Saint-Paul est une commune du Sud-Ouest de la France, dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Saint-Paul | |
![]() Nouvelle mairie qui se trouve à la place de l'ancien presbytère | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Gironde |
Arrondissement | Blaye |
Intercommunalité | Communauté de communes de Blaye |
Maire Mandat |
Jean-Pierre Duez 2020-2026 |
Code postal | 33390 |
Code commune | 33458 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Paulais |
Population municipale |
977 hab. (2019 ![]() |
Densité | 90 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 08′ 56″ nord, 0° 36′ 14″ ouest |
Altitude | Min. 17 m Max. 46 m |
Superficie | 10,87 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Blaye (banlieue) |
Aire d'attraction | Blaye (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de l'Estuaire |
Législatives | Onzième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.mairie-st-paul.com/ |
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La commune est située dans le Blayais, au nord-est du canton de Blaye sur la rive droite de l'estuaire de la Gironde. Elle appartient, selon le zonage de 2020, à l'unité urbaine de Blaye[1].
|
Mazion | Cartelègue | Campugnan, Générac |
Saint-Seurin-de-Cursac | ![]() |
Saint-Girons-d'Aiguevives |
Saint-Martin-Lacaussade | Cars | Berson |
Le bourg est traversé par la route départementale D137, ancienne route nationale 137 « Bordeaux -Saint-Malo ».
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Savin », sur la commune de Saint-Savin, mise en service en 1993[8] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,9 °C et la hauteur de précipitations de 834,2 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 34 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[12], à 13,8 °C pour 1981-2010[13], puis à 14,2 °C pour 1991-2020[14].
Saint-Paul est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Blaye, une agglomération intra-départementale regroupant 9 communes[18] et 11 493 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Blaye, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 13 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[21],[22].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (96,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (63,1 %), zones agricoles hétérogènes (27,4 %), zones urbanisées (5,9 %), forêts (3,5 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-Paul est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le risque nucléaire[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 98,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 464 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 449 sont en en aléa moyen ou fort, soit 97 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26],[Carte 2].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1999 et 2009, par la sécheresse en 2003, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[24].
La commune étant située totalement dans le périmètre du plan particulier d'intervention (PPI) de 20 km autour de la centrale nucléaire du Blayais, elle est exposée au risque nucléaire. En cas d'accident nucléaire, une alerte est donnée par différents médias (sirène, sms, radio, véhicules). Dès l'alerte, les personnes habitant dans le périmètre de 2 km se mettent à l'abri[Note 7]. Les personnes habitant dans le périmètre de 20 km peuvent être amenées, sur ordre du préfet, à évacuer et ingérer des comprimés d’iode stable[Note 8],[27],[28].
Les habitants en sont les Saint-Paulais[29]
L’implantation de l’homme sur le territoire de Saint-Paul est précoce. En effet, des outils primitifs préhistoriques sont trouvés sur le site. Par ailleurs, les tombeaux en pierre et les fragments d’armes, qui peuvent correspondre à un cimetière mérovingien, signalés par E. Féret avant 1893, définissent le peuplement du Haut Moyen Âge sur la commune. Il semble que des châteaux en bois de l’époque féodale soient édifiés sur des mottes artificielles. Les vestiges du château de Lamothe, dans le bourg, sont probablement élevés sur une de ces mottes anciennes.
Au XIIe siècle, l’église est confirmée comme possession de l’abbaye Saint-Romain-de-Blaye par une bulle du pape Innocent II. Aussi, la paroisse est-elle évoquée un siècle plus tard sous le nom de Sanctus Paulus in Blaesio. Elle est de nouveau mentionnée en 1604, car devant les désordres de préséance, l’archevêque édicte un ordre concernant le pain béni qui doit être porté à l’entrée de l’église, à l’issue de la grand-messe.
Par ailleurs, Saint-Paul conserve de nombreuses habitations très intéressantes, comme Cazeau, bâtie vers 1787, sur les ruines d’une maison forte, mais encore Lagrange, La Magdelaine, la maison Janty, La Rivalerie, la maison Boissonnot et le presbytère. Toutes, en effet, témoignent du riche passé de Saint-Paul. D’ailleurs, Meneau, maison noble du XVIIe siècle, figure sur d’anciens titres sous le nom de Motte Saint-Paul[30].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | 2008 | Jean Luc Buetas | SE | |
mars 2008 | En cours (au 6 décembre 2014) |
Jean-Pierre Duez | Retraité Fonction publique |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[32].
En 2019, la commune comptait 977 habitants[Note 9], en augmentation de 3,72 % par rapport à 2013 (Gironde : +7,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
990 | 910 | 927 | 980 | 1 020 | 1 074 | 1 045 | 1 002 | 1 037 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 057 | 1 072 | 1 108 | 1 097 | 1 040 | 1 013 | 954 | 945 | 932 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
978 | 1 001 | 957 | 916 | 857 | 817 | 810 | 718 | 731 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
807 | 750 | 704 | 777 | 831 | 859 | 884 | 869 | 939 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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933 | 977 | - | - | - | - | - | - | - |
La population se compose de 50,9 % de femmes et 49,1 % d’hommes. 386 habitants sont actifs occupés et 61 sont chômeurs ce qui fixe le taux de chômage à 13,6 % de la population active.
L'activité économique est essentiellement tournée vers la viticulture, vignoble de Blaye. 32 déclarants agricoles produisent du vin classé en « Côtes de Blaye, Appellation Blaye et Premières Côtes de Blaye ».
L'épicerie du centre-bourg dispose d'un point-poste et d'un dépôt de pain et presse[35].
La commune de Saint-Paul fait partie du réseau « Blaye Bourg Terres d’Estuaire » regroupant depuis 2018 les Offices de Tourisme de Blaye, Bourg Cubzaguais, Saint-Ciers-sur-Gironde et Saint-Savin.
Quelques gîtes ruraux et chambres d'hôtes sont aussi sur la commune[35].
La commune possède une école primaire accueillant une centaine d'élèves de la maternelle au CM2.
La salle des fêtes a été restructurée en 2002. Il y a aussi un court de tennis, une aire multi-sports, une bibliothèque municipale[35].
L'église paroissiale Saint-Eutrope, construite en 1901, est de style néo-roman. Elle est dédiée à saint Eutrope, évêque de Saintes martyrisé, et but de pèlerinages au Moyen Âge. Le presbytère date du XVIIe siècle[35].
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Blason | D'or à la croix en filet de gueules cantonnée au premier de trois tonneaux au naturel cerclés d'argent, couchés en bande et ordonnés en chevron couché, au deuxième d'une grue de sable tenant sa vigilance d'argent, au troisième de la tour couverte du lieu au naturel, au quatrième d'une grappe de raisin de pourpre tigée et vrillée de sable. |
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Détails | Officiel, présent sur le site internet de la commune[36]. |
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