Caouënnec-Lanvézéac (/ka.we.nɛk.lɑ̃.ve.zjak/[Note 1]Écouter) (Kaouenneg-Lanvezeeg en breton) est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne.
Cet article est une ébauche concernant une commune des Côtes-d'Armor.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade «Bon début» quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune. Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Carte géologique du Massif armoricain, avec au nord-est le batholite mancellien et ses nombreux plutons de granite cadomien (Trégor, Lanhélin, Louvigné, Vire, Avranches…). Ce batholite dessine une ellipse de 150 km (d'Alençon à la Rance) sur 90 km (de Vitré à Vire)[1].
Caouënnec est localisée à l'extrémité occidentale du domaine nord armoricain, dans le Massif armoricain qui est le résultat de trois chaînes de montagne successives. Le site géologique de Caouënnec se situe plus précisément au sud d'un bassin sédimentaire essentiellement briovérien et d'un important massif granitique cadomien, le batholite nord-trégorrois. Ce pluton fait partie d'un ensemble plus vaste, le batholite mancellien[2],[3].
L'histoire géologique de la région est marquée par la chaîne cadomienne. À la fin du Précambrien supérieur, les sédiments briovériens environnants sont fortement déformés, plissés et métamorphisés par le cycle cadomien, formant essentiellement des schistes[4]. Cette chaîne montagneuse, qui devait culminer à environ 4 000 m, donne naissance à des massifs granitiques (dont le batholite côtier nord-trégorrois associé à un volcanisme d'arc insulaire et daté à 615 Ma)[5],[6].
Dans le domaine continental, l'épaississement consécutif à l'orogenèse cadomienne, provoque la fusion crustale à l'origine de la mise en place des dômes anatectiques (migmatites de Guingamp et Saint-Malo à l'est de Plouaret) qui est datée entre 560 et 540 Ma[7].
L'orogenèse hercynienne s'accompagne d'un métamorphisme et d'un magmatisme qui se manifeste par un important plutonisme: le chapelet nord de granites rouges tardifs (ceinture batholitique de granites individualisée pour la première fois par le géologue Charles Barrois en 1909[8], formant de Flamanville à Ouessant un alignement de direction cadomienne, contrôlé par les grands accidents directionnels WSW-ENE, datés de 300 Ma, correspond à un magmatisme permien[9]. Caouënnec est située bordure septentrionale du massif granitique de Plouaret qui est lié au fonctionnement du cisaillement nord-armoricain, fait partie de ce chapelet[10].
Le relief de la commune est ainsi caractérisé par des plateaux accidentés de cuvettes humides qui dérivent de la surface d'érosion éocène qui se retrouve sur ce massif granitique et tout le long de la côte bretonne[11]. De ces plateaux se détachent une série de crêtes et de buttes alignées sur 9km d'Ouest en Est, entre Ploubezre et Caouënnec-Lanvézéac. Il s'agit de bancs de quartzite paléozoïques très résistants. La majorité de ces crêtes culminant entre 100 et 110 m, sont des butte-témoins de la surface éocène[12].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[13]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[14].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[13]
Moyenne annuelle de température: 11,2°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 0,6 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 0,2 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 14,9 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,8 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[17] complétée par des études régionales[18] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Lannion_aero», sur la commune de Lannion, mise en service en 1993[19] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[20],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,5°C et la hauteur de précipitations de 945 mm pour la période 1981-2010[21].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], «Saint-Brieuc», sur la commune de Trémuson, mise en service en 1985 et à 44 km[22], la température moyenne annuelle évolue de 11°C pour la période 1971-2000[23] à 11,2°C pour 1981-2010[24], puis à 11,4°C pour 1991-2020[25].
Urbanisme
Typologie
Caouënnec-Lanvézéac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[26],[27],[28].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lannion, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 40 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[29],[30].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,3% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (92,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones agricoles hétérogènes (80,4%), zones urbanisées (9,7%), terres arables (7,7%), forêts (2,1%), prairies (0,2%)[31].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[32].
Toponymie
Le nom de Caouënnec est attesté sous les formes de Cavoennec en 1330, de Cauhannec en 1464, du treff de Couhannec en 1476, de Couanec en 1477, Couhaunec en 1478, de Couhennec en 1515, de Cauhanec en 1543, de Cauhennec en 1614 et 1682.
Le nom de Caouënnec est dérivé de celui de sa paroisse mère Cavan. En breton, son toponyme peut-être compris comme «plein de chouettes» mais est plus probablement dérivé d'un anthroponyme (Garan / Saint-Haran).
Lanvézéac tire son origine de la paroisse du même nom dans le diocèse de Tréguier. Lanvézéac était une paroisse dès 1554[33].
Histoire
Le XXe siècle
Caouënnec-Lanvézéac est née de la fusion des communes de Caouënnec et Lanvézéac le 1er janvier 1975.
Les guerres du XXe siècle
Le monument aux Morts porte les noms de 38 soldats morts pour la Patrie[34]:
34 sont morts durant la Première Guerre mondiale.
4 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale.
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
juin 1995
2014
Alain Touminet
Retraité
mars 2014
En cours (au 31 mai 2020)
Jean-François Le Guével [35] Réélu pour le mandat 2020-2026
DVG
Cadre
Les données manquantes sont à compléter.
Langue bretonne
L'adhésion à la charte Ya d'ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal le 7 juillet 2006.
Démographie
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
533
395
520
525
583
618
673
679
710
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
648
622
630
542
595
548
556
534
532
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
505
516
496
471
440
409
384
379
382
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
344
327
472
614
582
628
790
836
853
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
877
889
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Notre-Dame de Caouënnec (1865).
Église Saint-Ézéchiel de Lanvézéac.
Personnalités liées à la commune
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[15].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[16].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
De Mancellia, nom latin de la région du Maine, domaine structural de la partie nord-est du Massif armoricain dénommé en 1949 par le géologue Pierre Pruvost. Il est caractérisé par un Précambrien récent au sein duquel se sont mis en place des granitoïdes intrusifs antérieurement au dépôt des terrains paléozoïques; ce domaine surélevé a été épargné par les transgressions marines du Cambrien.
Géologie de la France, éditions du BRGM, , p.11.
François de Beaulieu, La Bretagne. La géologie, les milieux, la faune, la flore, les hommes, Delachaux et Niestlé, , p.15.
(en) Richard Simon D'Lemos, The Cadomian Orogeny, Geological Society Publishing House, , p.128.
Hubert Lardeux et Claude Audren, Bretagne, Masson, , p.30.
C. Barrois, Carte géologique à 1/80000, feuille Lannion (1reédit.), 1909.
Louis Chauris, «Le granite porphyroïde de Porzpaul dans l'île d'Ouessant: un nouvel élément dans la ceinture des «granites rouges» du Massif armoricain (France)», Comptes Rendus de l'Académie des Sciences, Paris, iI, t.313, , p.245-250.
CHAURIS L., GARREAU J. (1983a) - Un pluton polyphasé dans la ceinture batholitique hercynienne médio-armoricaine: le massif de Plouaret (Côtes-du-Nord, France). C.R. Acad. Sci. Paris, 296, p. 1591-1594
Chantraine, op. cit., p. 91
Chantraine, op. cit., p. 93
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Archives des Côtes du Nord, Grand évêché de Tréguier: rôle des décimes
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии