Castelmoron-d'Albret est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Castelmoron-d'Albret | |
![]() La mairie, en août 2011. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Gironde |
Arrondissement | Langon |
Intercommunalité | Communauté des communes rurales de l'Entre-Deux-Mers |
Maire Mandat |
André Grèze 2020-2026 |
Code postal | 33540 |
Code commune | 33103 |
Démographie | |
Gentilé | Castelmoronais |
Population municipale |
53 hab. (2019 ![]() |
Densité | 1 325 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 40′ 46″ nord, 0° 00′ 41″ ouest |
Altitude | Min. 37 m Max. 61 m |
Superficie | 0,04 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton du Réolais et des Bastides |
Législatives | Douzième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | castelmorondalbret.fr/ |
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Elle est la commune la moins étendue de France, avec seulement 3,54 hectares soit moins que la surface de la place Charles-de-Gaulle à Paris.
La commune se trouve dans l'Entre-deux-Mers, à 57 km à l'est-sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à 29 km au nord-est de Langon, chef-lieu d'arrondissement et à 9,5 km à l'ouest-nord-ouest de Monségur, chef-lieu de canton[1].
Les communes limitrophes en sont Caumont au nord, Rimons au sud-est et Saint-Martin-du-Puy à l’ouest.
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Sa superficie en fait la plus petite commune de France, avec 3,54 ha, soit moins que la surface de la place Charles-de-Gaulle à Paris[2].
Saint-Martin-du-Puy | Caumont | Caumont |
Saint-Martin-du-Puy | ![]() |
Caumont |
Rimons | Rimons | Rimons |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sauveterre-de-Guyenne », sur la commune de Sauveterre-de-Guyenne, mise en service en 1978[9] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de précipitations de 809,1 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, dans le département de la Dordogne, mise en service en 1988 et à 43 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[13], à 13,1 °C pour 1981-2010[14], puis à 13,3 °C pour 1991-2020[15].
Castelmoron-d'Albret est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18]. La commune est en outre hors attraction des villes[19],[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (66,2 %), prairies (33,8 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Castelmoron-d'Albret est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2009[24],[22].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 44 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 44 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[22].
Les voies de Castelmoron-d'Albret sont :
La commune est traversée, dans sa frange nord-est, par un tronçon de route commun aux routes départementales D 21 et D 230 ; lorsqu'elles se séparent, la première mène, au nord, à Caumont et en direction de Pellegrue et au sud, à Landerrouet-sur-Ségur et en direction de La Réole ; la seconde mène, à l'ouest, à Sauveterre-de-Guyenne et au sud-est, à Rimons et au-delà à Monségur.
L'accès le plus proche à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) est le no 4, dit de La Réole, distant de 21 km par la route vers le sud.
L'accès no 1, dit de Bazas, à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à 39 km vers le sud-sud-ouest.
L'accès le plus proche à l'autoroute A89 (Bordeaux-Lyon) est celui de l'échangeur autoroutier avec la route nationale 89 qui se situe à 36 km vers le nord-ouest.
La gare SNCF la plus proche est celle de La Réole, distante de 13 km par la route vers le sud, sur la ligne Bordeaux-Sète du TER Nouvelle-Aquitaine.
Le nom de la commune vient du latin castellum qui désigne un « château » et du bas latin moronis qui signifie « sombre ». Il est peut-être dû également à l’établissement des Maures vers 700 sur l’ancien oppidum de Castelmoron[27].
La terminaison -d'Albret, ajoutée en 1957, vient de ce que la baronnie de Castelomoron fut la possession de la maison d'Albret à compter du XIVe siècle et que Jeanne d'Albret (1528-1572) y séjourna plusieurs fois[28].
Le nom gascon de la commune est Castèl Mauron d'Albret.
Ses habitants sont appelés les Castelmoronais[29].
Castelmoron passe à la Maison d'Albret en 1324 par l'intermédiaire de Mathe d'Albret, épouse du seigneur de Castelmoron Élie Rudel de Bergerac. Par un montage complexe, elle se fait remettre cette seigneurie, en même temps que celles de Gensac et de Miremont (lieu probablement situé dans la seigneurie de Gensac), par son mari. À la mort de Mathe en 1338, ces seigneuries sont intégrées aux terres des Albret[30].
À la Révolution, la paroisse Sainte-Catherine de Castelmoron, annexe de Saint-Vincent de Caumont, forme la commune de Castelmoron[31].
Au cours de la période de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté provisoirement le nom révolutionnaire de Castel-Marat[32].
La commune a porté le simple nom de Castelmoron jusqu'en 1957 où a été adjoint d'Albret pour faire la distinction avec la commune de Castelmoron-sur-Lot dans le département voisin de Lot-et-Garonne[32].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Joseph Duvigneau | PS | |||
1967 | 1989 | Élisabeth Geraud | PS | |
mars 1989 | mars 2014 | Claude Hernandez | ||
mars 2014 | 2020 | Caline Alamy | Employée | |
2020 | En cours | André Grèze | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
Lors du 1er tour des élections municipales de 2014, les 48 inscrits sur les listes électorales se sont présentés au bureau de vote et se sont tous exprimés[33].
Le , la communauté de communes du Monségurais ayant été supprimée, la commune de Castelmoron-d'Albret s'est retrouvée intégrée à la communauté de communes du Sauveterrois siégeant à Sauveterre-de-Guyenne.
Elle intègre ensuite la communauté des communes rurales de l'Entre-Deux-Mers le .
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[35].
En 2019, la commune comptait 53 habitants[Note 6], en augmentation de 1,92 % par rapport à 2013 (Gironde : +7,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
215 | 108 | 129 | 132 | 114 | 131 | 140 | 123 | 130 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
130 | 141 | 133 | 134 | 117 | 100 | 98 | 93 | 115 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
106 | 136 | 136 | 97 | 103 | 105 | 81 | 82 | 85 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
114 | 82 | 79 | 62 | 64 | 62 | 57 | 55 | 52 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
53 | 53 | - | - | - | - | - | - | - |
Si le nombre total d'habitants en fait une commune modeste, il n'en va pas de même si l'on considère la densité de population. On compte en effet, dans la commune, quelque 1 554 habitants au kilomètre carré. Par comparaison, la densité en Île-de-France est de 971 hab./km2[Note 7].
![]() |
Les armes de Castelmoron-d'Albret se blasonnent ainsi : De gueules au château d'argent de trois tours, crénelé, ouvert, ajouré et maçonné de sable, la tour du milieu donjonnée et surmontée d'une étoile de six rais d'or, les tours des flancs surmontées chacune d'une fleur de lys aussi d'or, ledit château soutenu d'un serpent d'or ondoyant en pal.[37] |
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