Cassagne est une commune française située dans le centre du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège.
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Cassagne | |
![]() Usine hydroélectrique sur le Salat. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Arrondissement | Saint-Gaudens |
Intercommunalité | Communauté de communes Cagire Garonne Salat |
Maire Mandat |
Philippe Souquet 2020-2026 |
Code postal | 31260 |
Code commune | 31110 |
Démographie | |
Gentilé | Cassagnards |
Population municipale |
644 hab. (2019 ![]() |
Densité | 59 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 07′ 27″ nord, 0° 59′ 21″ est |
Altitude | Min. 278 m Max. 470 m |
Superficie | 10,97 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Bagnères-de-Luchon |
Législatives | Huitième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site de Cassagne |
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Salat, le Lens, le Lavin, goute de chire et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »), un espace protégé (« la Garonne, l'Ariège, l'Hers Vif et le Salat ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Cassagne est une commune rurale qui compte 644 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Ses habitants sont appelés les Cassagnards ou Cassagnardes.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le pont de Carraou, inscrit en 1979.
La commune de Cassagne se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 65 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, à 22 km de Saint-Gaudens[2], sous-préfecture, et à 49 km de Bagnères-de-Luchon[3], bureau centralisateur du canton de Bagnères-de-Luchon dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Salies-du-Salat[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Mazères-sur-Salat (1,7 km), Marsoulas (2,1 km), Belbèze-en-Comminges (3,2 km), Salies-du-Salat (3,3 km), Escoulis (3,6 km), Betchat (4,0 km), Ausseing (4,0 km), Montsaunès (4,4 km).
Sur le plan historique et culturel, Cassagne fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège[5].
Cassagne est limitrophe de sept autres communes dont une dans le département de l'Ariège.
Roquefort-sur-Garonne | Belbèze-en-Comminges | |
Mazères-sur-Salat | ![]() |
Escoulis |
Salies-du-Salat | Marsoulas | Betchat (Ariège) |
La superficie de la commune est de 1 097 hectares ; son altitude varie de 278 à 470 mètres[7].
Dans les premiers contreforts pyrénéens appelés « Petites Pyrénées ». Ce n'est donc pas encore la montagne mais les cyclistes locaux savent combien la campagne environnante est vallonnée. Le village occupe 1 100 hectares situés à une altitude moyenne d'environ 330 mètres. Il faut toutefois noter que le point le plus haut du village est situé à presque 200 mètres au-dessus du point le plus bas.
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[8]. Elle est drainée par le Salat, le Lens, le Lavin, goute de chire, le ruisseau de Gallèpe et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 19 km de longueur totale[9],[Carte 1].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[11].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cerizols », sur la commune de Cérizols, mise en service en 1982[15] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[16],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,1 °C et la hauteur de précipitations de 933,1 mm pour la période 1981-2010[17]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, dans le département de l'Ariège, mise en service en 1949 et à 17 km[18], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[19], à 12,3 °C pour 1981-2010[20], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[21].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[22],[23].
Un espace protégé est présent sur la commune : « la Garonne, l'Ariège, l'Hers Vif et le Salat », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 1 658,7 ha[24].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »[26], d'une superficie de 9 581 ha, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs (zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège[27].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensées sur la commune[28] : « le Salat et le Lens » (713 ha), couvrant 32 communes dont 21 dans l'Ariège et 11 dans la Haute-Garonne[29] et les « Quères des Petites Pyrénées (partie sud) » (3 540 ha), couvrant 12 communes dont cinq dans l'Ariège et sept dans la Haute-Garonne[30] et deux ZNIEFF de type 2[Note 7],[28] :
Cassagne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[33],[I 2],[34]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (73,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (53,5 %), forêts (22,3 %), prairies (20,4 %), zones urbanisées (3,8 %)[35].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Accès par l'A64 sortie : 20.
Le territoire de la commune de Cassagne est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[36]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[37].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Lens et le Lavin. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2000, 2008, 2009, 2011 et 2018[38],[36].
Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral du 25 septembre 2006. Cassagne est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire des massifs des Petites Pyrénées et des piémonts des Pyrénées. Il est ainsi défendu aux propriétaires de la commune et à leurs ayants droit de porter ou d’allumer du feu dans l'intérieur et à une distance de 200 mètres des bois, forêts, plantations, reboisements ainsi que des landes. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[39],[40]
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[41]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 364 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 364 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[42],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[43].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1993, 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[36].
La commune est en outre située en aval du barrage de Cap de Long sur la Neste de Couplan (département des Hautes-Pyrénées). À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[44].
Issu du gaulois cassanos signifiant chêne[45], le nom du village est tiré de l'occitan cassanha qui désigne un endroit où pousse le chêne, une forêt de chênes, une chênaie[46],[47].
Le territoire de Cassagne a été occupé dès la fin du Paléolithique moyen, comme en témoigne la séquence de la grotte de Tarté qui a livré des vestiges du Moustérien, du Châtelperronien, de l'Aurignacien et du Gravettien. Plus tard à l'époque magdalénienne (il y a 10 000 à 15 000 ans), d'autres groupes de chasseurs-cueilleurs occupèrent la grotte de Marsoulas, située en amont de la précédente.
L'origine du village est certainement liée aux deux mottes féodales du Riou et du Casteras édifiées autour des Xe et XIe siècles. Le village s’est ensuite étendu de part et d'autre de la route tracée dans la forêt environnante.
