Canté est une commune française, située dans le nord du département de l'Ariège en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du pays de l'Aguanaguès ou plaine d'Ariège, parfois appelé basse Ariège, ou piémont ariégeois.
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Canté | |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Ariège |
Arrondissement | Pamiers |
Intercommunalité | Communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées |
Maire Mandat |
Eric Cancel 2020-2026 |
Code postal | 09700 |
Code commune | 09076 |
Démographie | |
Gentilé | Cantéens |
Population municipale |
204 hab. (2019 ![]() |
Densité | 21 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 15′ 20″ nord, 1° 31′ 56″ est |
Altitude | Min. 216 m Max. 352 m |
Superficie | 9,8 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton des Portes d'Ariège |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Jade, l'Aure de Canté et par divers autres petits cours d'eau.
Canté est une commune rurale qui compte 204 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 423 habitants en 1851. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Cantéens ou Cantéennes.
La commune de Canté se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 33 km à vol d'oiseau de Foix[1], préfecture du département, à 17 km de Pamiers[2], sous-préfecture, et à 4 km de Saverdun[3], bureau centralisateur du canton des Portes d'Ariège dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saverdun[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Labatut (1,4 km), Lissac (2,3 km), Saint-Quirc (3,3 km), Saverdun (4,1 km), Gaillac-Toulza (4,9 km), Marliac (5,5 km), Brie (5,6 km), Justiniac (5,7 km).
Sur le plan historique et culturel, Canté fait partie du pays de l'Aguanaguès ou plaine d'Ariège, parfois appelé basse Ariège, ou piémont ariégeois. Ce pays, dont l'origine remonte probablement à l'époque carolingienne s'applique à la plaine de Pamiers et, par extensions, à celle de Saverdun[5].
Canté est limitrophe de cinq autres communes dont trois dans le département de la Haute-Garonne.
Labatut | Cintegabelle (Haute-Garonne) | |
Gaillac-Toulza (Haute-Garonne) |
![]() |
|
Marliac (Haute-Garonne) |
Brie | Saverdun |
Commune située au Nord du département de l'Ariège, à 50 km au Sud de Toulouse. Le village d'environ 200 habitants est construit en dehors des routes à grande circulation que sont la RN 20 et la départementale (D 27) qui relie Saverdun à Muret. C'est une commune limitrophe avec le département de la Haute-Garonne.
La commune est située dans le Bassin aquitain, le deuxième plus grand bassin sédimentaire de la France après le Bassin parisien, certaines parties étant recouvertes par des formations superficielles. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans la feuille « n°1035 - Saverdun » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[7],[8] et sa notice associée[9].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 9,8 km2[10],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 9,75 km2[8]. L'altitude du territoire varie entre 216 m et 352 m[13].
Une grande partie des habitations est blottie au confluent de la petite vallée creusée par un ruisseau la Jade et de la plaine alluviale de l'Ariège. Ces coteaux sur lesquels ont été bâties des maisons constituent le talus de la première terrasse alluviale de l'Ariège vers l'Ouest s'étend le plateau de cette terrasse auquel succède une deuxième terrasse.
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par la Jade, L'Aure de Canté, le ruisseau de Castex et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 12 km de longueur totale[15],[16].
La Jade, d'une longueur totale de 15,2 km, prend sa source dans la commune de Justiniac et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans l'Ariège à Cintegabelle, après avoir traversé 9 communes[17].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[18]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[19]. À l'est du département, l’influence méditerranéenne accentue les contrastes saisonniers, le climat y est plus sec[20].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[18].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[22] complétée par des études régionales[23],[24] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Ybars », sur la commune de Saint-Ybars, mise en service en 1987[25] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[26],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 790,3 mm pour la période 1981-2010[27]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Toulouse-Francazal », sur la commune de Cugnaux, dans le département de la Haute-Garonne, mise en service en 1922 et à 34 km[28], la température moyenne annuelle évolue de 14,1 °C pour la période 1971-2000[29], à 14,1 °C pour 1981-2010[30], puis à 14,3 °C pour 1991-2020[31].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[32],[33],[34].
Canté est une commune rurale[Note 6],[35]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 2],[36].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (70,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50 %), forêts (29,1 %), zones agricoles hétérogènes (16 %), prairies (4,9 %)[37].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 109, alors qu'il était de 108 en 2013 et de 99 en 2008[I 5].
Parmi ces logements, 81,7 % étaient des résidences principales, 8,3 % des résidences secondaires et 10,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 96,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,7 % des appartements[I 5].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Canté en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (8,3 %) inférieure à celle du département (24,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 75,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (75,9 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 6].
