Cailly est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
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Cailly | |
![]() Carte postale de la Place du Marché vers 1910. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Seine-Maritime |
Arrondissement | Rouen |
Intercommunalité | Communauté de communes inter-Caux-Vexin |
Maire Mandat |
Christophe Cordier 2020-2026 |
Code postal | 76690 |
Code commune | 76152 |
Démographie | |
Gentilé | Caillais, Caillaises |
Population municipale |
763 hab. (2019 ![]() |
Densité | 140 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 34′ 49″ nord, 1° 13′ 56″ est |
Altitude | Min. 111 m Max. 176 m |
Superficie | 5,44 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Rouen (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Mesnil-Esnard |
Législatives | Dixième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Esteville | Critot | |
![]() |
Yquebeuf | |
Saint-Germain-sous-Cailly | Saint-André-sur-Cailly | La Rue-Saint-Pierre |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Buchy », sur la commune de Buchy, mise en service en 1960[7] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,2 °C et la hauteur de précipitations de 901,9 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 21 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 11 °C pour 1991-2020[13].
Cailly est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,4 %), prairies (17,2 %), forêts (12,8 %), zones urbanisées (4,7 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Calliacus, fin du IXe siècle, Callei entre 1050 et 1066[21], de Calleio en 1147 et 1148, de Cailleio entre 1146 et 1150, de Cailli en 1163, de Calli et de Cailli entre 1140 et 1157, Ecc. de Cailleio en 1175, Ecc. Sancti Martini de Calleio en 1180, Ecc. de Cailliaco fin du XIIe siècle (Arch. S.-M., 14 H), Ecc. de Cailliaco xiie. siècle (Arch. S.-M., 16 H cart. f. 320), de Caillie en 1195, Kailly en 1319 (Arch. S.-M., G 3267), de Cailly en 1399 (Arch. S.-M., II B 499), Cailly sur Fontaine-le-Bourg en 1554 (Arch. S.-M., tab. Rouen), Saint Martin de Cailly en 1714 (Arch. S.-M., G 738)[22], Cailly en 1793[23].
Variante normanno-picarde du nom de lieu en français central Chailly et en occitan Caillac (Calhac).
Il semble s'agir d'une formation celtique d'époque gallo-romaine en -ACU, formé sur le gaulois calio « pierre » (cf. breton kell, gallois caill « testicule » par emploi métaphorique)[24]. On peut donc interpréter Chailly comme « le domaine de la pierre » ou « le domaine de Callius », nom de personne. Pour Albert Dauzat, certains Chailly, pourraient comme Cadillac venir de Catiliacum : « la propriété de Catillios », nom d'homme gaulois [25].
Pour Xavier Delamarre[26], les types Caliacum peuvent sous-tendre le nom du « coq » (*caliācos en gaulois) et les types Calliacum, avec [l] géminé (ce qui est le cas pour Cailly) remonter à *Calliācon, un dérivé en -āko (> -ACU) de callio- « sabot ».
Commune du Rouënnais ou pays de Rouen
Le village de Cailly fut un établissement gallo-romain modeste puis plus tard devint un des villages importants du canton. Disposant en effet de plusieurs fours à pain, Cailly était un lieu de vie prépondérant du canton au Moyen Âge. Aux XVIIIe et XIXe siècles, la vallée du Cailly était occupée par de nombreuses filatures au point d'être surnommée la petite Manchester.
La baronnie de Cailly fut érigée en marquisat en septembre 1661 pour Jacques Le Fèvre de Caumartin (fils du chancelier), maître des requêtes, ambassadeur en Suisse[27] (+ 1667). Son fils Louis-François et son petit-fils Henri-Louis furent marquis de Cailly, mais ce dernier, capitaine de cavalerie, mourut au siège de Turin en 1706, sans alliance. Sa sœur Marie-Elizabeth épousa Pierre Delpech, avocat général à la Cour des Aides, en 1710[28].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
Pierre Chaussade [29] | Préfet honoraire | |||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | mai 2008 | Gérard Daras | ||
mai 2008 | mai 2020 | Léon Levasseur | ||
mai 2020[30] | En cours (au 10 août 2020) |
Christophe Cordier |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[32].
En 2019, la commune comptait 763 habitants[Note 8], en augmentation de 3,81 % par rapport à 2013 (Seine-Maritime : +0,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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376 | 380 | 398 | 360 | 415 | 419 | 405 | 424 | 429 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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410 | 397 | 424 | 418 | 429 | 422 | 433 | 423 | 410 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
396 | 392 | 386 | 352 | 339 | 357 | 369 | 453 | 416 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
353 | 333 | 500 | 640 | 685 | 739 | 732 | 736 | 713 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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778 | 763 | - | - | - | - | - | - | - |
L'église de Cailly est dédiée à saint Martin, premier patron d'une confrérie de charité à Cailly, dont les statuts ont été approuvés le 3 juillet 1482[34]. Cet édifice du XIIIe siècle garde des traces de l'époque romane. Dalles tumulaires du XVIe siècle ; retables et bas-reliefs du XVIIe siècle. Le caveau seigneurial contenant seize cercueils de plomb est violé à la Révolution [35], qui laisse l'église dans un grand désordre. D'importants travaux de restauration débutent à partir de 1896 sous la direction de l'architecte René Martin pour s'achever en 1901[34].
Nibelung II cède Cailly à l'abbaye de La Croix-Saint-Leufroy.
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Les armes de la commune de Cailly se blasonnent ainsi : |
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