Cars est une commune du Sud-Ouest de la France, dans le département de la Gironde en région Nouvelle-Aquitaine.
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Cars | |
![]() Entrée du bourg | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Gironde |
Arrondissement | Blaye |
Intercommunalité | Communauté de communes de Blaye |
Maire Mandat |
Xavier Zorrilla 2020-2026 |
Code postal | 33390 |
Code commune | 33100 |
Démographie | |
Gentilé | Carsiens, Carsiennes |
Population municipale |
1 201 hab. (2019 ![]() |
Densité | 108 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 07′ 48″ nord, 0° 37′ 09″ ouest |
Altitude | Min. 17 m Max. 71 m |
Superficie | 11,11 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Blaye (banlieue) |
Aire d'attraction | Blaye (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de l'Estuaire |
Législatives | Onzième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.cars33.fr |
modifier ![]() |
Ses habitants sont appelés les carsiens et les carsiennes.
Commune viticole située dans le Blayais, elle est limitrophe à l'ouest de la commune de Blaye.
|
Saint-Martin-Lacaussade | Saint-Paul | |
Blaye | ![]() |
Berson |
Plassac |
La commune se présente sous la forme d'un plateau vallonné dominant à 70m environ au niveau des lieux-dits Les Ricards, Beaufils et au niveau du cimetière, au nord-est de l'église (selon les repères NGF). Son territoire est ponctué de plusieurs sources, dont celle du Brouillon, principal ruisseau de la commune.
Prenant sa source au nord-est du bourg et affichant un cours en arc de cercle, Le Brouillon s'écoule vers le sud, traverse Berson, matérialise la limite communale entre Plassac et Villeneuve, avant de se jeter dans la Gironde sur la commune de Plassac.
Prenant sa source à l'ouest du bourg, le ruisseau du Saugeron traverse la pointe sud de Saint-Martin-Lacaussade puis Blaye où il participe à la protection méridionale de la Citadelle avant de se jeter dans la Gironde.
Au nord de la commune, les sources alimentent le ruisseau de la Courtebotte, affluent du ruisseau de la Moulinatte.
La commune s'étend à l'ouest du carrefour des :
Avec la RD937, deux autres voies convergent vers Blaye, d'est en ouest, en traversant Cars :
Du nord au sud, la commune et son bourg sont traversés par la RD133, petite voie départementale desservant les villages en retrait de la côte estuarienne, de Saint-Genès-de-Blaye à Tauriac.
Par le passé, la commune était traversée et desservie par la voie ferrée reliant Blaye à Saint-André-de-Cubzac, via Saint-Mariens. Un arrêt facultatif existait à la gare de Cars, située à La Sauvetat. La ligne est fermée en 1954 pour le service voyageurs et en 2005 pour le service marchandise.
Depuis 2005, des associations locales et plusieurs élus locaux militent pour la réouverture d'une liaison ferroviaire au service de voyageurs entre Blaye et Bordeaux avec la réhabilitation du tronçon entre Blaye et Saint-Mariens[1].
La commune est desservie par les lignes de transport n°201 et n°202 du service TransGironde reliant l'Hôtel de Ville et l'Embarcadère de Blaye à respectivement La Butinière à Lormont et la place Ravezies à Bordeaux. Trois arrêts sont proposés sur Cars : Sociondeau (par les deux lignes), Bourg et Le Ripassou (par la ligne n°202).
Une aire de covoiturage existe au carrefour des RD137, RD937 et RD251, dit carrefour de "Bel-Air", sur la commune de Berson.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pauillac-Sud », sur la commune de Pauillac, mise en service en 1986[8] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 14 °C et la hauteur de précipitations de 821,1 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 32 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[12], à 13,8 °C pour 1981-2010[13], puis à 14,2 °C pour 1991-2020[14].
Cars est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'Unité urbaine de Blaye, une agglomération intra-départementale regroupant 9 communes[18] et 11 493 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[19],[20].
Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Blaye, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 13 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[21],[22].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (98,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (99,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (87,6 %), zones agricoles hétérogènes (11 %), zones urbanisées (1,4 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Traduction de son terroir et de son histoire agricoles, Cars présente globalement une urbanisation très diffuse. La commune fait partie de l'unité urbaine de Blaye. Elle accueille en effet une partie de la zone commerciale de l'agglomération qui compte trois principales enseignes de supermarché.
