-10-1846 | Bertrand Guillaume Laberene | ||
12-10-1846 | 09-04-1848 | Benoit Baurens | ||
09-04-1848 | 15-08-1848 | Benoit Berges | ||
15-08-1848 | 04-05-1851 | Jean Cortade | ||
04-05-1851 | 15-02-1852 | Louis Bessaignet | ||
15-02-1852 | 10-08-1865 | Jean Come Senges | ||
10-08-1865 | 19-03-1879 | Isidore Leberon | ||
19-03-1879 | 23-01-1881 | Joseph Cortade | ||
23-01-1881 | 19-05-1912 | Victor Darre | ||
19-05-1912 | 19-05-1935 | Joseph Toulouse | ||
19-05-1935 | 11-02-1943 | Alfred Juppe | ||
11-02-1943 | 16-02-1945 | Noël Rayne | ||
16-02-1945 | 06-11-1949 | Alexis Toulouse | ||
06-11-1949 | 11-1966 | Jean Bessagnet | ||
11-1966 | 30-04-1980 | Roger Palanque | ||
30-04-1980 | 17-03-2001 | Guy Dugros | ||
2001 | En cours | Bernard Carrera[29] | DVD | Cadre |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[31].
En 2019, la commune comptait 247 habitants[Note 6], en diminution de 1,98 % par rapport à 2013 (Gers : +0,58 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
390 | 379 | 379 | 386 | 418 | 341 | 372 | 337 | 321 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
305 | 275 | 255 | 247 | 241 | 232 | 221 | 200 | 195 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
193 | 182 | 156 | 162 | 144 | 145 | 156 | 142 | 175 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2019 |
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130 | 146 | 169 | 171 | 197 | 235 | 250 | 248 | 247 |
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 94 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 219 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 050 €[I 4] (20 820 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 5,2 % | 5,8 % | 9,2 % |
Département[I 7] | 6,1 % | 7,5 % | 8,2 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 141 personnes, parmi lesquelles on compte 80,3 % d'actifs (71,1 % ayant un emploi et 9,2 % de chômeurs) et 19,7 % d'inactifs[Note 8],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France, alors qu'il était inférieur à celui du département et de la France en 2008.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Auch, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 9]. Elle compte 19 emplois en 2018, contre 17 en 2013 et 20 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 104, soit un indicateur de concentration d'emploi de 18,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57,1 %[I 10].
Sur ces 104 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 14 travaillent dans la commune, soit 14 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 95,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
12 établissements[Note 9] sont implantés à Castillon-Massas au [I 13]. Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25 % du nombre total d'établissements de la commune (3 sur les 12 entreprises implantées à Castillon-Massas), contre 14,4 % au niveau départemental[I 14].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 19 | 13 | 13 | 8 |
SAU[Note 10] (ha) | 909 | 617 | 687 | 462 |
La commune est dans le « Haut-Armagnac », une petite région agricole occupant le centre du département du Gers[34]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5]. Huit exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 12] (19 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 462 ha[36],[Carte 6],[Carte 7].
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Blasonnement :
Coupé : au premier d'azur aux trois fasces d'or accompagnées, en chef, de trois fleurs de lys d'argent et, en pointe, de trois triangles du même, au second parti au I de sinople au château d'argent ouvert, ajouré et maçonné de sable, au II d'or à l'aigle de sable[38]. |
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