Typologie | Canté[I 5] | Ariège[I 7] | France entière[I 8] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 81,7 | 65,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 8,3 | 24,6 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 10,1 | 9,7 | 8,2 |
Accès avec les lignes régulières de transport interurbain réseau Arc-en-ciel (anciennement SEMVAT), et par le train en gare de Saverdun.
Le territoire de la commune de Canté est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[38],[39].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement, crue torrentielle d'un cours d'eau, l'Ariège, ou ruissellement d'un versant. L’épisode de crue le plus marquant dans le département reste sans doute celui de 1875. Parmi les inondations marquantes plus récentes concernant le cours d'eau de l'Ariège figurent la crue torrentielle de 1982 et les inondations de plaine de 1996 et de 2005 de la Basse vallée de l'Ariège[40].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des glissements de terrains soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Canté[41]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[42].
Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques (PPR) inondation et mouvement de terrain approuvé le 21 mai 2007[43].
Le risque de transport de matières dangereuses par une infrastructure routière ou ferroviaire ou par une canalisation de transport de gaz concerne la commune. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[44].
La commune de Canté est membre de la communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées[I 9], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Pamiers. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[45].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Pamiers, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 9].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton des Portes d'Ariège pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 9], et de la deuxième circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[46].
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[47],[48].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1995 | 2008 | Jean-Louis Moulet | PS | |
mars 2008 | mai 2020 | Philippe Bisognin[49] | UMP-LR | Retraité agricole |
mai 2020 | en cours | Éric Cancel[50] | Ancienne Profession intermédiaire | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[52].
En 2019, la commune comptait 204 habitants[Note 8], en diminution de 2,86 % par rapport à 2013 (Ariège : +0,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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265 | 268 | 320 | 301 | 344 | 419 | 397 | 422 | 423 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
398 | 405 | 422 | 411 | 404 | 381 | 372 | 379 | 346 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
331 | 336 | 319 | 257 | 237 | 227 | 230 | 220 | 202 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
182 | 150 | 158 | 142 | 164 | 179 | 198 | 203 | 210 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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204 | 204 | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[55] | 1975[55] | 1982[55] | 1990[55] | 1999[55] | 2006[56] | 2009[57] | 2013[58] |
Rang de la commune dans le département | 190 | 159 | 166 | 145 | 127 | 133 | 133 | 134 |
Nombre de communes du département | 340 | 328 | 330 | 332 | 332 | 332 | 332 | 332 |
Canté fait partie de l'académie de Toulouse.
Chasse, Pétanque, randonnée pédestre,
La collecte et le traitement des déchets des ménagés et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre du SMECTOM du Plantaurel[59],[60].
En 2018, la commune compte 87 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 204 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 060 €[I 10] (19 820 € dans le département[I 11]).
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 12] | 10,2 % | 8,5 % | 9,6 % |
Département[I 13] | 8,9 % | 11,1 % | 11,2 % |
France entière[I 14] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 136 personnes, parmi lesquelles on compte 78,7 % d'actifs (69,1 % ayant un emploi et 9,6 % de chômeurs) et 21,3 % d'inactifs[Note 10],[I 12]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 15]. Elle compte 32 emplois en 2018, contre 27 en 2013 et 23 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 94, soit un indicateur de concentration d'emploi de 34,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 62,6 %[I 16].
Sur ces 94 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 17 travaillent dans la commune, soit 18 % des habitants[I 17]. Pour se rendre au travail, 86,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 6,4 % les transports en commun, 3,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 18].
19 établissements[Note 11] sont implantés à Canté au [I 19]. Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,3 % du nombre total d'établissements de la commune (5 sur les 19 entreprises implantées à Canté), contre 14,2 % au niveau départemental[I 20].
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Exploitations | 17 | 10 | 8 |
Superficie agricole utilisée (ha) | 541 | 381 | 322 |
La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Plaine de l'Ariège »[61]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la production de céréales et oléoprotéagineux[62]. Huit exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole[Note 13] de 2010 (douze en 1988). La superficie agricole utilisée est de 322 ha[62].
L’église Saint-Eutrope, bâtie en briques sur le flanc du petit mamelon où se dressait le fort de Canté, est à une seule nef avec deux chapelles latérales. Son portail en briques est en arc brisé.
Le clocher octogonal, de type toulousain, s'est effondré pour moitié sous l'effet d'un glissement de terrain. Sous le sanctuaire, la crypte voûtée fut la chapelle funéraire de la famille de Foix-Rabat.
Un bénitier creusé dans la partie inférieure d'une statue antique en marbre blanc, accueille les fidèles ; il s'agit d'un homme vêtu de la toge, chapé avec élégance et chaussé de sandales.