Le bourg se distingue par sa localisation centrale, sa position dominante sur une petite colline et le signal du clocher de son église. Son urbanisation s'est étendue et s'est étoffée vers l'ouest, en deçà du vieux bourg, par des zones pavillonnaires.
Au sud-est, se distinguent les hameaux Le Ripassou (traversé par la RD937)), Le Coudeau et Peyreau. Au nord, à proximité de la RD22, se distinguent les hameaux Les Bernard, la Sauvetat et la zone agglomérée englobant les lieux-dits de Prend-Garde, Bracaille et Font-Roux.
Cars compte 605 logements en 2016 dont 532 résidences principales et seulement 18 résidences secondaires et logements occasionnels. Entre 2006 et 2016, le parc de logements a progressé de 46 logements.
48,7% des résidences principales ont été construites avant 1945.
La commune est concernée par :
Cars dispose d'un Plan Local d'Urbanisme approuvé le 26 septembre 2011.
La commune est concernée par :
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1989 | 2008 | Guy Rousseau | SE | Viticulteur |
mars 2008 | 2014 | Jean Chety | SE | Viticulteur exploitant |
mars 2014 | mai 2020 | Alain Jourdan | DVD[24] | Agriculteur retraité |
mai 2020[25] | En cours | Xavier Zorrilla | DVD | Technicien en aéronautique |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[27].
En 2019, la commune comptait 1 201 habitants[Note 7], en augmentation de 3,36 % par rapport à 2013 (Gironde : +7,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 497 | 1 303 | 1 377 | 1 354 | 1 640 | 1 339 | 1 346 | 1 431 | 1 507 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 506 | 1 517 | 1 557 | 1 520 | 1 578 | 1 452 | 1 313 | 1 363 | 1 393 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 533 | 1 535 | 1 461 | 1 315 | 1 334 | 1 326 | 1 264 | 1 087 | 1 201 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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1 160 | 1 255 | 1 178 | 1 191 | 1 186 | 1 189 | 1 175 | 1 171 | 1 162 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 198 | 1 201 | - | - | - | - | - | - | - |
Cars compte une école publique rassemblant des classes maternelles et primaires et disposant d'un service de cantine et de garderie.
Les collèges et lycées les plus proches se situent à :
En 2016, Cars compte 703 actifs pour 503 emplois sur son territoire. Seuls 19,1% des actifs travaillent sur Cars.
Au 31 décembre 2015, sont recensés 128 établissements actifs dont 32 relevant de l'agriculture et 72 du secteur Commerce, transports, services divers.
La commune de Cars fait partie du réseau « Blaye Bourg Terres d’Estuaire » regroupant depuis 2018 les Offices de Tourisme de Blaye, Bourg Cubzaguais, Saint-Ciers-sur-Gironde et Saint-Savin.
Le toponyme est attesté sous les formes romanes Quartz (Sanctus Petrus de ~, 1339), Cartz (1361)…
Ce toponyme est très ancien : le village tire son nom de sa situation sur une butte de 70 m, signalée par l'oronyme préindoeuropéen kar- 'pierre, roche'[30],[31].
L’occupation ancienne du site de Cars est confirmée par les découvertes au XIXe siècle de vestiges d’époque gallo-romaine et notamment de débris de fabrique signalés par F. V. Jouannet et E. Guillon.
Par ailleurs, la paroisse de Cars est ancienne, puisque son église, telle qu’on peut la voir aujourd’hui, est construite aux XIe et XIIe siècles. La tradition rapporte aussi l’existence d’un manoir de cette même époque à l’emplacement de l’une des maisons situées sur le sommet du plateau.
En 1873, la première ligne des chemins de fer de l’État, de Blaye à Saint-Mariens, passe par la gare-station de Cars Saint-Paul et profite ainsi au village. En 1889, la Société des chemins de fer du Blayais inaugure son deuxième tronçon de Blaye à Saint-André-de-Cubzac.
Vers 1900, deux petits fours à chaux sont implantés qui bientôt sont transformés en une plus importante industrie par la famille Touret-Tavernier[32].
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