La plus ancienne mention connue de Cassagne comme lieu habité, date de cette époque où l'on écrivait alors Cassinia. Le nom changea ensuite plusieurs fois d'orthographe pour devenir Cassanhe au XVIe siècle, puis Cassaigne au XIXe. Toutes ces formes évoquent le chêne (cassanos en gaulois[48], casse en gascon) et signifient approximativement le pays des chênes.
Dès 1272 on signale l'existence de consuls, ancêtres des conseils municipaux. Cassagne faisait alors partie du comté de Comminges et relevait plus directement de la châtellenie de Salies au point de vue administratif.
Dans le domaine religieux, la paroisse était rattachée au diocèse de Comminges dont le siège épiscopal se trouvait à Saint-Bertrand ; la commanderie des templiers de Montsaunès, propriétaire d'une partie des terres de Sarradas, y bénéficiait d'importants privilèges.
Le XIVe siècle semble avoir apporté une prospérité tardive, qui voit la population augmenter et la construction se développer. Il nous en reste le château de Sarradas, que la tradition fait remonter au règne d'Henri IV, et la Maison Hugues où l'on peut encore voir l'emplacement de fenêtres à meneaux. Mais l'édifice le plus intéressant de cette période est sans nul doute l'église paroissiale.
Les deux siècles suivants nous ont légué les fontaines du Barry et de Capsuran. Le témoin le plus remarquable du XVIIIe siècle est le pont de la Caraou construit sous le règne de Louis XV ; il a été inscrit à l'inventaire des monuments historiques.
Plus près de nous, au XIXe siècle, le développement de l'agriculture, des carrières, du tissage, puis des papeteries provoqua un nouvel essor de la construction et la population communale dépassa alors 800 habitants.
Le XXe siècle est celui de l'expansion de la construction (revêtements des routes et de la plupart des chemins communaux, construction de bordures et de trottoirs dans le village, installation des réseaux d'électricité, de téléphone et d'eau potable, etc). Le village éclate et sort de ses limites traditionnelles.
Ce siècle aura bien sûr été aussi celui des guerres qui ont frappé durement la commune. Durant la Seconde Guerre mondiale la colonne SS de la division Das Reich traversa le village juste avant de perpétrer le massacre de Marsoulas deux kilomètres plus loin.
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Blason | D’argent au chêne au naturel. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[49],[50].
Commune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes Cagire-Garonne-Salat et du canton de Bagnères-de-Luchon (avant le redécoupage départemental de 2014, Cassagne faisait partie de l'ex-canton de Salies-du-Salat et, avant le , de la Communauté de communes du canton de Salies-du-Salat).
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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1977 | 1988 | Joseph Blanc | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1988 | 1989 | Benoît Bordes | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1989 | 2014 | Jean Cazabet | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
2014 | En cours | Philippe Souquet | SE | Cadre | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Liste des maires de 1789 à 1977
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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[52].
En 2019, la commune comptait 644 habitants[Note 9], en augmentation de 1,26 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +7,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Histogramme de l'évolution démographique ![]() |
selon la population municipale des années : | 1968[55] | 1975[55] | 1982[55] | 1990[55] | 1999[55] | 2006[56] | 2009[57] | 2013[58] |
Rang de la commune dans le département | 102 | 131 | 137 | 177 | 186 | 202 | 205 | 211 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
Cassagne fait partie de l'académie de Toulouse.
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 295 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 665 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 480 €[I 5] (23 140 € dans le département[I 6]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 5,7 % | 9,1 % | 4,5 % |
Département[I 8] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 373 personnes, parmi lesquelles on compte 80,1 % d'actifs (75,5 % ayant un emploi et 4,5 % de chômeurs) et 19,9 % d'inactifs[Note 11],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 10]. Elle compte 87 emplois en 2018, contre 86 en 2013 et 73 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 284, soit un indicateur de concentration d'emploi de 30,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,1 %[I 11].
Sur ces 284 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 41 travaillent dans la commune, soit 14 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 92 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,8 % les transports en commun, 1,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
33 établissements[Note 12] sont implantés à Cassagne au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 14].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
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Nombre | % | % | |
Ensemble | 33 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 4 | 12,1 % | (5,7 %) |
Construction | 13 | 39,4 % | (12 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 6 | 18,2 % | (25,9 %) |
Information et communication | 1 | 3 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 5 | 15,2 % | (19,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 2 | 6,1 % | (16,6 %) |
Autres activités de services | 2 | 6,1 % | (7,9 %) |
Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 39,4 % du nombre total d'établissements de la commune (13 sur les 33 entreprises implantées à Cassagne), contre 12 % au niveau départemental[I 15].
La commune est dans « La Rivière », une petite région agricole localisée dans le sud du département de la Haute-Garonne, consituant la partie piémont au relief plus doux que les Pyrénées centrales la bordant au sud et où la vallée de la Garonne s’élargit[61]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est l'élevage d'équidés et/ou d' autres herbivores[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 41 | 26 | 14 | 10 |
SAU[Note 15] (ha) | 560 | 516 | 538 | 749 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 41 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 26 en 2000 puis à 14 en 2010[63] et enfin à 10 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 76 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[64],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 560 ha en 1988 à 749 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 14 à 75 ha[63].
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